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Essai roadster Suzuki GSX-8S

L’étoffe des héros

Bicylindre en ligne de 776 cm3, 82,9 ch et 78 Nm, 202 kg, 8.899 euros

Suzuki a toujours été à la pointe des roadsters, en commençant par la Bandit et va relance le segment avec sa nouvelle GSX-8S. Car la star des roadsters dans les années 90 se nommait Suzuki Bandit 600. Son bloc moteur air-huile issu des sportives GSX-R lui garantissait puissance (78 chevaux) et fiabilité. Elle passe au refroidissement liquide en 2005 et développe alors 85 ch. Parallèlement, une GSR 600, plus dynamique, vient lui faire de l’ombre avec ses 98 bourrins. L’impudente sera remplacée en 2011 par la GSR 750 de 106 ch, opposante tardive à la star du segment, la Kawasaki Z 750/800 et produite jusqu’en 2021 sous le nom GSX-S.

Essai roadster Suzuki GSX-8S
Essai roadster Suzuki GSX-8S

Depuis, les roadsters midsize en vogue ont abandonné les quatre cylindres au profit de pétillants twin parallèles, Yamaha MT07 en tête. Pour son grand retour aux affaires, Suzuki jette, enfin, dans l’arène son nouveau streetfighter léger avec la GSX-8S. Et la nouveauté va devoir se poser rapidement en caïd ou en subordonnée, en haut ou en bas de la chaine alimentaire. Car, hasard du calendrier, une autre machine fait le buzz : depuis son essai, la Honda CB750 Hornet a bien ventilé le segment.

Essai du roadster Suzuki GSX-8S
Essai du roadster Suzuki GSX-8S

Face à la menace ailée, la GSX-8S sera-t-elle l’insecticide naturel du frelon Honda ? Ou poursuit-elle un autre but ? Nous testons la Suzuki dans la région de Nice, lors d’un essai - quasi - hivernal.

Découverte

Audacieuse, racée, dynamique, la GSX-8S ne laisse pas indifférent. Son allure affirmée de prédateur, notamment en noir, met déjà en garde les cohortes bourdonnantes. Tel un motociraptor ou un chiroptère mécanique (« chiro » main et « ptère » aile – nom scientifique de la chauve-souris), la bête a faim de nuisibles piquants. La Suz’ décline judicieusement l’esthétique innovante de ses ainées GSX-S 1000. Notamment l’optique frontale à doubles éléments superposés formant une signature lumineuse spécifique. Développées par Koito ces éléments utilisent des LED mono-focus dont la lumière traverse de manière rectiligne d’épaisses lentilles externes. Leur surface intérieure convexe canalise alors le flux lumineux. Cet ensemble s’habille de deux supports anguleux et aérodynamiques logeant, comme des yeux effilés, deux lignes de feux. Acérée, cette tête compacte semble incrustée dans les forts épaulements induits par les longues écopes profilées et architecturées. Comme des ailes, ces éléments entourent le train avant et étirent les lignes du roadster vers un réservoir acier de 14 litres. Sur ce bidon aux échancrures marquées s’appuie l’assise pilote. Roadster sportif oblige, elle est surplombée par la selle passager fort compacte, posée sur poupe aux carénages élégants. Évidemment, pas de poignées de maintien… Notez le feu arrière déporté sur la longue bavette. Pas forcément ce qui plaira le plus aux allergiques des appendices caudaux.

Le phare avant de la Suzuki GSX-8S
Le phare avant de la Suzuki GSX-8S

L’ensemble repose sur un châssis treillis tubulaire acier, lié à des platines moulées sur lesquelles la boucle arrière est boulonnée. C’est un point d’importance par rapport à la structure simplement soudée de la Hornet… Et celle de la GSX-8S est joliment cintrée au niveau de sa jonction au bâti principale, formant un galbe séducteur.

Le roadster Suzuki GSX-8S
Le roadster Suzuki GSX-8S

De type diamant, celle de la Suz s’appuie en élément porteur sur le nouveau bicylindre déjà présent dans le trail V-Strom 800. Ce twin de 776 cm3 (84 x 70 mm) cale ses manetons de bielles à 270°. Sa culasse abrite deux arbres à cames animant huit soupapes et le taux de compression est élevé : 12.8:1. La mécanique développe 83 ch à 8 500 tours et 78 Nm de couple à 6 800 révolutions. Innovant, le bouilleur intègre le Suzuki Cross Balancer, système d’arbre d’équilibrage biaxial breveté qui positionne 2 balanciers à 90° par rapport au vilebrequin. Chacun annule la vibration primaire générée par le piston dont il a la charge. Ceci permet également au moteur d’être plus léger et compact. À commande électronique, l’admission est confiée à une paire de corps papillonnés de 42 mm. Ils alimentent sous 3,43 bars des injecteurs longs à 10 trous. La boite à air, ultra plate, est placée sous la selle, les conduits d’admission sont de longueurs inégales pour optimiser le caractère moteur.

Le bicylindre en ligne de 776 cm3 de la Suzuki GSX-8S
Le bicylindre en ligne de 776 cm3 de la Suzuki GSX-8S

La GSX-S se dote, de série, d’un quickshifter double sens pour empiler les rapports sur son embrayage anti-dribble Suzuki Clutch Assist System (SCAS). À glissement limité, il se désengage partiellement pour limiter l’effet du frein moteur lors des rétrogradages trop important. L’assistance permet d’augmenter la pression de l’embrayage pour une commande d’embrayage plus souple.

La GSX-8S embarque un shifter bidirectionnel
La GSX-8S embarque un shifter bidirectionnel

La cavalerie du bloc reste bien évidemment sous surveillance de l’électronique étendue Suzuki Intelligent Ride System (SIRS). La poignée d’accélérateur Ride by Wire pilote trois modes moteur (Suzuki Drive Mode Selector - SDMS). Nommés A, B et C, ceux-ci jouent sur le profil d'injection, du plus sportif au plus conciliant. Une appellation plus didactique (sport, road, rain…) eut été appréciable. L’antipatinage (STSC) est ajustable sur trois valeurs et désactivable.

