Une avancée pour la batterie 'solide'

Des chercheurs allemands identifient des céramiques à forte conductivité ionique

Une structure solide plus stable, plus performante, plus légère et moins coûteuse

Les batteries lithium-ion qui équipent les véhicules électriques ne cessent de progresser en matière de capacité, mais les gains en termes d'autonomie et de temps charge se font au compte goutte, même si on peut désormais "recharger 390 km en 5 mn". Pour de nombreux spécialistes, les espoirs reposent en grande partie sur la batterie "solide".

Composées d'un électrolyte solide et non plus liquide, ces batteries présentent l'avantage d'être moins chères, plus légères, d'offrir une durée de vie potentiellement plus longue et surtout d'être plus sûres, empêchant la formation de dendrites pouvant occasionner une explosion.

Mais voilà, promise depuis des années, la batterie solide se fait toujours attendre. La raison est simple, toutes les conditions pour leur fabrication n'ont pas été réunies, notamment en ce qui concerne la constitution de l'électrolyte en céramique.

Si dans la théorie, la batterie solide peut accepter des charges plus importantes en raison de sa capacité à fonctionner sur une plus large plage de températures, le manque de conductivité ionique des matériaux testés pose problème.

Une nouvelle étape a cependant été franchie par des scientifiques de l'Institut Fraunhofer, à Fribourg en Allemagne, qui sont parvenus à identifier des céramiques NZP constituées de sodium, zirconium et phosphore offrant une forte conductivité ionique. Outre les performances de la batterie, cette composition permet de faire appel à des matériaux présents en abondance et ainsi d'éviter de recourir à des ressources limitées, à l'image du cobalt largement utilisé pour les batteries de smartphone.

Il faudra donc encore attendre encore un peu avant une industrialisation, car d'autres essais pratiques sont encore nécessaires.

Plus d'infos sur les batteries solides

• Site : www.iwm.fraunhofer.de
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