La ballade de l'écuyer et sa monture mécanique

Comment expliquer au chevalier du passé ce que deviendra sa monture dans le futur

Cet étrange destrier des temps modernes

On a déjà parlé du futur de la moto, mais dans le passé. Comment expliquer au chevalier du moyen-âge ce que deviendra sa monture dans le futur, cet étrange destrier des temps modernes. Avec une ballade ou un cantique, façon au nom de la Rose ?

Imagine un coursier en fer forgé, bien plus rapide que le plus agile des destriers. Une machine sans âme, mais avec une puissance démoniaque. Voici ce qu’est une moto, un monstre d’acier et de feu.

Une moto est construite à partir d’acier, façonné par des artisans modernes. Elle est propulsée par un moteur, un cœur de métal qui rugit comme un dragon en colère. Ce moteur brûle un carburant mystérieux appelé essence, qui lui donne la force de galoper à des vitesses vertigineuses.

À la place de la noble selle en cuir, la moto a une selle dans une matière dure et sans âme. Le chevalier moderne, appelé motard, s’assoit dessus et enserre le guidon comme les rênes, prêt à chevaucher les routes asphaltées.

La moto repose sur deux roues, rondes et lisses comme les anneaux d’un seigneur, en lieu et places des membres antérieurs et postérieurs. Les roues sont faites de jantes, en alliage, brillantes comme l’argent des fées.

Le motard porte également une armure, spéciale, avec un casque en fibres pour protéger sa tête, des gants en cuir pour ses mains et une veste renforcée avec une dorsale pour son dos. Son bouclier est un pare-brise transparent qui fend l’air comme l’épée d’un preux chevalier.

Le motard part également en quête, non pas pour sauver des princesses, mais pour explorer le monde moderne. Il chevauche sa moto sur les routes sinueuses et viroleuses, bravant le vent et la pluie. Parfois, il se rassemble avec d’autres motards dans des tournois appelés « rassemblements » ou « concentres », où ils partagent des récits de leurs exploits.

La moto permet au motard de fendre l’air à une vitesse folle. Il se sent libre, comme un chevalier errant, cherchant sa place dans un monde en constante évolution. Parfois, il part aussi en croisade pour protéger le pauvre et l'orphelin et sauver sa liberté et celle des autres.

Ainsi, noble chevalier, la moto est un compagnon fidèle pour ceux qui cherchent l’aventure moderne. Elle n’a pas d’âme, mais elle a une âme de fer et de feu, prête à galoper vers l’horizon.

Et cette moto mérite bien une chanson de geste et de fin'amor. Que les vers s’entrelacent comme les rayons d’une roue et que l’amour courtois entre le motard et sa monture résonnent à travers les âges.

La ballade de l'écuyer et sa monture mécanique

Dans les temps anciens, où les destriers étaient de chair, Un nouveau compagnon surgit, venu d’un autre univers. La moto, fière et sans âme, se dressa sur ses deux roues, Attirant le regard des preux chevaliers, avides d’aventures.

Son corps d’acier, poli comme un miroir enchanté, Brillait sous le soleil, tel l’armure d’un chevalier. Le motard, casqué et intrépide, s’approcha avec respect, Et posa sa main gantée sur le réservoir, comme une caresse.

« Ô belle créature mécanique, toi qui rugis comme un dragon, Emporte-moi vers l’inconnu, vers les contrées lointaines ! Je te nomme ma Dame de Fer, ma compagne de route, Et je te jure fidélité, jusqu’à la fin des temps. »

La moto répondit par un vrombissement, mélodie sauvage, Et les deux âmes fusionnèrent, chevauchant le bitume. Le vent sifflait dans leurs oreilles, comme un chant de sirène, Et le motard sourit, ivre de liberté, de vitesse et de passion.

Par monts et par vaux, ils galopèrent, inséparables, À travers les forêts d’asphalte et les vallées de béton. La moto, fidèle destrier, ne faiblit jamais, Portant son cavalier vers des horizons inexplorés.

Et quand le crépuscule doré enveloppait le monde, Le motard s’agenouillait près de sa monture, Déposant un baiser sur son guidon, comme un serment sacré : « Toi, ma moto, mon amour, tu es ma quête éternelle. »

Et ainsi, dans la lumière des phares, ils continuaient leur épopée, Le motard et sa moto, unis par un lien indestructible. Car l’amour courtois ne connaît ni le temps ni les frontières, Et leur histoire, gravée dans le vent, perdure à jamais.

Que cette ode résonne dans les salles des châteaux et les tavernes des voyageurs et que les étoiles elles-mêmes applaudissent leur passion infinie.

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