Pour sa géométrie, la Suz’ est dans le compromis. Son angle de colonne de 25° s’associe à une chasse de 104 mm pour une bonne maniabilité. Mais ses 1 465 mm d’empattement sont relativement importants. Le train directeur s’appuie sur une fourche KYB (Kayaba) de 41 mm non ajustable. Ses fourreaux coulissent sur 130 mm. L’amortisseur de même marque de type ProLink est ajustable par cliquet sur 7 niveaux en précharge uniquement, Monté sur biellettes, il gère sur 130 mm les mouvements d’un remarquable et inédit bras oscillant aluminium.

La selle est perchée à 810 mm
La selle est perchée à 810 mm

À ses côtés, aplati sous la moto et discret, le catalyseur embarque un élément supplémentaire compact, logent le silencieux, autorisant une sortie d'échappement ultra court.

Le silencieux de la Suzuki GSX-8S
Le silencieux de la Suzuki GSX-8S

Les jantes aluminium de 17 pouces à 5 bâtons dédoublés chaussent des gommes Dunlop Roadsport 2 en 120/70 et 180/55. Un choix moins convaincant en qualité et une dimension d’enveloppe arrière imposante...

Pour stopper leur rotation, des étriers avant à montage radial Nissin et quatre pistons attaquent des disques de 310 mm. La pince arrière simple piston serre une frête de 240 mm et l’ensemble est sous contrôle d’un ABS à deux voies.

Le frein avant de la Suzuki GSX-8S
Le frein avant de la Suzuki GSX-8S

Fabriquée au Japon, la nouvelle Suzuki GSX-8S bénéficie d’une finition plutôt valorisante. Aspect des surfaces métalliques ou plastiques peintes, agencement des éléments… la Japonaise s’impose autant par sa présence que la qualité générale de sa fabrication. On comprend également l’origine de son poids plus important que celui de sa proie désignée. Cadre résistant, boucle arrière boulonnée, bras oscillant costaud, moteur plus complexe… la nouveauté ne lésine pas. Toutefois, l’intégration des différents composants mécaniques annexes et durites manque un peu d’homogénéité. Également, les clignotants s’équipent d’ampoules et non de leds. Un peu mesquin. Mais les commandes aux pieds et mains sont de bonne facture. L’ensemble compose une machine à forte personnalité doublée d’une certaine élégance. Et avec un poids prêt à chasser de 202 kg, le prédateur Suzuki affiche un rapport équipements/poids très correct.

En selle

Volatile dynamique, la GSX-8S place sa selle à 810 mm du sol. Une altitude ménageant un bon compromis pour tous les gabarits, la machine étant remarquablement étroite. À bord, la position de pilotage revendique une sportivité relative, sans excès, les bottes placées sur des repose-pieds non gainés et peu reculés. La flexion des jambes est au standard du genre. Légèrement incliné, le buste entraine un léger appui des gants sur les poignées. Ainsi, on est d’avantage sur la moto et moins incrusté que sur un certain frelon.

La selle de la Suzuki GSX-8S
La selle de la Suzuki GSX-8S

À peine cintré, le large guidon aluminium devrait composer un bon bras de levier. Un bon point pour la maniabilité et le contrôle. Il s’équipe des commodos Suzuki de bonne qualité, aux larges poussoirs. Té supérieur et pontets en aluminium se parent d’une élégante finition noir granité et le levier de frein est réglable en écartement.

Les commodos de la Suzuki GSX-8S
Les commodos de la Suzuki GSX-8S

La nouveauté reprend l’écran TFT couleur de 5 pouces des V-Strom 1000 et 800, à l’ergonomie particulièrement agréable. Fond blanc ou noir ou passage automatique de l’un à l’autre sont au choix. Simple, claire, la navigation et l’ajustement des assistances sont une formalité. Un repos visuel et d’esprit bienvenu sur une routière. Au côté d’un large compte-tours s’affichent le tachymètre, l’horloge, l’indicateur de rapport engagé et les deux icônes des aides électroniques (antipatinage et mode moteur). Celles-ci s’ajustent via le commodo gauche, aux larges poussoirs, pilotant aussi le régulateur de vitesse. On y fera également défiler odomètre, deux partiels et leur conso moyenne et instantanée et voltmètre. Jauges de température d’eau, d’air et de niveau de carburant complètent le tout. Le shiftlight est paramétrable par incrément de 250 tr/min entre 4 000 et 9 750 tr/min).

Le compteur TFT de la Suzuki GSX-8S
Le compteur TFT de la Suzuki GSX-8S

Mais le dispositif ne propose pas de connexion smartphone pour éventuellement piloter un GPS, contrairement à sa principale opposante… Et contrairement à la V-Strom, la 8S ne propose pas non plus de connecteur USB de série. Dommage.

En ville

Discrète, la sonorité de la GSX-8S semble un peu timide, mais se fait plus ronflante sur les coups de gaz. Une certaine furtivité qui n’est pas dénuée d’intérêt, mais confère déjà à la Suz’ une personnalité moins entière que prévu. Intuitif, le roadster arpente les rues sans effort ni attention particulière, démontrant un bel équilibre. Dénués de vibrations, les rétroviseurs renvoient un large champ. Le rayon de braquage est très correct, la machine maniable faisant d’elle une bonne compagne au quotidien. Embrayage, boite et shifter sont proches de l’excellence. Le twin présente cependant une souplesse relative. Le légal urbain est possible en quatrième à 2.000 tours, limite globale de sa disponibilité à bas régime. Il est préférable de descendre un rapport pour une meilleure aisance. En revanche, injection et poignée des gaz sont parfaitement calibrées et font obéir le bouilleur au millimètre. De belles dispositions que l’on souhaite assez vite étudier sur un terrain de chasse plus vaste.

