Kronik : Le futur du motard : entre chair et métal
L'évolution du motard et la naissance des cyborgs de la route
Quand la passion te colle à la peau, elle devient toi
La moto est une histoire de passion, de passion qui colle à la peau, transformant profondément l'homme qui monte dessus en un être totalement différent. Et quand la passion ronge l'individu et que l'être aspire à devenir autre chose, la transformation, voire l'évolution darwinienne apparaît.
Et c'est alors que le motard est sur le point de franchir une nouvelle frontière, The Final Frontier : celle de la fusion entre l'homme et la machine. Oui, vous avez bien lu. Imaginez un instant un motard, mi-homme mi-moto, parcourant les routes avec une aisance et une fusion avec son destrier qui défie l'entendement. Et ce n'est plus une vision du futur, de la science et de la technologie, c'est déjà demain. Parce que la réalité rejoint de plus en plus la fiction.
Avec les avancées spectaculaires de la science et surtout de la médecine, les motards vont pouvoir bénéficier des dernières innovations en matière de cybernétique. Fini les accidents de la route causés par une mauvaise appréciation des distances ou une réaction trop lente. Grâce à des implants cybernétiques, les motards pourront voir leurs réflexes décuplés et leurs capacités physiques augmentées, transformant ainsi chaque virée en une véritable aventure hors du commun, grâce au mélange 2T entre la technologie la plus avancée et le pur plaisir de la liberté sur deux roues.
Si l'évolution passera d'abord par un exosquelette motorisé, permettant au motard de piloter véritablement désormais sa moto avec une précision chirurgicale et une force surhumaine, l'étape suivante passera par la fusion propre entre l'homme et la machine. Ce ne sera plus juste une IA que l'on pourra consulter sur son tableau de bord avec toutes les assistances électroniques. Des récepteurs neuronaux intégrés dans le cerveau permettront de contrôler directement sa machine par la pensée, faisant du motard le maître incontesté de la route, capable de fendre l'air à des vitesses supersoniques tout en sirotant un café. Des membres artificiels ultra-résistants remplaceront ceux perdus lors d'accidents ou fatigués par l'usure du temps, offrant une résistance et une durabilité bien supérieures à celles de la chair humaine.
Cette évolution comportera l'énorme avantage de créer de nouveaux métiers là où l'IA tend à en supprimer, rétablissant un équilibre dans le rapport entre l'homme et la machine. Les concessionnaires évolueront également pour devenir autant des garagistes que des informaticiens et des programmateurs de fonctions. Il restera le risque de se faire pirater par un motard rival, qui pourrait reprogrammer la moto pour vous emmener faire un tour du monde à la vitesse de la lumière.
Bien sûr, la route vers la cybernétique n'est pas exempte de défis. Mais une fois surmontés, les avantages pour les motards seront considérables. Fini les douleurs dorsales après de longues heures passées en selle. Fini les risques de fracture en cas de chute. Les cyborgs de la route pourraient défier les lois de la physique et repousser les limites de l'exploration urbaine et des longs trajets sur les autoroutes.
Derrière cette vision futuriste se cachent quelques questions éthiques et morales. Jusqu'où l'homme peut-il aller dans sa quête d'amélioration et d'augmentation de ses capacités ? Sommes-nous prêts à accepter des individus mi-humains mi-machines sur nos routes ? Et qu'adviendra-t-il de la relation entre l'homme et sa moto lorsque celle-ci deviendra une extension de son propre corps ?
Quoi qu'il en soit, une chose est sûre : le futur du motard moitié Terminator moitié Easy Rider s'annonce excitant. Entre chair et métal, les cyborgs de la route pourraient bien être les nouveaux pionniers de l'aventure urbaine et des grands espaces. Mais souvenons-nous toujours que derrière chaque machine se cache un être humain, avec ses désirs, ses peurs et son désir de liberté. Et peut-être, dans cet avenir étrange et merveilleux, c'est là que réside la véritable essence de la conduite à moto.
Commentaires
Là, Kpok, tu ne me fais pas rêver !
27-02-2024 08:03Les chercheurs nous rebattent les oreilles avec l'intelligence artificielle, l'homme évolué de demain, eh pourtant, moult personnes regardent Hanouna !
J'espère que le mi-robot/mi-homme ne sera jamais créé : quoique les assistances que l'on nous pose sur les destriers modernes, font que le plaisir de la conduite est réduit (n'écartant pas un seul moment, le nombre d'accidents mortels décroissants).
Plongeons-nous vers un futur orwellien ?
Pas mieux : quoi de meilleur que de sentir la fraîcheur des sous-bois , à pieds et en être humain à 100% , après avoir garé son destrier au bord de la route ?
27-02-2024 08:30Où sera l'intérêt quand la perfection sera de ce monde ?
deux réflexions:
27-02-2024 08:35- quand on voit la tronche de certains véhicules, faut de l'imagination pour se projeter vers le cyborg correspondant
- est-ce que ces hybrides sont stériles?
Ce que tu décris existe déjà pour partie. A l'inverse du "Floup System"®, les systèmes ne sont pas sur le pilote mais sur la machine.
27-02-2024 09:26Anti-wheeling, traction control, PR19 avec ABS, suspensions pilotées ou mode "supermoto...
