Radioscoopie : Motard mon frère qui es-tu ?
Journaliste, reporter, grand reporter, chroniqueur radio et Rédacteur en Chef sur France Inter...
Serge Martin signe chaque mois une chronique radiophonique sur Le Repaire
Dis-moi sur quoi tu roules, je te dirai qui tu es… La diversité des modèles proposés à l’heure actuelle reflète un panel très large et à la fois très différent des motards d’aujourd’hui.
Jamais dans les années 70-80 ne serait venu à l’idée d’un observateur du monde du deux-roues de se poser la question de savoir en quoi la personnalité d’un possesseur de Malaguti 50 pourrait être différente de celle de l’heureux possesseur d’une Norton MK III, d’une Honda 750 Four, d’une BMW R100S ou bien encore d’une Yamaha TDR 250. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’une seule et même motivation animait ces motards du siècle dernier, la passion. La passion de la moto avec ses bons moments et ses difficultés auxquelles il fallait savoir faire face, bien souvent aussi la passion de la vitesse moins élevée qu’aujourd’hui, il est vrai, mais qui compte tenu de l’état des routes, des systèmes de frein et des pneumatiques de l’époque était parfois bien trop élevée.
Non cette question ne se posait pas parce que les motivations des motards de ce temps là étaient les mêmes. La quête d’aventure et le goût du risque étaient similaires. Enfin aucun ostracisme n’existait alors entre les possesseurs de petites et de grosses cylindrées, tous heureux d’être au guidon de leur « compagne de route ». Des motards soucieux de se respecter entre eux (même si cela ne les empêchait pas de temps en temps de vouloir se tirer une bonne bourre) et partageant la même intention de vouloir se venir en aide à la moindre occasion.
Mais peu à peu l’arrivée sur le marché de nouveaux constructeurs, la rivalité commerciale qui s’est installée entre eux, rivalité partagée par leurs clients respectifs, enfin et surtout la diversification des gammes et des modèles sans oublier un changement de comportement des conduites et plus généralement d’approche du deux-roues ont considérablement fait évoluer les rapports de ce monde de passionnés et d’amoureux des belles mécaniques et de liberté.
Il suffit, pour s’en persuader, de regarder l’évolution des comportements entre possesseurs de motos de différentes marques, mais aussi entre modèles et parfois au sein de la clientèle d’un même constructeur.
Prenons par exemple les possesseurs de BMW. Vous trouvez ainsi parmi les clients d’une même marque les amoureux du flat twin bavarois, mais aussi ceux qui ayant atteint un âge respectable, le crâne parsemé de cheveux blancs, quand il en reste, ayant acquis au fil des années une aisance financière suffisante, font le choix du confort (je parle en connaissance de cause) avec des motos souvent imposantes et normalement fiables tout en conservant cette notion de passion qu’hélas leur refusent bien souvent de plus jeunes conducteurs inconditionnels de modèles sportifs voire de roadsters.
Mais voilà qu’au sein même de cette prestigieuse marque européenne est venue s’ajouter au fil des ans une clientèle aisée, souvent composée de cadres, de médecins, de chefs d’entreprise… Une clientèle plus intéressée par l’image « premium » de la marque et dont les modèles routiers, les trails et autres GT, la plupart du temps achetés en leasing, ne sont en fait que des moyens de locomotion « utilitaires ». On est là bien loin de cette passion suscitée lors des Dakar par des Hubert Auriol ou autre Gaston Rahier.
Une clientèle pour qui la moto n’est jamais qu’un moyen de transport pratique, en corrélation avec l’image seyant à sa catégorie sociale, lui permettant, sans s’encanailler, de se mouvoir à travers les bouchons pour être à l’heure à ses rendez-vous. Une clientèle parfois dédaigneuse à l’égard de ses congénères en deux-roues, souvent hautaine en tout cas, ne prenant pas la peine de répondre aux gestes confraternels adressés sur la route par ces autres motards. Une attitude dont ne manque pas de souffrir les autres possesseurs de BMW (dont je fais partie) ne recevant pas de réponse à ses saluts de la main de la part de cette clientèle « premium », pas plus d’ailleurs que des motards d’autres marques ayant, en signe de représailles, décidés à leur tour de snober ou tout simplement d’ignorer les rouleurs de la firme bavaroise.