La Suzuki GSX-8S en ville
La Suzuki GSX-8S en ville

Autoroute et voies rapides

Trop peu de lignes droites ne nous ont pas donné toute la dimension dynamique de la GSX-8S. Du bout de la botte le shifter additionne les rapports tandis que l’échappement gronde avec vigueur plus soutenue et teintée d’une jolie pointe métallique. Mais à nouveau, on sent une certaine linéarité dans la foulée du twin Suzuki. Au-delà de 4.000 tours, la mécanique se fait pleine, la force moteur tractant sans faiblir la machine. Mais sans esbroufe, sans cette hardiesse que l’on espérait à l’approche des hauts régimes. Au sommet de sa courbe de puissance, le bloc semble un peu surjouer sa partition pour emmener, sans assez de hâte, l’équipage au-delà de 200 km/h. Certes, le constructeur avait prévenu, le roadster est moins une sprinteuse qu’une fondeuse. Mais avec un tel look et une cylindrée respectable, on attendait plus pétillant d’un haut moteur à double arbre à cames. Revenu à 130 km/h, la 8S laisse transparaitre quelques fines vibrations dans ses repose-pieds non caoutchoutés. Rien de vraiment pénible et la machine se relance bien sur le dernier rapport.

Essai de la Suzuki GSX-8S sur voie rapide
Essai de la Suzuki GSX-8S sur voie rapide

Aux vastes plaines où la célérité fait loi, notre animal préfère sans aucun doute l’embuscade pour débusquer ses proies. Aux détours des vallons, la chasse sera meilleure.

Départementales

Tirant peut-être un poil court pour rattraper ses proies en vitesse de pointe, la créature Suzuki a développé d’autres qualités. Précision et force largement disponible la rendent redoutable sur le réseau secondaire. Certes, empattement et pneu arrière trop large réduisent sa vivacité, mais sans nuire à son agilité globale. La confiance apportée par sa stabilité appréciable permet de conserver un rythme élevé quand le revêtement se fait plus inégal. En clair, la GSX-8S met à profit le terrain pour affoler la faune locale. C’est un outil d’entrainement de grande performance, pas ultime, mais la machine idéale pour améliorer son pilotage et accroitre son aisance.

Essai de la Suzuki GSX-8S sur les petites routes
Essai de la Suzuki GSX-8S sur les petites routes

Second ou troisième rapport conservent une excellente dynamique à son twin. S’il manque un peu d’allonge, sa force largement disponible sur une bonne plage de régime moteur confère une belle personnalité à la Suz’. Plein de 4 à 8.000 tours, le bouilleur tracte avec vigueur sur les intermédiaires. À nouveau sans trop d’éclat, mais avec une rondeur séduisante et une efficacité bien réelle. Les virages arrivent vite après chaque accélération. On apprécie particulièrement ce gras mécanique que lui donne une course un peu plus longue que celle de la concurrence. De même, le ressenti des coups de pistons est sensible, apportant contrôle et vie au bicylindre. C’est donc sur le couple que ce roadster séduit le plus.

Le roadster Suzuki GSX-8S en virage
Le roadster Suzuki GSX-8S en virage

Les différents modes de pilotage démontrent une bonne différence dans les réactions à l’accélération. En profil A, on bénéficie d’un caractère plus marqué. Cette bonne dynamique demande un freinage à la hauteur. Les Nissin délivrent une grande puissance de décélération et demandent même un peu d’habitude pour en prendre la mesure et la moduler. Sous la charge, la fourche encaisse remarquablement le transfert de masse, en dépit d’un amortisseur un peu trop libre en hydraulique. L’enfoncement des fourreaux est fort bien contrôlé dès le début de la course. Et la direction reste assez libre pour corriger la trajectoire.

La Suzuki GSX-8S en courbe
La Suzuki GSX-8S en courbe

Comme souvent chez la marque d’Hamamatsu, ce train avant est une arme majeure. Précis, il permet de placer la machine au millimètre, en courbe. Excellent, la quickshifter empile les rapports sur l’embrayage qui avale le tout sans soucis, laissant la machine dans l’axe désiré. Calé sur le large flanc de ses Dunlop, la machine aide un survoler un parcours bosselé, restant contrôlable à chaque instant. On regrette seulement que le toucher de route soit amoindri par la carcasse trop rigide de ses pneus d’origine. À négocier à l’achat.

La Suzuki GSX-8S est à l'aise dans les enchainements de virages
La Suzuki GSX-8S est à l'aise dans les enchainements de virages

Quand le rythme augmente, la garde au sol atteint parfois ses limites, mais les prises d’angle sont déjà sympathiques. L’électronique se montre efficace pour limiter les dérives de l’enveloppe arrière, souvent facétieuse par nos conditions de roulages devenues hivernales. Température proche du zéro, pluie et neige font apprécier la facilité de prise en main de la 8S et son contrôle de traction paramétrable. Plus tôt, les 78 Nm de couple passaient au sol sans faire frémir la gomme en sortie de virage, même avec des puces en vigilance minimales. Et toujours sous contrôle grâce à l’excellente liaison poignée d’accélérateur-injection. Dénuées d’à-coups, les relances dynamisent le roadster Suz’ avec élégance.

La Suzuki GSX-8S à l'accélération
La Suzuki GSX-8S à l'accélération

À rythme moins soutenu, on apprécie une machine douce et prévisible. Naturelle, la GSX-8S suit son plan de vol efficace sur tout type de bitume. Toujours à l’affût d’une bonne occasion pour faire un peu d’exercice…

Partie-cycle

Neutre, le châssis de la GSX-8S s’appuie sur une partie cycle performante, prouvant à nouveau l’expertise Suzuki dans ce domaine. C’est notamment la précision du train avant et sa qualité d’amortissement qui dopent les évolutions de la machine. L’ensemble fait de la machine une monture aussi agile que prédictible. Et la stabilité maîtrisée plaira aussi au motard moins sportif.

La roue avant de la Suzuki GSX-8S
La roue avant de la Suzuki GSX-8S

Freinage

Parfaitement calibré pour le roadster, l’équipement assure des décélérations toujours sous contrôle. Les étriers avant délivrent une force imposante, mais modulable. Un maitre cylindre plus performant aurait apporté un surcroît d’agrément. La pince opposée assure elle aussi une modulation parfaite et efficace en courbe. Son toucher est très convaincant.

Le frein arrière de la Suzuki GSX-8S
Le frein arrière de la Suzuki GSX-8S

Confort/Duo

L’amortissement est fort correct, notamment celui de la fourche probablement supérieur à celui des concurrentes. Un réglage de l’amortisseur améliore sensiblement le confort et le comportement et fait regretter l’absence d’une molette de détente. Idéale, la position de pilotage n’est pas radicale. Nous n’avons pas pu essayer la place passager, réservée à un usage de toute façon très ponctuel.

