Nouveautés : plate-forme Triumph Bonneville
Bonnie-fication and Triumph save the Twin : Bonneville, Thruxton et StreetTwin
La nouvelle plateforme et gamme classic du constructeur britannique
La mode est au classic comme une martingale pour faire des ventes, assistée par des événements depuis le Wheels and Waves jusqu'au Bike Shed emblématique à Paris.
Alors que certaines marques ont lancé des modèles purs produits du marketing, Triumph revisite la Bonneville, mais avec une vraie légitimité pour la marque anglaise depuis l'après guerre.
5 modèles, 3 motorisations, des dizaines de possibilités
Loin de revoir son modèle classic emblématique, la marque à l'Union Flag lance une gamme complète avec 5 modèles et trois motorisations, déclinables esthétiquement à l'infini avec de multiples kits. Objectif, proposer plus qu'une moto et plus qu'une gamme, avec une vraie plateforme propice aux transformations et aux personnalisations les plus diverses.
On aurait pu penser les motorisations proches des millésimes passés avec "juste" un nouvel emballage. Il n'en est rien. Le nouveau modèle 900 StreetTwin offre 18% de couple que l'ancien. La T100 devient T120 et le 1200 offre 54% de couple que l'ancien. Et la Thruxton offre pas moins de 62% de couple supplémentaire avec 112 Nm à 4950 tr/mn (contre 60Nm pour le millésime 2015). La Bonneville se décline en version Black et la Thruxton standard en Thruxton en version R et l'on a nos cinq modèles "de base".
Bref, Triumph est bien repartis d'une feuille blanche, ou plutôt est revenu aux sources de la Bonneville de 1959, la British Superbike... sans oublier les racines depuis la SpeedTwin de 1937, la Thunderbird de 1949 ou la Tiger110 de 1954. Un retour aux sources donc mais avec toutes les technologies actuelles avec l'ABS naturellement, mais aussi - et c'est nouveau - le Ride by Wire, le refroidissement liquide, un système de passage des vitesses facilité, une clef transpondeur et le Traction Control (débrayable). Même les pneus Pirelli/Metzeler avec leurs nouvelles tailles ont été conçus pour la moto. Pour les allergiques à la mécanique, on retiendra une réduction de 13% de la consommation.
Si le poids (non confirmé officiellement) est a priori en hausse, tous les modèles donnent une impression de légèreté une fois que l'on monte dessus. Les pilotes d'1,70 arriveront presque à avoir les pieds à terre grâce à une selle relativement fine. Mais c'est surtout cette impression de jouet au guidon qui est surprenant, y compris pour les 1200. Le son du Twin est juste enivrant et devient une mélodie quand on monte dans les tours... A l'arrêt. Puisque si on a pu les démarrer dans les "salons" du Bike Shed, l'essai est resté statique. Bref, vous l'avez compris. On a hâte de l'essayer à la rédaction.
Ma moto à mon image, rien qu'à moi
Avec 470 accessoires, la transformation est au bout du chéquier. Car quand certains brandissent des centaines d'accessoires, on pense à un catalogue de petites pièces qui finalement ne sont décelables que par le motard avertis. Triumph va plus loin pour passer du scrambler au sport rétro, de la bulle à la selle, en passant naturellement par le phare, les feux, les clignotants, les embouts de guidon et naturellement l'échappement, notamment avec le partenariat avec Vance et Hines.
Mais même dans leur version "stock" le souci du détail est à tous les coins de culasse, depuis la plaque 1200 sur le bas moteur au carters.
Des centaines de modèles Street Legal
La marque propose ainsi une moto personnelle et personnalisable mais surtout légale. Car tous les accessoires ont été homologués avec la moto. Et du coup, les petits clignos, les rétro en embouts de guidon, toutes les transformations interdites normalement conservent à la moto son caractère de "street legal" et l'assurance d'une revente facile et de l'absence d'ennui avec les forces parfois trop zélées de l'ordre. Finalement, Triumph a peut être trouvé la martingale... De quoi rendre possible les ventes prévisionnelles de 55.000 machines en 2016 ?
Moi à l'image de la moto, Classicwear
Triumph a toujours eu une ligne de vêtements au couleurs de la marque. On retrouve donc l'existant, enrichi, avec une gamme allant du t-shirt siglé Bonneville à la ceinture, en passant par le blouson ou le mug. Cela peut paraître "accessoire", mais termine d'offrir un univers complet, dans lequel le motard peut plonger.
Le tout va arriver rapidement puisque les premiers modèles sont sortis des usines. la StreetTwin arrivera dès janvier en concession et les autres modèles au printemps. Les motos seront visibles au prochain salon de la moto et le premier essai est prévu en décembre, à retrouver sur le Repaire dans quelque semaines donc. A noter que la Speedmaster et l'America restent au catalogue.
Toutes les infos sur les nouveautés
En attendant, visite et tour du propriétaire des modèles dans le lieu hype de Londres, au Bike Shed... privatisé à la gloire de la marque pour découvrir les 2 Bonneville de base, les 2 Thruxton et la StreetTwin. On y était. On bouillait d'impatience de vous faire partager notre enthousiasme. C'est aujourd'hui le cas avec la levée de l'embargo... qui nous a coûté.
Bonne visite...
Découvrir
Voir aussi : les plus belles photos de la gamme Bonneville au Bike Shed de Londres
Commentaires
Merci aux hipsters d'avoir des sous ! Hinckley a joué sa partoche comme ils le voulaient. Peu de motards pourront affirmer sans mentir que ces nouveautés sont dégueulasses.
28-10-2015 16:09V
J'attends quand même la Kronik a propos de Richard ;)
28-10-2015 16:10