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Essai scooter Lambretta G350

Douceur historique

Monocylindre de 330 cm3, 25,8 ch, 26 Nm, refroidissement liquide, ABS, 6.999 euros

Si les vieux ennemis Lambretta et Vespa se partageaient autrefois la niche des scooters à coque porteuse en aluminium, seule la marque du groupe Piaggio avait jusque-là conservé cette architecture. Depuis que Lambretta a été repris, la marque entre dans une nouvelle dynamique, une nouvelle ère et elle renoue avec la tradition. Le G350 en est la preuve. Ce concurrent direct du GTS 300 HPE signe un retour aux sources remarqué, mais est-il remarquable pour autant ? Nous nous sommes rendus du côté de Cologne, en Allemagne, pour essayer le dernier de la marque italienne reprise par un groupe chinois. Et ce petit tour du monde virtuel ne nous a pas déçus.

Essai du scooter Lambretta G350
Essai du scooter Lambretta G350

Découverte

Le dessin du G350 est une réussite. À la fois évocateur, rétro et moderne, il mixe les matières tout en lorgnant sur un passé lointain. Allongée, la ligne est fluide, notamment au niveau de la coque arrière en aluminium. L’avant, aux arrêtes saillantes et bien plus découpé confère une touche nettement plus sportive et bien plus agréable en présence que sur les photos, tout en dégageant la roue avant de 12 pouces et sa fourche à double parallélogramme. Un dispositif différent de celui de la Vespa (monobras), donc, mais offrant une rigidité supérieure et une possibilité d’amortissement renforcée. Par contre, la roue semble flotter du côté où ne se trouve pas l'étrier de frein...

Le design de G350 est plutôt réussi
Le design de G350 est plutôt réussi

Si le plancher n’est pas plat, son relief limité permet de bien positionner les pieds et éventuellement d’empiéter sur son renflement, tandis que le vide-poche du tablier interne côtoie un petit crochet au design impeccable et le contacteur à clef, le tout se trouvant loin des genoux. Le luxe est là, jusque dans la simplicité du dispositif de mise en marche constituant autant une économie qu’un rappel. Au moins, on manipule aisément l’ouverture du coffre, qui se trouve être électrique et placée juste à côté. Les ouïes latérales répondent à la grille d’entrée d’air surplombant le garde-boue bec de canard fixé sur le tablier avant, tandis que l’on apprécie le traitement des matières. Il y a là un petit côté artisanal, suranné et quelque part surchargé de « Lambretta », que l’on retrouve écrit sur le moindre élément, bref, c’est une réussite qui sonne métallique et le fait sentir, sans complètement savoir-faire basculer dans un univers à la hauteur de son tarif, reflétant lui aussi une « petite » série. On s’amuse à chercher ce qui est en plastique et ce qui est en métal… Même si le guidon et son habillage ne laissent aucun doute quant à leur composition.

Avec son positionnement luxueux, le G350 mise essentiellement sur le métal
Avec son positionnement luxueux, le G350 mise essentiellement sur le métal

Côté motorisation, le G350 opte pour un bloc à simple cylindre et refroidissement liquide spécifique et de provenance non communiquée, mais assuré comme exclusif à la marque. Il affiche une puissance de 25,8 ch disponible à 7 500 tr/min et un couple de 26 Nm à 6 250 tr/min. Des valeurs tout à fait standard pour une cylindrée de 330 cm³ et une fois passée la norme Euro 5 plutôt restrictive. On joue donc sur le poids, affiché ici à 173 kg à vide en ordre de marche pour supplanter le Vespa dont la motorisation HPE de moindre cylindrée (278 cm3) et de moindre puissance (23,8 ch), est en retrait. Une fois encore, jouant sur le détail d’une étiquette pour signifier une production spéciale. Lambretta souhaite en imposer et joue donc sur la fiche technique. On apprécie au passage l’équipement de série, complet et la selle de belle facture. L’optique avant à LED est agréable à voir, tandis que l’on observe avec circonspection les commandes à la main ou encore les petits rétroviseurs. Chevauchons ce drôle d’engin, assurément charmant et intrigant.