Consommation

Avec 6,3 litres relevés en moyenne lors d'un roulage appuyé, les 220 km d'autonomie sont facilement réalisables. Toutefois, un bidon de contenance un peu supérieure n’eut pas déplu. En évolution plus tranquille, l'ordinateur avouait 5,8 unités… De quoi battre la campagne avec férocité.

Le réservoir offre 14 litres de capacité de carburant
Le réservoir offre 14 litres de capacité de carburant

L'essai en vidéo

Conclusion

Difficile de ne pas vouloir comparer la Suzuki GSX-8S à sa rivale naturellement désignée bien que dévoilée plus tardivement. Le frelon ne trouvera pas en la Suz’ une prédatrice supérieure. Du moins, pas sur tous les terrains. Quand la zone d’action se fait plus serrée, la cyber chauve-souris fera valoir une mécanique disponible et surtout un train directeur plus qualitatif. Moins incisive en mécanique dans le haut du compte-tour, la Suzuki GSX-8S manque également un peu d’agressivité tarifaire placée à 8 899 €.

La Suzuki GSX-8S 2023
La Suzuki GSX-8S 2023

Bien que la CB750 Hornet vienne de passer à 7 999 € (+200), la Honda est un insecte dynamique aux évolutions légères. Comptez néanmoins encore 285 € pour l’équiper du shifter... Mais les deux Japonaises devraient faire perdre le flegme de l’Anglaise Triumph Trident 660. Moins naturelle, moins coupleuse, exigeant 8 695 €, la Britannique compte sur une élégance mécanique et esthétique affirmée. Autre victime potentielle, la Yamaha MT07 aura fort à faire pour convaincre ses soupirants de lui accorder les 7 999 € qu’elle demande (7 599 € en version Pure). BMW F900R à 9.190 € et Aprilia Tuono 660 à 10.599 € sont aussi au menu de la nouveauté.

Efficace, séduisante, la Suzuki GSX-8S est un roadster performant, mais qui a un peu laissé le fight dans la street au profit de qualités d’instructeur remarquables. Moins démonstrative, elle est faite d’une autre étoffe, celle des héros en devenir. Ceux-là trouveront en la 8S une alliée de chaque sortie.

Points forts

  • Esthétique typée
  • Personnalité et disponibilité moteur
  • Train avant précis
  • Fourche de qualité
  • Partie-cycle efficace
  • Quickshifter up & down
  • Assistances électroniques
  • Ergonomie de l’écran TFT
  • Freinage puissant et modulable

Points faibles

  • Peps mécanique un peu juste
  • Pas de connecteur USB
  • Largeur jante arrière
  • Hydraulique arrière un poil libre
  • Périphériques moteur

La fiche technique de la Suzuki GSX-8S

Conditions d’essais

  • Itinéraire : routes sinueuses à revêtement variable, sec, humide
  • Météo : pluie, neige, de 0° à 14°C
  • Kilométrage de la moto : 200 km
  • Problème rencontré : ras

Commentaires

cricridu34

Autre point faible: un moteur vraiment immonde à regarder. Pourtant ça fait partie intégrante de l'esthétique d'une moto...
Et je n'ai pas compris ce passage: "L’ensemble repose sur un châssis treillis tubulaire acier, lié à des platines moulées sur laquelle la boucle arrière boulonnée au cadre principal."

06-04-2023 19:02 
horneteur

Heureusement qu'ils ont annoncé 4 litres au 100 disant faire mieux que la Honda. Quasi 9000 le Picasso, ça fait mal, surtout badgé Suz

06-04-2023 20:06 
Tagada_et_LongPif

L'esthétique moteur rappelle celle de Yamaha : des durits partout et dans tous les sens... Sans parler de la sonorité de scoubit.

La Hornet n'a pas trop de souci à se faire, bien que l'équipement de base de la Suz soit au dessus. Le quickshifter ? Pas sûr que les djeunz s'en soucient, y en n'a pas sur les machines de moto école, et à mon opinion on s'en passe très bien. Vaudrait mieux des suspates réglables...

06-04-2023 21:46 
alsy49

mais un avantage:le hublot pour voir le niveau d'huile;la hornet est repassée au dripstick comme au moyen age

06-04-2023 22:49 
alsy49

la suzuki a un hublot pour vérifier le niveau d'huile ,la hornet avec son dripstick est un peu vieillote dans ce domaine

06-04-2023 22:51 
tommoto24

N'oublions pas que les 2 concurrentes ont été développées en même temps. Donc, cette fois, Honda a gagné. Il était impossible à Suzuki de rectifier le tir. Honda a réussi un truc dingue en sortant une moto bardée d'électronique, 100 cc et 20 ch de plus qu'une légère MT 07 qui n'a d'électronique que l'ABS obligatoire.

Je suis certain que le prochain roadster Yamaha ou Kawasaki surpasseront les Honde et Suzuki.

07-04-2023 03:55 
kanaé

On trouve la honda trop consensuelle au niveau du look.
Suzuki à osé...Ben je préfères la honda. Entre le tarif et l'efficacité globale qui parait un poil en dessous de la hornet, ce n'est pas gagné pour suzuki.

07-04-2023 06:48 
Jeannot

C’est dommage parce qu’en se concentrant sur le train avant et en proposant une moto pas trop agile (car ce n’est pas forcément une qualité, je préfère une moto que j’accompagne plutôt qu’une qui y va toute seule), il y avait moyen de se démarquer. Un peu trop tard, un peu trop chère.

07-04-2023 07:53 
waboo

Dans la vraie vie, pas sur que la Suz' soit à la traine. Surtout sur du sinueux et de la route à chèvre (qui se généralise en france...)

Mais dommage que Suz' n'ai pas choisi des profils de cames plus pointu, surtout vu la compression moteur de fou ! Il y avait de quoi dézinguer le marché en offrant 15 ch et plus de peps à 8/9 000.

Reste que géométrie/train avant et matériau sont au crédit de la 8S. Une bonne fourche et un train directeur précis me semble plus important que 10 ch.

