Pourquoi Yamaha fait de la compétition ?
16 équipes officielles et 44 pilotes engagés en compétition dans une multitude de catégories
Pour l'amour du sport ou aussi, un peu, pour le business ?
Vous savez pourquoi Yamaha se sent une légitimité en compétition ? C'est parce que, quelle que soit la discipline, quasiment tous les pilotes du monde ont commencé sur une véritable machine de guerre : le PW 50 ! Dit sur le ton de la blague, cette affirmation est pourtant juste et c'est en donnant aux tout petits le goût de la moto que Yamaha a pu construire cet empire au palmarès aussi riche.
En moto comme ailleurs, la compétition, c'est le dépassement de soi, l'effort et la cohésion collective, le goût du risque, la satisfaction de la victoire, l'envie de progresser. Ce sont également des valeurs qui sont longuement mises en avant lors de la présentation du programme racing Yamaha auquel nous nous sommes rendus à Milan, dans les locaux de l'équipe de MotoGP. Nul doute que d'autres marques auraient tenu un discours similaire.
Une stratégie de croissance tous azimuts !
Et c'est ainsi que Yamaha développe sa participation dans un maximum de catégories et est passé de 6 équipes "officielles" à 9 en 2015, 13 en 2016 et 16 en 2017. Ce sont désormais 44 pilotes qui portent les couleurs bleues officielles de Yamaha en compétition. Et ce, dans toutes les catégories, comme le montre le diagramme ci-dessous, devant lequel l'on distingue la silhouette d'Eric de Seynes, patron de Yamaha France, Chef Officer de Yamaha Europe et membre du board au Japon. Eric de Seynes raconte que chaque victoire d'une Yamaha lui donne la chair de poule car cela renvoie à l'effort collectif, à l'organisation d'une équipe, au partage de valeurs communes et sans cela le talent d'un pilote ne lui permet pas d'accéder à la victoire. Ainsi, en 2017, Yamaha sera donc présent dans de nouvelles filières et aura encore plus d'occasions de gagner. Ce diagramme montre aussi le niveau d'engagement, entre les distributeurs nationaux, la filière européenne pour le Dakar ou le WSBK et carrément le Japon pour le MotoGP.
Car le rôle d'une marque est de s'inscrire dans la durée. Ainsi, la filière bLU cRU (drôle de nom...) a pour objet de détecter des pilotes et de les faire ensuite porter les couleurs de la marque dans des catégories plus prestigieuses. Après une expérience réussie en 2016 en TT, bLU cRU (décidément, toujours drôle de nom !) étend son programme à la route et a sélectionné 6 jeunes qui vont aller rouler dans la nouvelle catégorie d'accès du championnat du monde World SBK, le SS 300, au guidon de Yamaha R3. Le vainqueur sera intégré dans une équipe de WSS avec la R6 en 2018.
Et pour vous prouver que Yamaha est vraiment partout, enduro, rallye raid, on ne résiste pas à vous montrer le sourire de Nancy Van der Ven, qui roule en championnat du monde MX féminin.
Au fait et le business dans tout cela ?
On imagine qu'une telle stratégie coûte cher. Combien ? On ne le saura pas. Mais "environ 40 % du budget marketing", dont on ne connaîtra pas le montant non plus. Mais une chose est sûre : ce sont des grands chiffres. Et tout cela pour avoir la chair de poule le dimanche.
A moins que... Et s'il y avait une corrélation entre la course et le business ? Et si l'adage "gagner le dimanche, vendre le lundi", était encore d'actualité ? Yamaha a eu le mérite de nous montrer un tableau éclairant :
A part un léger fléchissement en 2015, Yamaha montre qu'en fait, il y a une vraie corrélation entre le nombre d'équipes engagées, donc la visibilité et les chances d'occuper l'espace médiatique par des victoires et les ventes de machines "racing". Ce graphique montre, dans la colonne de droite, les ventes de motos "racing", c'est-à-dire les sportives et les motos de tout-terrain. Vous voyez, ça suit...
Eclairant, non ?
Plus d'infos sur Yamaha Racing
- Site : www.yamaha-racing.com
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