Une évolution que l’on retrouve, différemment, dans le monde du custom et tout particulièrement de la marque américaine Harley Davidson. Là, contrairement à BMW, on rencontre au sein de la marque, au fil des sorties organisées par ses concessionnaires, de ses manifestations et autres rassemblements, un véritable brassage des genres et des couches sociales. Chez ces adeptes du rouler autrement et de la moto personnalisée, il est courant de voir le PDG d’une grosse société côtoyer de simples salariés et autres employés, dont l’appartenance à cette communauté relève parfois du résultat d’économies de plusieurs années, avec un tutoiement de rigueur facilité par l’uniforme biker pour ne pas dire la « panoplie » HD. Une camaraderie et une confraternité, souvent limitée aux sorties du week-end et qui malheureusement peine à sortir de la communauté… Il suffit pour s’en persuader de constater les rapports qu’entretiennent ces « seigneurs » de la route avec les autres customs, tout particulièrement ceux de marque japonaise comme si Le custom ne pouvait être qu’américain et plus particulièrement « davidsonien » !
Que dire des passionnés de sportives, tout spécialement de la marque italienne Ducati. Ces « purs et durs » de modèles sportifs constituent eux-aussi une grande famille qui aime à se retrouver pour partager passion, sensations et amour de la marque. Là encore on retrouve un certain ostracisme vis-à-vis des modèles sportifs d’autres constructeurs. Une exclusion qui, le comble, va jusqu’à frapper les autres modèles de Ducati, les nouveautés ne répondant pas, selon eux, à leurs critères de référence et d’exigence sportive.
Et l’on pourrait ainsi s’attarder sur chaque marque ayant toutes, au sein de leur clientèle, leur quota d’inconditionnels, de passionnés sympathiques mais souvent de mauvaise foi. Des motards identifiables à un certain nombre de codes ou de tenues auxquels il faut aujourd’hui rajouter les représentants de phénomènes de modes, hipsters et autres bobos, inconditionnels des scramblers, bobbers, café racer et deux roues customisés. Ces amateurs de motos du passé remises au goût du jour, souvent reconnaissables à leur tenue et à leur attitude, ne sont pas épargnés, eux non plus, par les critiques et les quolibets des autres membres de la grande communauté motarde. Il est ainsi courant de les entendre traités de « motards d’opérette » juste bon à rouler le week-end et préférer le « m’as-tu vu » de rassemblements « hip style » à « l’authenticité » de concentrations ancestrales.
Ce serait cependant trop vite oublier qu’eux aussi représentent une nouvelle catégorie de motards ayant ses codes et ses attachements. Des motards « new look » qui continueront peut-être très longtemps à vivre leur passion sur des motos ressurgies du passé et non dénuées d’intérêt et dont certains d’entre eux rejoindront un jour, plutôt que d’abandonner, la famille des motos plus conventionnelles.
A l’évolution du comportement des motards correspond, en parallèle, celle des « scootéristes ». Si les inconditionnels de la Vespa perdurent et continuent de trouver leur place, on a, là aussi, assister ces dernières années à l’arrivée de nouvelles catégories de conducteurs de scooters. D’un côté les amateurs de scooters sportifs dont le fer de lance est devenu le fameux Yamaha TMax. Si ce scooter ultra sportif ne cesse d’évoluer, on l’a encore récemment vu lors de l’essai, en Afrique du Sud, de ses 3 dernières moutures de plus en plus sophistiquées, on ne peut pas en dire autant du comportement de ses conducteurs. Des « compétiteurs de tous les jours » généralement vêtus de la traditionnelle doudoune grand froid venue du Canada, des dernières baskets de luxe à la mode sans oublier bien souvent la petite pochette de marque (généralement fausse) en bandoulière et dont la seule satisfaction semble consister à rouler le plus vite possible en ville et surtout, surtout à faire la nique aux motards au démarrage du feu vert… Un peu réducteur, je l’avoue, mais fort regrettable, une fois encore, compte tenu des qualités et des performances de ces scooters sportifs qui, en d’autre temps, seraient à même de faire vaciller l’âme pure et dure de certains motards indécrottables.