07-04-2023 09:15 
waboo

Citation
cricridu34
Et je n'ai pas compris ce passage: "L’ensemble repose sur un châssis treillis tubulaire acier, lié à des platines moulées sur laquelle la boucle arrière boulonnée au cadre principal."

L’ensemble repose sur un châssis treillis tubulaire acier, lié à des platines moulées sur laquelle la boucle arrière est boulonnée.

Sorry, un peu rapide.
On corrige.

07-04-2023 09:23 
DRF

J'irais essayer la s8, mais l'essai de 2h de la hornet m'a enchanté, c'est simple, y'a rien à jeter, et même sur routes pourries elle tient son cap sans se désunir, la suz avec son prix et ses 10ch de moins part avec un sacré handicap sur ce créneau ultra disputé. En plus la hornet a un moteur de caractère juste comme on aime. Elle a le cul entre deux chaises cette s8.

07-04-2023 10:25 
eriko

Par contre il faudra voir la consommation.En ce moment en rodage entre 4000 et 5000 tours je suis à 5,6 litres de moyenne avec la Hornet!

07-04-2023 10:33 
fift

C'est vrai que ça semble élevé pour ce type de moto, surtout sur un rythme de rodage. A titre de comparaison, je suis à une moyenne de 6 L/100 avec la Panigale V2 en rythme "normal" (même si la consommation est surprenamment stable quel que soit le ryhtme ou les routes).

07-04-2023 10:46 
Virgil

Même à un rythme de rodage, en période de rodage un moteur consommera un peu plus...

07-04-2023 13:07 
l'haricot

Citation
Tagada_et_LongPif
Le quickshifter ? Pas sûr que les djeunz s'en soucient, y en n'a pas sur les machines de moto école, et à mon opinion on s'en passe très bien. Vaudrait mieux des suspates réglables...

Détrompe-toi. Les "futurs-vieux-cons" adooooorent ce bidule qui fait faire un "prout" à leur moto au passage des vitesses. Et en même temps, ils tirent à boulet rouge sur le DCT, va comprendre....

J'aime bien la tronche de cette bandit 800, mais j'aime encore mieux le look CB500 de la hornet. J'avais tiqué sur la commande de valve sur l'échappement de la honda (beurk), mais suz' a réussi à faire pire avec son pot moche pré-rouillé.

Là, à chaud, la gsx8 est morte-née ; plus chère pour moins bien. Dans cette catégorie, si le moulbif te file pas la banane, c'est loupé. Maintenant, y arien de plus beau que ce qui plait, alors si ceux qui l'aime ont le budget, faut surtout pas hésiter.feu

07-04-2023 13:49 
ludo51

Moi , ce que je constate , c'est qu'il n'y a plus que 900 ¤ de différence entre une Suzuki GSX8S et 0 (zéro) pour la Honda Hornet , avec une Royal Enfield 650 Continental GT ...
Les japonais ont fait (et font encore) de gros progrès sur leurs tarifs , compte tenu de l'équipement de base et du reste ...Et les indiens font de beaux bénéfices à mon avis ...

07-04-2023 13:56 
Reset

10 kgs de plus que la Hornet pour 10ch de moins, le tour pour 900¤ de plus.

Hum :/

07-04-2023 15:54 
Meuldor

Je la trouve canon mais j’ai bien peur que ce soit un boulet.

07-04-2023 18:27 
Coolapix

Le look façon Katamoche, j’accroche pas trop. M’enfin, il en faut pour tout le monde ✌

07-04-2023 18:36 
Xavier 08

Malgré mon acquisition récente de mon Hornet
J'irai essayer la suz en concession curieux de voir mes impressions a chaud
C'est vrais
La hornet est un gros CB 500
J'avais hésité
Mais quand je l'ai vu en vrai,je la trouvais plus belle qu'en photo
Car la première fois que je l'ai vu
Je suis pas tomber de mon canapé
Donc
Pour la Suz
Je la trouve sympa
Mais
A voir en vrai et a essayé

07-04-2023 20:44 
eriko

Essayer la suz pour mieux se convaincre que la hornet est meilleure ?
J'ai déjà fait ça.Mais maintenant je suis trop paresseux...

07-04-2023 23:18 
Desmololo

J'ai l'impression que les journalistes semblent déçus du modèle mais ne veulent pas être trop durs pour une fois que Suzuki sort une réelle nouveauté.
J'irai l'essayer mais l'essai ne rend pas impatient.
Je la trouve chère, elle est plus lourde, moins puissante et pas mieux équipée qu'une Hornet. Suzuki n'a pas vu venir Honda et sa Hornet.
Je rappelle qu'Honda garantit 5 ans ses motos! (2ans pour Suzuki)
J'attends aussi l'essai de la 800NK (garantie 5 ans aussi) qui me plaît avec une fourche KYB comme la 8S mais réglable, une injection Bosch, des freins JJuan, un moteur de la 790 duke plus puissant que la 8S et un poids en dessous de la 8S. Enfin et surtout son prix que j'espère en dessous de la Hornet.

08-04-2023 10:23 
Encarta98

Non ! Non non non ! Y'en a marre !
Je veux un pas un Gsxs 8 avec ces phares dégueulasses, je veux un SV 8 ! Un SV de 799 cm3, de 88 chevaux avec 8 mkg de couple.
Un beau phare rond à led à l'avant, une belle selle capable de recevoir un passager à l'arrière, un beau treillis tubulaire comme sur le SV 650. Une moto du quotidien, capable d'enquiller les bornes mais avec du couple à bas régime.

Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir 100 cv ou plus. J'ai un f800r bridé à 48 chevaux, 7.1 mkg de couple à 3 500 tours minutes, et en seconde je peux m'arracher les bras si je tourne trop brutalement la poignée. Quand on ne va pas sur circuit je ne comprends pas l'intérêt de réclamer plus de puissance. Qui pousse à 10 000 tours minutes pour aller au boulot, ou même se balader ?
Je préfère largement moins de puissance mais disponible plus tôt.
Non le problème de cette moto c'est pas sa puissance, c'est sa TRONCHE !!!