Tout est mis en oeuvre aujourd'hui pour que motardus lambdus soit plus serein, plus confort ou tout du moins ne se bourre pas si il au-dessus-de-ses-pompise une manoeuvre.
Le futur c'est déjà aujourd'hui. Et ça douille!
Bon sang je m'aperçois que la technologie de mes motos se réduit à pas grand chose. Les trucs habituels, compteur de vitesse et de rapport engagé, ABS et c'est à peut près tout.
27-02-2024 12:41J'enfile mes gants et c'est parti.
Mon pote qui a une NT 1100, n'a pas encore tout assimilé de son écran TFT, tout ça pour se contenter des réglages de base.
Je me marre car il en est au même point que moi.
Ensuite je me dis, un moteur moderne bien entretenu, ça peu faire combien de kilomètres? 50000, 70000, 100000, ça me laisse une sacré marge avant de passer à autre chose dont je ne voudrais pas nécessairement.
Un piston, chemise d'un mono comme la RE, 100 balles, 200 balles et ça repart pour un tour.
Un type sur Youtube retape une Himalayan de 110000 kilomètres, trouvez moi plus économique, les occasions elles sont là, il suffit de les saisir.
Salut
27-02-2024 13:09Tant qu'on ne devient pas des Morlocks...
V
Je fusionne déjà avec ma machine et la peur, la fatigue, le doute sont autant de paramètres qui me permettent de m'arrêter pour une mise à jour de mes données ou une recharge de mes batteries comme dormir, boire ou manger par exemple. Quand elle est effectuée je repars de plus belle pour profiter du mode plaisir, banane et partage. Mon manque de modestie constitue une réalité augmentée de mes performances réelles mais comme mes congénères ont aussi une dose d'application mytho ou mauvaise foi on créé une communauté.
27-02-2024 16:30En tout cas, l'a pas l'air très épanoui le motard du futur... Aucun risque de choper des moustiques sur les dents !
27-02-2024 21:10N’en faisons-nous pas un peu trop concernant notre « passion », nous vend-t-on pas simplement du rêve avant tout ? Le motard du futur n’est-il pas simplement un brave et gros consommateur (soi-disant légèrement « rebelle ») comme les aime le marketing ?
27-02-2024 22:38La grande majorité des motards ne font que 5500 km par an à moto (plus en scooter car utilisation souvent quotidienne). Une passion ça vous brûle, c’est irrépressible et c’est normalement super agréable. Franchement, ça n’a pas l’air d’être le cas majoritaire. On se donne des frissons en roulant au-delà des limites « safe » faute d’entrainement journalier, on dépense un max de thunes dans des motos de plus en plus chères sans savoir réellement pourquoi, tout en hurlant contre un hypocrite Contrôle Technique à 60 ¤ triennal. On s’habille comme des scaphandriers par 40°C, sinon bobo à la première gamelle qui surviendra obligatoirement un jour avec à la clef des milliers d’Euros de réparations. Rouler en 250 cm3 ? Oh non, trop honte… Passer les vitesses ? Non, shifters et boites DCT à 1200 boules. Faire un wheeling débile entre deux bagnoles en apeurant la mémé du coin, super bandant ! Le « V » entre motards, surtout pas avec les scootéristes qui ne le méritent pas alors qu’ils roulent bien plus que nous, etc… Personnellement, et ça ne concerne que moi en admettant parfaitement que mon piètre raisonnement ne soit pas partagé, j’ai l’impression qu’on nous prend pour des gogos et que nous nous comportons effectivement comme tels.
Le motard du futur ? Un type ayant acheté avec un gros crédit une bécane le valorisant soi-disant et bardée d’électronique chère, castratrice et imposée, qu’il sera comme toujours incapable de piloter dans ses retranchements.
Un 400 cm3, moto ou scoot, utilisable tous les jours et à toutes occasions, en renvoyant fout… ceux qui tentent de nous imposer leur vue commercialisée et stéréotypée. Ça remet les choses en place, permet de garder une pêche d’enfer et la banane à chaque virage !
Bon, ce n’est que mon point de vue…
Bonne route à toutes et à tous.
U Ricciu, tu as raison, mais laisse-nous rêver
28-02-2024 07:14On peut avoir les deux mon adjudant? Un utilitaire et une bécane plaisir.Sans pour autant y laisser sa culotte?
28-02-2024 08:09Salut
28-02-2024 08:17U Ricciu
C'est "piquant", mais tellement vrai...
V
Rêve ou cauchemar ?
28-02-2024 12:19Que si c'est le futur qui s'annonce, je ressorts mon vélo !
J'adore l'illustration générée par IA, tout un programme !
28-02-2024 22:02Est-ce que c'est ce que sort Chat GPT à partir de ton texte ?
On dirait qu'il est au chiottes le Arnold. Et puis, il ira pas bien loin, à cheval sur son bidet : il lui manque une roue.
Finalement quel est notre libre arbitre dans un monde d'économie libérale, de publicité et de marketing ? Qu'est devenue notre liberté ? Choisissons nous vraiment la moto qui nous plait ? Mais en fait, est-ce qu'on aime la moto ou l'image de la moto ?
14-03-2024 08:27