Le permis moto : la circulation
vu par Sandrine
Le jour tant attendu arrive enfin... On est lundi, il est 12h30, il fait beau et me voilà au Circuit Monneret avec mon sandwich (il faut prendre des forces). J'ai demandé 3 heures à mon employeur pour passer l'examen (cela va être chronométré).
Nous sommes 5 à passer le permis cet après-midi : 4 hommes et une femme. Je vais jouer l'emmer… car nous allons être obligés de prendre une diversion et une fazer pour les hommes. C'est bien pour moi car je vais pouvoir me mettre en jambe en conduisant jusqu'à Velizy, point de départ de l'examen.
Accompagnés par André, nous partons pour Vélizy où nous avons déjà passés le plateau. Comme la dernière fois, l'examinateur nous demande nos papiers et fixe l'ordre de passage. Me voilà en 3ème position (cela va être dur pour le timing !).
Le premier candidat prend donc la fazer suivi par la voiture composée de l'examinateur, d'André et du deuxième candidat. Me voilà sur la touche. Il va falloir que j'attende au moins 1h30. Le stress a le temps de monter. J'étais jusque là plutôt zen mais cela va t'il durer ?
Après 1h15, que voyons nous arriver au loin ? une voiture et.. une moto. Attention, quel va être le verdict ? Le premier motard a le sourire et le deuxième va l'avoir aussi. L'examinateur a l'air plutôt sympa (une rumeur circule comme quoi il y aurait une terreur à Vélizy.. je ne sais pas si vous le connaissez ?).
C'est à mon tour. Comme je suis la seule à rouler avec la Diversion, la voiture ne va prendre aucun passager (hormis André) et va être obligée de revenir pour prendre les autres candidats. Je disais que j'allais jouer l'emmerdeuse…Je vais donc faire mon parcours autour de Vélizy. C'est plutôt bien car je connais bien le coin et cela aide ! Pourvu qu'il ne m'emmène pas dans les rues en pente de Sèvres…
C'est parti ! Il fait beau, je suis plutôt à l'aise… mais attention, tout se joue sur le rythme de conduite : savoir doser son degré d'initiative. Ne pas paraître trop mou ni trop fonceur. Anticiper et réagir… Tout ce qu'on a appris.
Nous prenons au départ les grands axes : N118 et A86 pour me
retrouver vers Versailles.
Accélération sur la voie d'entrée, tête
tournée et c'est parti pour 20 minutes. 20 minutes durant
lesquelles tout va se jouer…
Sortie des grands axes, j'arrive à un stop et là voilà l'exemple concret de prise d'initiative : il y a sans cesse des voitures qui passent en double sens. Quand vais-je pouvoir traverser la route ? Peur de prendre trop de risques (toute seule, il y a longtemps que je serai passée).et peur de mettre trop longtemps au point de me faire traiter de « passive ». Les secondes passent et je suis toujours au stop. Allez, action ! J'y vais et cela passe. Je n'entends pas de remarque donc…
Nous passons un rond point (j'apprendrai plus tard que je me suis trompée de direction mais je n'ai pas eu de remarque..) puis prenons des rues avec de nombreuses priorités à droite. J'adore ! Rester à une allure moyenne ou sans cesse, accélérer/freiner… Je fais un mix. André me le rappellera après l'examen : avoir une conduite dynamique « j'accelère, je ralentis, je regarde et je réaccélère.. ; » et non pas faire tranquillement sa route. Ce qui est bien, c'est le terrain qui est plat. Je peux poser mes deux pieds par terre et avoir moins peur de la perte d'équilibre, car là ce serait out !
Le temps passe et l'examinateur me demande de reprendre la N118
direction Pont de Sèvres. Vélizy arrive et le verdict aussi
! Je roule à 100km/h sur la N118, juste au dessus de la limite.
Que vois-je au loin, deux poids lourds sur la voie de droite alors que
la sortie est à quelques centaines de mètres. Ai-je le temps
de passer ? Je prends le risque et tire un coup sur la poignée
(pas trop tout de même) et cela passe. Au moins, c'est dynamique
!
Sortie Vélizy et je sens le retour sur le plateau. Aucun commentaire
sur ma conduite pendant l'examen. Cela fait monter l'adrénaline
car on s'attend à tout ! Recalée ou réussite
?
Descente de ma monture et face à face avec l'examinateur. Il prend son bout de papier rose et le signe avec un « c'est bon. » Et là, je n'y crois pas. Je saute de joie !!!! David qui est à côté de moi n'y croit pas non plus. C'est GENIAL ! Quel soulagement ! Je vais pouvoir revenir fière au boulot et faire la fête ce soir.
Le petit mot de la fin : ne vous découragez pas (surtout les nanas).
Il faut y croire, se reposer lorsqu'on en a marre et recommencer
de bon pied. Ce sont des cycles qui se succèdent et je peux vous
assûrer que le dernier se savoure.
Si j'ai réussis, je ne vois pas pourquoi vous n'y arriveriez
pas !
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