08-04-2023 15:39 
Coolapix

Et c’est peut-être surtout ce bleu Stabylo qui est moche….

09-04-2023 07:56 
pierre.30

ils sont trop fort chez suzuki, la ou les autres emmène les journalistes en sicile, au sud de l'espagne voire en afrique du sud pour essayer les motos, eu les emmène dans les gorge du verdon a 800 m d'altitude en mars avec une température proche de zéro. C'est sur les pneus ont moins de grip.

09-04-2023 08:00 
Picabia

Au moins on essaie la moto dans des conditions réelles et pas sur un terrain sec à souhait, c'est là que l'on perçoit les défauts de la moto. De toute façon les pneus origine sont souvent de la moyenne qualité. Il vaut mieux une fourche non réglable qu'une mauvaise bidouille sur une réglable et apparemment l'accord avant-arrière semble bon.
La puissance, tarte à la crème, c'est comment elle est délivrée et comment on la passe au sol qui est important.
Ensuite c'est l'hypocrisie de certains internautes qui dézinguaient la Hornet et maintenant l'adule, ça me fait doucement marrer.
Elle a son physique mais au moins elle est cohérente, après on aime et on on n'aime pas et bien moi un vieux con, j'aime bien, comme quoi on peut changer.
A choisir entre la Honda et la Suzuki, je prends la suz

09-04-2023 13:34 
eriko

Le problème pour cette suz et d'autres concurrentes plus chères (kawa 900)
C'est que même à 9000 ou 9500 euros la 750 hornet resterait pour beaucoup une option possible.

10-04-2023 04:35 
Elunnia

l'esthetique des catalyseurs c'est de pire en pire... les gros rivets soudés là, qui valide? on est passé des silencieux bazooka à un catalyseurs qui ressemble à l'epaulette d'un Space Marine.

11-04-2023 09:26 
coxecab

Bon d abord l essai c est pas comme j ai pu lire dans les gorges du verdon.. les photos sont prises sur la route qui mêne a greolieres les neiges en partant de Greolieres village plus bas dans l arrière pays de Grasse .. c est juste magnifique .. (c est chez moi..et mon terrain de jeu bien sûr ) … d ailleurs en poussant un poil plus loin en allant vers Thorencs il y a un plateau .. une longue plaine avec une rare et longue ligne droite… suffisamment déformée pour evaluer le châssis a donf .. au cas ou..!! Mais a donf vous ne verrez pas derrière les clotures le parc a Bisons . ni les sangliers clopinant traversant la route.. gaff..!
sinon ces routes effectivement sont des vrais tests quasi toutes saisons.. et ce sont aussi celles du rallye de monte carlo avec le col de bleyne …. Cool !
Cette Suzuki me paraît bien née homogène bien fini un bon châssis un moteur disponible la ou il faut .. reste les pneus et un peu cher face a la concurrence ..
J irai l essayer et une petite reprise pourrait me tenter .. et puis j aime le bleu.. comme le ciel et la mer d ici ..

11-04-2023 10:19 
Mister

Citation
Encarta98
Non ! Non non non ! Y'en a marre !
Je veux un pas un Gsxs 8 avec ces phares dégueulasses, je veux un SV 8 ! Un SV de 799 cm3, de 88 chevaux avec 8 mkg de couple.
Un beau phare rond à led à l'avant, une belle selle capable de recevoir un passager à l'arrière, un beau treillis tubulaire comme sur le SV 650. Une moto du quotidien, capable d'enquiller les bornes mais avec du couple à bas régime.

Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir 100 cv ou plus. J'ai un f800r bridé à 48 chevaux, 7.1 mkg de couple à 3 500 tours minutes, et en seconde je peux m'arracher les bras si je tourne trop brutalement la poignée. Quand on ne va pas sur circuit je ne comprends pas l'intérêt de réclamer plus de puissance. Qui pousse à 10 000 tours minutes pour aller au boulot, ou même se balader ?
Je préfère largement moins de puissance mais disponible plus tôt.
Non le problème de cette moto c'est pas sa puissance, c'est sa TRONCHE !!!

Tellement d’accord… Sur tout. J’ai eu également une F800R (2019 d’occasion) comme première moto. Quel régal par rapport à la concurrence !! Le confort, le duo, le couple, l’équipement… Et mes premiers Roadtrip en duo.
Mais une hypothétique SV800 à phare rond (éventuellement équipée d’une petite tête de fourche comme sur la SV650X, pour le style) avec du couple, une selle pour deux et un beau cadre treillis aurait eu tellement de charme.
Je te rejoins également sur la puissance. Toujours plus, toujours plus inexploitable dans la vraie vie. J’ai testé des deux roues avioniques… Mais dans ce monde de répression, qui va très certainement se durcir, je prends tellement plus de plaisir à rouler sur une moto qui a du couple et du caractère. Une Guzzi V7 Spécial ?

20-04-2023 06:30 
JPR80

Cette moto semble être une alternative intéressante aux autres roadsters, niveau look kawa et Yamaha ne font pas mieux ou font aussi moche (chacun jugera), je crains juste que face à une Hornet moins manga (look), plus légère, moins chère et plus pétillante au quotidien, ça soit compliqué pour elle. L'avenir nous le dira!

21-04-2023 16:19 
Encarta98

Mais une hypothétique SV800 à phare rond (éventuellement équipée d’une petite tête de fourche comme sur la SV650X, pour le style) avec du couple, une selle pour deux et un beau cadre treillis aurait eu tellement de charme.

+1 C'est vrai qu'elle était pas mal cette petite tête de fourche.
Au moins ça changeait de ce qui se faisait parce que là les roadsters KTM, Suzuki ou Yamaha ils ont tous peu ou proue cette même tronche de frelon robot power ranger.

J'ai eu un SV récent avec le cadre rouge et le réservoir blanc. Un copain fan de Ducati me disait qu'elle faisait plus Monster que les Monster actuels... Suzuki aurait pu voler la vedette en reproposant une évolution.
Ou bien en inscrivant cette nouvelle GSX dans la lignée des Bandits. Mais dans ce cas il aurait fallu plus de confort et moins d'électronique.