Le monocylindre de 330 cm3 délivre 25,8 ch et 26 Nm
Le monocylindre de 330 cm3 délivre 25,8 ch et 26 Nm

En selle

Les poignées de guidon sont curieuses à prendre en mains. Non par leur emplacement, agréable en hauteur comme en largeur, avec une position droite et tombante des bras, mais par leur forme irrégulière autant que leur diamètre donne l’impression d’écarter les doigts et ni leur motif ni leur texture ne semblent agréables. Pourtant, même des gants fins s’y font rapidement. On oublie. Plus vite du moins que la disposition et le toucher des commandes, plus esthétiques que réellement agréables, mais une fois encore capables de se faire oublier. À droite, le commodo affiche un bouton mode inutile en roulant et activant simplement le petit écran digital contenu par l’habillage de guidon.

Les commandes sont très jolies, mais leur ergonomie n'est pas optimale
Les commandes sont très jolies, mais leur ergonomie n'est pas optimale

Couleur, animé lors de la mise de contact et prodiguant un message sympathique, la marque vise juste pour ce qui est de cultiver une image et se rapprocher de sa clientèle, nouvelle ou historique (les années 60 sont loin…).

Le compteur est complet et plutôt bien organisé. Il propose un compte tours dans sa partie supérieure, une montre, une indication de la charge de la batterie, des témoins moteurs, la vitesse, un accès aux trips (journalier et totalisateur), sans oublier une utile jauge à essence et une jauge de température moteur. Le tout est souligné par les indicateurs lumineux de rigueur. Enfin, notons un symbole Bluetooth pour signifier la possibilité de connecter un smartphone et bénéficier d’un infodivertissement (connexion non testée). Sans oublier un démarrage codé constituant un premier rempart contre le vol. L’instrumentation est petite, légèrement inclinée, mais lisible et agréable autant que discrète. On dirait que ce qui compte, c’est la route devant soi.

Lambretta mise sur la technologie avec un compteur TFT couleur
Lambretta mise sur la technologie avec un compteur TFT couleur

La position de conduite est compacte et il n’y a que peu de latitude pour déplacer les pieds, mais la selle offre un peu plus de place et une possibilité de recul, là encore limité par le petit renfort délimitant l’assise passager. Discret entre les mains, si ce n’est sa couleur, toujours relevée (ici en roue ou en blanc), le G350 apporte une impression de simplicité sophistiquée et recherchée.

La hauteur de selle (790 mm) n’est pas excessive, mais le plancher est droit et l’arcade de selle assez large. Ils imposent tous deux d’écarter les jambes pour poser pieds par terre, sans qu’on ne soit à la peine pour retenir un scooter bien équilibré. Certes il semble assez lourd, mais on le maîtrise avec facilité une fois assis. Rapidement, on se rend compte que les rétroviseurs sont une fois de plus symboliques, une marque de fabrique chez Lambretta, qui opte pour de petits éléments ronds et vibrants. Dernier point, les jambes sont bien placées et confortablement installées, cela se confirme. Un très bon point, quand bien même ce G350 se veut plus urbain qu’autre chose, en l’absence de réelle protection du pilote, lequel se retrouve avec le buste particulièrement exposé au vent.

La hauteur de selle du G350 est de 790 mm
La hauteur de selle du G350 est de 790 mm

Contact

Simple à démarrer, la nouveauté 2024 de la marque est fort sympathique de moteur. Les vibrations sont contenues au ralenti, tandis que l’on apprécie une fois encore la possibilité d’exploiter l’écran. À l’arrêt, il est possible d’accéder à la liste des diverses fonctionnalités et réglages, mais l’absence de contrôle de traction comme la seule présence d’un ABS traditionnel et de qualité n’offrent pas de grande latitude de réglage. Par contre, il faudra en passer par là pour réinitialiser les informations de voyage (trip). Discret, l’échappement rappelle que le moteur n’a que peu de kilomètres, tandis que l’on fait agréablement ronronner le moteur. La transmission ne demande qu’à lancer le G sur les routes.