Je ne m’attarderai pas enfin sur l’autre comportement, souvent très agressif lui aussi en ville, de ces possesseurs de 3 roues toujours pressés, n’hésitant pas à klaxonner motos et autres deux-roues lors des remontées de file, persuadés, semble-t-il, de leur supériorité citadine et de leur « invulnérabilité ». C’est oublier un peu trop vite qu’ils ont laissé derrière eux leur carrosserie protectrice d’automobiliste mais visiblement pas leur énervement et leur empressement imputables à des années de frustration cultivées dans les bouchons…
Bref il existe aujourd’hui autant de comportements que de modèles de deux et trois roues. Des comportements facilement identifiables aux types de véhicules pilotés bien qu’il ne soit jamais bon de tomber dans les généralités hâtives mais bien souvent révélatrices…
Commentaires
Je roule toujours en Bandit, c'est grave ?
13-03-2017 14:16Serge tes articles sont toujours intéressant à lire. Toutefois là je suis un peu dubitatif tu titres "motard mon frère qui es-tu ?" et tu fini par le comportement
Après, il y a des raccourcis réducteurs, je roule en BM mais j'ai encore des cheveux... dont quelques uns sont blancs certes mais il paraît que pour certains cela commence avant 18 ans.
Il est vrai qu'il y a certains comportements liés au type de machine ou à la marque mais cela ne représente pas la totalité des motards mais comme bien souvent, on remarque plus une minorité remuante qu'une majorité silencieuse.
Les concentrations, j'ai souvenir d'y avoir participé mais je ne sais pas si elles étaient mieux avant. Ce qui est sûr c'est que l'on ne peut plus faire ce qui se faisait auparavant, les mentalités, les lois, les personnes ont changé. Il a donc fallu que tout s'adapte pour pouvoir durer.
Ah le klaxon, éternelle source de... bruit et de ras-le-bol des autres usagers. Je te rassure, il n'y a pas que les scoot qui l'utilisent, des motards le font également... Lorsque je suis en BAR et que j'ai droit au coup de klaxon rageur "tu me laisses passer quoi" j'ai tendance à fermer encore plus la porte...
De toute façon, je suis motard avant tout et si j'avais les moyens j'aurai un grand garage avec des motos de marques différentes... 13-03-2017 14:38
J'ai 57 balais et cette passion de la moto ne m'a jamais quitté. Tant que je pourrai me tenir debout, je roulerai en moto jusqu'à la mort si Dieu le veut.
13-03-2017 15:43J'ai vécu ma vie, depuis 1979, avec l'esprit motard. Un signe quand je croise mes frères, un bonjour à la terrasse d'un café ou dans la rue etc.... On fait partie d'une confrérie, on est les derniers survivants, les seuls chevaliers libre de la terre.
Maintenant je roule sur ma première BMW 1200 RT, pour le confort et la technologie (avant je n'ai eu que des japonaises) et je dis bonjour à tous les motards que je croise, y compris aux 125cm° car je me souviens de mes débuts, je roulais en Solex et j'étais comme un fou quand un motard répondait à mon signe de main.
La vie fait que les motards d'aujourd'hui n'ont peut être plus cet état d'esprit, mais j'ai toujours espoir et pour l'instant il n'est pas mort. Alors quelque soit votre moto, c'est le plaisir et la passion qu'elle vous donne qui fait de vous un motard. Pensez y lorsque vous croisez d'autres motards.
Ce qui est marrant c'est que souvent on lit que les "Vrais" Motards (J'entends ceux qui roulent avec des motos et pas des scooters) ne saluent pas les scoots, pourtant je vous assure que je les salue fréquemment et ce sont eux qui ne me répondent pas..