22-04-2023 11:34 
l'haricot

Citation
l'haricot
J'avais tiqué sur la commande de valve sur l'échappement de la honda (beurk),

Oups, c'est la rondelle de la vis de fixation de l'échappement. Pas de valve sur la Honda, donc. C'est pas beau pour autant....

24-04-2023 15:44 
alain81

Trop chère, trop lourde, phares avant très très moches, moteur pas assez puissant ni fun ...

Pour ma part, la Hornet (que j'ai essayée) sans hésiter.

Pourtant je suis pas spécialement fan de la marque Honda et j'ai toujours bien aimé les Suzuki.

25-04-2023 20:37 
jojooo

[www.youtube.com]

Ci-dessus un lien avec un comparo (avec entre autres les hornet 750 et 600, et la SV650).
A 47:40, l'épreuve chrono de la route en duo, qui correspond - à mon sens et par rapport aux autres "épreuves" du comparo - à un certain réalisme de l'utilisation de la moto.
La soit disant vieillissante SV650 (73 cv) termine avec le meilleur chrono, suivi de la Hornet 750 (92 cv).
Comme quoi un moteur ne fait pas tout, contrairement à un ensemble homogène !
A votre avis, la GSX-8S aurait fait encore mieux ?

02-05-2023 17:11 
Encarta98

C'est impressionnant ce SV 650. Le machin a 20 ans et il ne se laisse absolument pas déboulonner dans le classement. Si ce n'étaient les finitions sommaires et le confort spartiate je repartirai certainement dessus en prochaine moto. Oui "un ensemble homogène", tu as tout à fait raison.
Et qui peut se targuer d'emmener cette "petite bécane" dans ses retranchements ? Pas beaucoup de conducteurs ordinaires j'imagine...

06-05-2023 20:19 
flogibbons

Je viens d'aller essayer cette suz juste après de la hornet, je vous livre donc MON avis, rien de plus rien de moins.
Moi,jai clairement préféré la suzuki, elle correspond très bien à ma philosophie, et ce qui semble être des points positifs pour la majorité concernant la honda, ne l'est pas pour moi.
La hornet est plus vive, plus nerveuse, plus joueuse, plus fun...Tout ça perso ça va 1/4 d'heure après ça me fatigue.

Merci à Suzuki pour cette moto sérieuse mais pas austère, déjà moi je la trouve sublime surtout en blanc, la connexion poignée roue arrière est géniale en B,le moteur a du coffre mais il est doux, rond, bien rempli et dosable.
C'est un super compagnon, le freinage est bien calibré ça mord de suite et ça reste dosable et progressif, merci le train avant top et l'empatement long qui la rendent impériale.
Il n'y a que l'amortisseur qui, c'est vrai, manque de retenue hydraulique, vu le tarif suzuki aurait dû y intégrer un réglage afin d'y remédier, dommage pour ça.
Allez, je rêve de la même moto carénée façon F800GT...On ne sait jamais...

08-05-2023 10:47 
eriko

Dans le dernier Comparo moto journal,la 790 KTM est 1er,la suz gsx-8s 2e,
La Hornet 3e!
M'étonne pas:Il y'a 3 mois la Hornet faisait peur à tout le monde .
Maintenant,au train ou va cette presse vous verrez des comparos où elle finira 6 ou 7e!
Notez que ces essais feront pas exploser les ventes de la suz et de la KTM, mais au moins elles boiront pas complètement la tasse...
Ce qui est le but de la manip.

19-05-2023 23:33 
coxecab

L essayer .. c est l adopter.. qui ki kritic ici l a vraiment essayée .. ça cause ça cause et ça comprends rien . C est pénible .. partez rouler avec comparez et restez pragmatique

31-12-2023 12:37 
Oyomanouille

Essayée samedi mais en A2 helas...

Très bonne gestion des gaz au ralenti, important pour moi.

En revanche j'ai perçu de grosses vibrations vers 5-6000, le bridage A2 peut-être?

Egalement je m'interroge sur la consommation réelle, elle est annonçee pour 4,1L je crois. Les valeurs que j'ai vu sur spiritmonitor font un peu peur (5,8L)...

21-10-2024 12:08 
toto13

Franchement c'est pourri ces twin parallèles.. les vibrations c'est rédhibitoire pour moi


Je préfère descendre en cylindré et repartir sur une SV650 avec son vieux moteur bi en V ou L je sais plus,

21-10-2024 20:28 
Oyomanouille

Le SV650 vibre egalement pas mal je crois.

Et là je me demande si ce n'est pas le bridage qui fait cela ...

21-10-2024 21:19 
toto13

J'ai eu ce moteur en 2005 dans son ancienne version (à peine différente), il ne vibre pas, sauf à demander du couple à très bas régime en dehors des 3 premiers rapports

Le truc il a presque 30 ans de conception puisqu'il sortait déjà sur les sv650 à carbu avant 2000

Aujourd'hui, on a des twin parallèles uniquement parce qu'ils coûtent moins cher à parfaire et qu'il ya quelque kilos à gagner (une poignée)

21-10-2024 23:05 
inextenza

Tous les twins vibrent. Il faut retourner sur un 4 en ligne si c'est si gênant! Car, même si je n'ai pas essayé ce bloc, les twin en ligne ne me paraissent pas plus vibrants que les V ou les L.
Autre avantage du twin en ligne: la maintenance est plus simple, surtout dans les hauts kilométrage (une seule chaine, seulement 2 AAC. Sans parler de l'accessibilité du cylindre arrière, j'espère que c'est facile sur la SV car parfois c'est une torture)

22-10-2024 12:06 
Oyomanouille

La hornet ne m'a pas du tout fait cette impression, d'oû ma remarque.
Je n'ai jamais rien conduit d'autre que des mono (RE) et des bi en ligne Honda, donc là je parles vraiment de vibrations parasites assez gênantes.

22-10-2024 12:14 
elbowz

Citation
toto13
Je préfère descendre en cylindré et repartir sur une SV650 avec son vieux moteur bi en V ou L je sais plus,

C’est vrai qu’une SV ça vibre pas d’un poil et ça cogne absolument pas quand tu ouvres un peu les gaz.

Sinon, ces « twins parallèles pourris » existent entre autre pour leur faciliter d’utilisation comparé aux moteurs en V, beaucoup plus faciles pour les débutants.