Les vibrations restent contenues et le silencieux discret
Les vibrations restent contenues et le silencieux discret

En ville

Douceur. C’est le maître mot à bord. Les accélérations sont bien présentes, mais sans vivacité, faisant apparaître un côté très civilisé et pour tout dire GT dans le comportement. Certes le poids à emmener n’est pas négligeable pour la cavalerie mise à disposition, mais on devine que les impressions sont trompeuses. La douceur cache une force et une présence du moteur et surtout une accélération linéaire une fois le moteur lancé et les 20 km/h dépassés. Si le poids grève les accélérations, il a l’avantage de poser agréablement le G350 sur ses pneumatiques. Surtout, la fourche apparaît d’une douceur redoutable et aussi prompte à absorber toute épreuve qu’à assurer un guidage précis. Voici l’un des gros points forts de ce scooter. D’autant plus que le rayon de braquage est petit, laissant faire demi-tour de manière rapide et dans un espace réduit, le tout sur un filet de gaz. Suffisamment étroit, dépourvu d’appendices dépassant, sauf peut être l’ergot de béquille centrale, le Lambretta nouvelle génération s’emmène à loisir et en toute simplicité.

Le Lambretta G350 se révèle très doux à l'usage
Le Lambretta G350 se révèle très doux à l'usage

Autoroute

Si vous n’avez crainte de prendre de l’air dans le casque et sur le torse, alors l’autoroute est tout à fait envisageable à bord. D’une part, le moteur permet d’atteindre rapidement les 90 puis 120 km/h, avant de monter plus lentement en vitesse après 130 km/h. Un sursaut d’orgueil plus tard, il accroche sa vitesse maximum. Intéressant, il ne marque quasiment pas de pause dans sa lancée vers la vitesse maximale, mais infléchit son effort vers le haut du compte tours établissant une vitesse de pointe aux alentours de 145 à 150 km/h compteur selon nos estimations. Estimations ? Oui, le tour proposé par Lambretta lors de cette découverte du modèle ne nous a pas permis d’aller chercher le limiteur de régime, ni de prendre les Autobahn à vitesse illimitée. Une valeur atteinte après un petit moment à s’élancer et un léger palier avant la vitesse supra autoroutière. De fait, à la fois le faible kilométrage et les routes pratiquées ne nous ont pas permis d’en apprendre davantage, si ce n’est une bonne stabilité du train avant qui semble flotter sur le revêtement. Flotter ?

Atteignant sans mal les 120 km/h, le G350 demande un peu plus de temps pour se caler au légal autoroutier et peu ensuite gagner jusqu'à 15/20 km/h supplémentaires
Atteignant sans mal les 120 km/h, le G350 demande un peu plus de temps pour se caler au légal autoroutier et peu ensuite gagner jusqu'à 15/20 km/h supplémentaires

Oui, mais pas au sens « bouger », mais au sens « être particulièrement léger, souple et rassurant, presque nuageux dans le ressenti». Pour tout dire, c’est d’autant plus agréable que l’arrière assure également une bonne stabilité à « haute » vitesse.

Départementales

Les petites routes. Voici un endroit où le G350 aurait pu revendiquer un « T » supplémentaire et devenir GT350. De fait, il est à la fois onctueux et agréable de moteur comme de partie cycle. De quoi se faire une place sur les axes secondaires, quelle que soit la qualité de leur enrobé. L’amortissement brille par son niveau élevé de filtration sans que rien ne soit perdu en termes de rigueur ou de précision de trajectoire. Imperturbable, le 350 file à bonne allure et ne se laisse aucunement perturber par quoi que ce soit malgré la petitesse de ses roues. La qualité des pneumatiques est au rendez-vous. Elles complètent efficacement la suspension. De fait, un régal et un repos pour l’esprit, qui flâne volontiers derrière le guidon et permet de profiter de la vue dégagée et donc du paysage. Voici une invitation à la balade sur les petites routes à l’image de celles que nous prenons au travers des forêts denses. Dans le sinueux, le comportement est serein et l’on apprécie l’agrément général offert par le G350. Par contre, les jantes presque pleines, du moins peu ajourées sont apparues assez sensibles au vent latéral. L’esthétique travaillée aurait donc un petit effet de bord. Autre point, en comparaison avec son petit frère X300, le G350 est moins véloce au démarrage et il se fait distancer… Dommage au regard de sa cylindrée et de sa puissance supérieures.