13-03-2017 15:44Pour le reste de l'article c'est vrai qu'on entend souvent que le grand esprit famille se perd. Et c'est bien dommage.
Beaucoup de jugements personnels et de clichés, c'est regrettable
13-03-2017 18:00J'ai 44 ans, je roule en TMax depuis 10 ans, j'ai une veste Spidi, un airbag Helite et un casque Schubert orange Fluo. Je ne savais pas que la doudoune et la sacoche LV étaient un "standard". Quelle caricature...
J'ai également un VMAX de 1987.
Quand je roule en TMAX (95 % de mon temps) je ne reçois pas de salut des autres motards (BMiste ou pas). Je n'en redonne pas plus, en semaine tout le monde est pressé et pas dans le mood du V.
Quand je suis avec mon VMAX de 30 ans, tout le monde me donne du V, du hochement de tête etc...
Il faut arrêter d'entretenir un pseudo phénomène de clanisme et de comparaison entre soi-disant vrais motards et motards en bois.
A+
On roule souvent en fonction de ses moyens quand on est jeune tout ce qui roule peut donner de l'adrénaline ou un certain plaisir. Plus tard on peut choisir avec "un peu" de raison.
13-03-2017 18:06Après la 125MTX choix finance et pas de permis à passer, découverte d'un engin amusant, fiable, facile à entretenir sauf le coco +7L/100, puis le permis là il faut apprendre c'est la CBf500 pendant 2 ans, plus de vitesse, plus de poids aussi mais un grand plaisir, vient la passion et la raison financière (un peu écornée) de la R1150R, plus le temps passe plus le style goret prend le dessus, donc la raison en plus et des finances en plus, une RT1200, c'est le top sous le cax avec les cheveux gris (enfin ce qu'il reste), de faire le grand père irréductible du 2 RM, la classe mais qui permet de rouler toujours comme un goret quand le lieu s'y prête
Ado, j'allais au lycée que pour faire de la bécane ( Zundapp 49,9cc)tous les jours ( 88Km A-R ) avec en prime une bourre le vendredi avec un interne et son gitane testi.
13-03-2017 19:20Aujourd'hui je vais au boulot que pour faire de la moto ( et aussi un peu la paye .... )
40 ans de moto, et oui toujours la même passion... Les motos, bien sur on est passé des sportives aux roadsters puis des roadsters à la GT plus confortable et qui protège bien... Alors oui c'est ma première BM (1200 RTlc), mais la marque en elle même ne nous conditionne pas. Bien sur ce sont des motos chères, mais le week-end quand je vais chez mon concess BM, je vois toutes les sortes de motards.
13-03-2017 20:20Les fanas d'hyper sport ou de roadster sportif, avec les S 1000 RR et S1000R, les amoureux des trails avec la 1200 GS, les roule toujours qui roulent avec des RT ou des K100 ou K1100 hors d'âge et qui ont souvent largement passé les 300000 km...
Alors les clichés ont la vie dure, mais je crois surtout que la variété des marques et des genres a permis de faire connaitre notre passion au plus grand nombre, même si on est d'accord chez les motards, il y aura toujours les passionnés et ... les autres...
je trouve que c'est assez réducteur tout ça!
13-03-2017 23:10à moins d'être hors normes, encore plus petit que moi ou plus grand, on est limité à une sorte de bécane, les trails pour les grands et les machines basses, style harley, pour les p'tits, et encore, la chirurgie fait des miracles, y a pas mal de machines qu'on peut rabaisser (pas évident dans l'aut sens)
Donc, quand on est un mec normal, à peine plus grand que moi, on a pas mal de choix, ça serait idiot de se cantonner à une sorte de machine ou à une seule marque, pis on se lasse, c'est marrant de passer à autre chose,
y a aussi que l'occasion fait le lardon, avec le bon coin et tous les sites de petites annonces c'est vachement facile de trouver une occase, avant on était quand même vachement plus limité, donc là aussi, une annonce et on change de style, de marque, la bonne occase, ça existe!
Ce qui fait plaisir c'est que, sans démagogie, vous avez tous raison.