22-10-2024 12:21 
toto13

Citation
inextenza
Tous les twins vibrent. Il faut retourner sur un 4 en ligne si c'est si gênant! Car, même si je n'ai pas essayé ce bloc, les twin en ligne ne me paraissent pas plus vibrants que les V ou les L.
Autre avantage du twin en ligne: la maintenance est plus simple, surtout dans les hauts kilométrage (une seule chaine, seulement 2 AAC. Sans parler de l'accessibilité du cylindre arrière, j'espère que c'est facile sur la SV car parfois c'est une torture)

Non.. un bi en V ou L avec une injection réglée est aussi lisse qu'un 4. Déjà eu l'expérience sur le V Suzuki, y compris dans la version sur Gladuis. Et aujourd'hui j'ai le Rotax 1000 v60 qui lui est presque aussi doux qu'une électrique

J'ai jamais retrouvé ça sur les bi parallèle

Par contre en effet, c'est la merde question maintenance.

J'ai pas encore essayé le 800 Suzuki, mais pour un bloc de conception de 2021-2022 à vue de nez, le fait de lire dans la presse la présence des vibrations, c'est très décevant

22-10-2024 12:47 
vaidd

Citation
inextenza
Tous les twins vibrent. Il faut retourner sur un 4 en ligne si c'est si gênant

Et encore, il y a des 4 en ligne qui vibrent aussi, genre la S1000R.

22-10-2024 12:51 
toto13

Citation
elbowz


Sinon, ces « twins parallèles pourris » existent entre autre pour leur faciliter d’utilisation comparé aux moteurs en V, beaucoup plus faciles pour les débutants.

Ha ok, original. Mais sur quel principe physique/mécanique ?

J'ai passé mon permis avec des Gladuis, qui ne cognait pas, ni de vibrait par ailleurs, et dans mes souvenirs c'était un roadster facile par rapport aux mt07

22-10-2024 12:54 
Oyomanouille

Citation
toto13
Citation
inextenza

J'ai pas encore essayé le 800 Suzuki, mais pour un bloc de conception de 2021-2022 à vue de nez, le fait de lire dans la presse la présence des vibrations, c'est très décevant

La presse en a parlé qqpart?
Moi je n'ai rien lu de tel, d'oû mon etonnement lors de l'essai. J'etais chaud pour acheter la moto en plus.

22-10-2024 13:21 
toto13

Citation
Oyomanouille

La presse en a parlé qqpart?
Moi je n'ai rien lu de tel, d'oû mon etonnement lors de l'essai. J'etais chaud pour acheter la moto en plus.

"vstrom 800 vibrations" dans google. A lire dans dans les 10-15 premières résultats

Cela étant, ça semble pas être un cauchemar, mais quand c'est souligné plusieurs fois dans les remontés de diverses sources, on se dit que c'est peut-être un trait de cette architecture moteur, plus qu'une avarie d'AFR sur certaines plages de régimes localisés

tout ça est un mélange de subjectivité et d'expérience. Si la moto t'a paru smooth à l'essai, bien je j'achèterai si toutes les autres cases sont cochées

Pour moi c'est rédhibitoire.

22-10-2024 13:48 
Oyomanouille

C'est redhibitoire de mon côté également, surtout que la hornet m'a beaucoup plut donc je parturais plutôt sur celle-là je pense...

22-10-2024 13:54 
inextenza

Citation
toto13
Citation
inextenza
Tous les twins vibrent. Il faut retourner sur un 4 en ligne si c'est si gênant!

Non.. un bi en V ou L avec une injection réglée est aussi lisse qu'un 4. Déjà eu l'expérience sur le V Suzuki, y compris dans la version sur Gladuis. Et aujourd'hui j'ai le Rotax 1000 v60 qui lui est presque aussi doux qu'une électrique

J'ai jamais retrouvé ça sur les bi parallèle

Bah à l'occase essaie un 1000CBR ou un Ninja 1000SX pour te rappeler... même si effectivement j'ai le souvenir d'une RSV au twin très lisse (note: le 990 LC8 n'était pas non plus un marteau piqueur). Mais tout de même pas aussi doux et onctueux qu'un 4 en ligne clin d'oeil

22-10-2024 15:09 
jihel

Entretients tous les 6000 km d'après la notice :(

26-10-2024 15:20 
fift

Honnêtement, techniquement parlant, je ne comprends pas en quoi un bi en V vibrerait moins (ou plus) qu’un bi en ligne.
Ça dépend de tellement d’autres critères (calage du vilo, rapport alésage-course, dimensionnement du disque d’équilibrage, positionnement du moteur dans le cadre, emplacement des points de fixation, …) que je doute qu’on arrive vraiment à savoir l’impact de l’alignement des cylindres.


Pour donner un contre-exemple, comparez donc un Monster 620 (bi en L) et une CB500 (bi en ligne) de la même époque …

27-10-2024 20:02 
toto13

Bien par exemple sur le bi à plat, les acyclismes s'annulent

Sur un Bi en v ou L c'est un peu pareil

Sur un 4 en ligne, il ay suffisamment de cylindres pour gommer les acyclismes (je me rappelle plus le terme exact)

Sur un by en L, le calage à 270 semble pallier au PB car le bloc Honda 750 (NC etc..) est assez lice.

Mais le reste sur marché c'est tpas le cas

27-10-2024 20:09 
inextenza

Toto13, (note: la NC est bien en ligne, pas en L clin d'oeil ) mon 660 est un contre-exemple dans ce cas. Il vibre, et pas qu'un peu passé 6000tpm. Ce n'est pas désagréable, juste ça brouille les retros. Donc non, le calage à angle droit ne pallie rien du tout coté vibrations.
Par contre, pour souligner ce que Fift a écrit, le moteur est "porteur", dans le sens où il n'y a pas de cadre autour de lui pouvant amortir quoique ce soit de son fonctionnement (le morceau de cadre au dessus du moteur ne sert que à créer la colonne de direction et à attacher la mini boucle arrière, tout le reste est directement attaché aux carters) notamment l'admission d'air qui fait office d'araignée clin d'oeil

28-10-2024 09:38 
 

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