La partie cycle est suffisamment rigoureuse pour offrir un bon agrément sur le réseau secondaire
La partie cycle est suffisamment rigoureuse pour offrir un bon agrément sur le réseau secondaire

Freinage

L’étrier avant à deux pistons ne joue assurément pas dans la surenchère visuelle ni dans la sportivité. Bien dimensionné, il offre un levier droit précis, progressif et souple, tandis que l’on apprécie une fois encore le comportement de la fourche évitant les plongées excessives et permettant un ralentissement contrôlé. Surtout, avec une bonne liaison au sol et un avant serein, l’ABS ne se déclenche quasiment jamais. Lorsque c’est le cas, il officie avec discrétion et permet de conserver une longueur d’arrêt raisonnable. La puissance est correcte et l’on actionne volontiers le levier gauche en complément ou lors des manœuvres de stabilisation. Le freinage n’est en effet pas couplé et il convient de doser manuellement. Ce qui se fait sans problème en ville comme sur route.

Le freinage se montre à la hauteur des performances du scooter
Le freinage se montre à la hauteur des performances du scooter

Confort

Plate visuellement, semblant peu épaisse, la selle reflète assez bien l’impression à bord : c’est bon sur une vingtaine de kilomètres, mais il faudra faire quelques concessions si l’on envisage plus de route, surtout si elle est droite ! La forme n’est pas en cause, elle est agréable, tout comme le rembourrage, mais la mobilité est limitée et tout dépend alors de la tolérance de votre fessier : sur l’avant en ville, histoire de se rapprocher de l’arcade la plus fine, sur l’arrière si l’on est grand ou en recherche de stabilité. Au milieu la plupart du temps, jambes fléchies à un peu plus de 90°permettant de trouver de bons appuis sur le marchepied antidérapant, on est bien aise. On apprécie en outre de pouvoir exploiter les repose-pieds arrière escamotables pour varier la position de conduite : l’arrière est étroit et le permet sans faute. Côté passager, justement, on est plutôt pas mal. Quand bien même les poignées de maintien sont sous l’arrière de la selle (en pente douce) et de petite taille, l’arceau invisible est bien positionné, correctement proportionné et agréable sous le gant. Quoi qu’il arrive, le moteur ne surprendra pas par ses accélérations et l’on pourrait fort bien vivre la Dolce Vita sur cette assise là en solo comme en duo.

La selle est plutôt confortable, mais la mobilité réduite peut nuire au confort
La selle est plutôt confortable, mais la mobilité réduite peut nuire au confort

Autre point appréciable jouant très favorablement sur le confort : la suspension, une fois encore. Elle offre une sensation de filtration prononcée et s’accommode plutôt bien d’une charge supplémentaire sans modifier la répartition du poids ni le comportement routier.

Consommation

Impossible d’évaluer l’appétit réel de notre G350. D’une part nous n’avons pas roulé assez longuement et d’autre part, nous ne sommes pas passés par la pompe.

