Nouvelle-Zélande : Formalités administratives
On ne badine pas avec la douane
Située aux antipodes de la France, la Nouvelle-Zélande regorge de splendides étendues sauvages et somptueux paysages. Mais avant de pouvoir aller poser ses roues sur les chemins de l'archipel, il va déjà falloir entrer dans le pays.
Pour pouvoir visiter la Nouvelle-Zélande, il faut être en possession d'un passeport valide. Le Visa n'est quant à lui pas nécessaire pour les séjours de moins de trois mois sauf dans certains cas. Les étudiants, professeurs, journalistes, sportifs ou encore patients venant pour recevoir des soins médicaux doivent en obtenir un. A l'arrivée dans le pays il faut également être en possession d'un billet retour et pouvoir justifier que l'on dispose de ressources suffisantes pour la durée de son séjour. Il est par ailleurs interdit de travailler sans avoir obtenu au préalable un Work Permit ou un visa Working Holiday.
Depuis le 1er octobre 2019, les voyageurs exempts de visa doivent demander une autorisation de voyage électronique en ligne (ETA). La demande est validée sous 72 heures et s'applique également en cas de transit dans un aéroport. Une "taxe touristique et pour la préservation de la nature (IVL, International Visitor Conservation and Tourism Levy) a également été mise en place pour tous les voyageurs étrangers. Cette taxe doit être réglée soit au moment de la demande de l'ETA, soit pour celle du Visa.
Enfin, les ressortissants français âgés de 18 à 30 ans peuvent également faire une demande pour bénéficier du programme vacances-travail qui offre la possibilité d'exercer un emploi durant son séjour, d'une durée maximum d'un an, pour compléter ses finances.
Douanes
Comme chez son voisin australien, la Nouvelle-Zélande est assez stricte en matière douanière et les interdictions d'introduction de produits sont nombreuses. Mieux vaut donc faire attention pour éviter les complications et une copieuse amende lors du contrôle à l'arrivée. Parmi les produits strictement interdits on retrouve les fruits, légumes et champignons, fleurs et feuillages, miel, viandes aviaires et oeufs, emballages en paille et autres animaux vivants. Les autres types de denrées alimentaires doivent faire l'objet d'une déclaration obligatoire, on retrouve également les vêtements et matériels ayant été en contact avec des animaux ou utilisés à la campagne ou à la montagne. Pour faire simple, on évite tout ce qui est organique.
Les appareils électroniques ne sont pas exemptés d'inspections. Les agents sont ainsi en droit de réclamer les codes et mots de passe pour accéder au contenu des appareils. Un refus peut vous exposer à une amende de 5.000 dollars néozélandais et une interdiction d'entrée sur le territoire.
Conduire en Nouvelle-Zélande
L'accès à la conduite en Nouvelle-Zélande est nettement plus simple puisque le permis de conduire français est reconnu pour une durée d'un an s'il est accompagné d'un permis international ou d'une traduction certifiée. Au-delà, il faudra passer le permis local.
La location d'un véhicule peut se faire à partir de 21 ans. Particularité locale, l'assurance n'est pas obligatoire, mais il est donc conseillé d'opter pour une formule tous risques et de vérifier ce que couvre cette dernière. Si de nombreuses routes sont non asphaltées, les assurances ne couvrent pas toujours la conduite sur celles-ci. On n'oubliera pas non plus qu'ici la conduite se fait à gauche.
Santé
Comme pour tout séjour à l'étranger, il est fortement recommandé d'être couvert pour les frais médicaux et le rapatriement par une assurance ou une assistance. Aucune vaccination n'est obligatoire pour entrer sur le territoire, mais il est conseillé d'être à jour dans les vaccinations DTP et ROR, d'autant plus que la rougeole effectue un retour en force dans le pays, notamment à Auckland.
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