Pratique

Dans le tablier interne, un vide-poche peu profond à deux compartiments profite d’une trousse à outils à droite, qui occupe tout l’espace, tandis qu’à gauche on imagine possible de faire tenir un smartphone que l’on alimenterait par la prise USB type-A qu’il contient. À noter la présence du loquet de déverrouillage mécanique de l’ouverture de selle, des fois que l’on manque de batterie ou que le dispositif soit inefficace. De fait, aucune échancrure n’est disponible dans la porte du compartiment, rendant le passage d’un câble difficile . Du coup, on envisagera volontiers d’utiliser le très original emplacement du second port USB, sous la selle et juste au-dessus de la charnière permettant l’ouverture du coffre. Sauf que là encore, on ne passe pas plus aisément un câble au niveau de l’étanchéité du coffre. Au moins on dispose de plus de place dans le compartiment : de quoi laisser en temps normal un casque de type Jet, mais pas un intégral, tandis qu’il reste encore de l’espace vide et moins profond dans la partie avant. Pas mal pour un scooter urbano GT : les roues de 12 pouces ont au moins cet avantage ! Attention au moment de remplir le réservoir, l’entrée se trouve proche du coffre…

Le G350 est capable d'accueillir un casque jet dans son coffre
Le G350 est capable d'accueillir un casque jet dans son coffre

Utile, on retrouve un basculeur permettant de passer en feux de détresse. Tous les scooters ne peuvent en dire autant. Pour ce qui est du transport de sac, on apprécie le crochet rétractable automatiquement (par ressort) que l’on trouve dans le support de selle. Combiné avec l’insert antidérapant du tunnel central, joliment paré de l’emblème de la marque, il permet de transporter aisément un sac entre les jambes tout en contribuant à l’esthétique générale de la machine. Une trouvaille astucieuse.

L'essai du scooter Lambretta G350 en vidéo

Conclusion

Fort sympathique, rigoureux pour la catégorie, mais surtout particulièrement sain et confortable au regard de ses caractéristiques, pourvu d’une identité visuelle forte et tranchée, le G350 de Lambretta ne manque pas d’arguments pour séduire. Quant à convaincre, la puissance de son moteur et la vitesse de pointe voulue suffisamment élevée pour lui ouvrir les barrières des péages d’autoroutes font de lui un GT urbain, ou urbano GT solide, au niveau de protection suffisant au regard de ce que l’on attend de lui : des balades en ville ou sur les départementales et la possibilité de faire un peu de grimpette sans trop peiner, en solo comme en duo. Les aspects pratiques multiples et multipliés sont autant de bonnes raisons de se pencher sur son cas, tandis que le tarif de 6 990 € a été choisi en fonction de sa concurrence la plus directe, proposant une prestation un poil plus luxueuse en termes de finition, notamment au niveau des commandes à la main, mais moins intéressante d’un point de vue dynamique. De fait, le Lambretta profite d’un train avant de qualité offrant un réel plus et se montrant particulièrement convaincant. Reste que la marque a encore beaucoup à faire pour rassurer, ne serait-ce que par son parcours historique chaotique, ses divers rachats et la nouveauté de cette proposition. Quoi qu’il arrive, la marque cultive petit à petit son image et elle le fait de manière agréable avec ce scooter.

Le scooter Lambretta G350
Le scooter Lambretta G350

Points forts

  • Tenue de route
  • Douceur générale
  • Niveau d’équipement d’origine
  • Qualité des pneumatiques sur le sec
  • Ligne originale

Points faibles

  • Rétroviseurs peu convaincants
  • Moteur moins expressif que le 300 du X300
  • Tarif élevé, même pour une « légende »
  • Le prix de la chute (coque aluminium)

La fiche technique du Lambretta G350

Conditions d’essais

  • Itinéraire : -
  • Kilométrage : - km
  • Problème rencontré : ras

Equipement essayeur

  • Casque : Shoei NXR
  • Blouson : Tucano Urbano
  • Pantalon : DXR
  • Bottes : TCX
  • Gants : Five

Commentaires

troncherouge

05-07-2024 11:40 
GIGI78

Belle proposition apparemment soignée avec un confort perfectible et un coffre un peu juste. Le plus gros point noir reste le budget pour un scooter mid-size... même si son principal concurrent atteint le mêmes sommets.

05-07-2024 16:14 
 

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