14-03-2017 11:29C'est vrai que cette chronique est réductrice, c'et vrai, Loribus, qu'elle est porteuse de clichés, et en même temps qu'elle comporte bien quelques réalités. Même si les conducteurs de BMW (et j'en suis un) n'ont pas tous les cheveux blancs et ne se comportent pas tous de la même manière, même si les conducteurs de TMax ne portent pas tous la doudoune en effet et ne se comportent pas tous, heureusement, comme des gougnafiers. Il faut quand même reconnaître qu'il y a parfois des attitudes, et là Clew tu as raison, qui sont le reflet d'une minorité devenant au gré du regard des autres celles d'une majorité.
Quoi qu'il en soit mon intention consiste à noter quelques faits susceptibles de vous faire réagir et de pouvoir ensuite en partager les commentaires avec vous tous. Bien motardement. Serge
Oh putain les vieux clichés!
14-03-2017 15:32Toutes caricatures sont là!
Je pratique la moto depuis l'age de 16 ans et j'en ai 61 ans.
La passion ne m'a jamais quitté et en prenant beaucoup de recul par rapport à toutes ces années, je pense que le milieu motard n'a pas évolué tant que cela et qu'il s'est surement plutot ouvert.
dans les années 70' quand tu étais motard sur une marque tu ne te mélangeais pas avec d'autres marques ou mal. Il y avait un vrai fanatisme entre les purs qui roulaient, les minets qui allaient juste au bistrot, les japonaises contre les européeenes, les 4t contre les 2t. Aujourd'hui on en est plus là.
J'ai fréquenté le monde Harley et celui de la Goldwing, il n'est pas si fermé que cela, maintenant l'image du "PDG" cotoyant "l'ouvrier" on est en plein Zola, c'est la lutte des classes modéle 68.......
Je passe beaucoup de temps sur les circuits et dans la foule des campings, je ne trouve pas une grosse différence avec les années 70'. Sans doute parce que ceux qui y campaient dans les années 70 avaient 20ans à l'époque et qu'ils en ont 60 aujourd'hui et veinnet avec leurs gamins de 25 ans....
Le noyau dur du monde motard est resté pareil et à été transmis aux plus jeunes mais forcément le marché s'est élargi et on voit des motivations beaucoup plus larges.
En 72 je roulais en BM R60/5 et je faisais un max de bornes le week end à fond les ballons, je roulais souvent en meute (et je disais bonjour), aujourd'hui je dirige une petite boite, je roule tous les jours dans mon boulot en R1200RT, je respecte à peu prés les regles pour ne pas perdre mon permis, ce qui fait que si je ne roule pas le week-end ça ne me manque pas et rouler en meute ne m'interesse plus du tout. Je suis toujours aussi passionné mais je prend plus le temps d'apprécier les rencontres et les moments sur la meule.
Vouloir classifier des comportements, c'est dans l'air du temps, c'est bon pour le marqueting, mais ça finit par des caricatures....
Je pense que ton article Serge qui comporte quand même beaucoup de choses vraies, fait quand même plus appel à ta culture et ton vécu personnels qu'à une réalité effective.
Amitiés
Tom d'accord avec toi.
14-03-2017 18:29C'est toujours un peu rassurant de catégoriser, mais forcément un peu caricatural, un peu cliché.
Bon, allez, je rentre en 1000 XR, je sors le Gitane Testi boite 5 et je prépare mon scrambler ce WE,
et je n'oublie pas d'aller voir mon psy, il sait qui je suis, ça me rassure !!
Mais chut... le pauvre, il roule en Norton !!!
Amitiés
Que c'est vrai mais pas partout...
14-03-2017 18:51Je pense que le fait d'avoir bloquer la circulation automobile, en particulier à Paris, à amener de nombreuses personnes à passer aux deux roues pour un côté pratique (et surtout éviter des trajets trop long)
Et c'est vrai qu'à Paris, les BM ne répondent jamais aux signes sympa de main, les TMax font la courses tout le temps (m'en fou des piétons) et les trois roues sont toujours à klaxonner...
Mais bon, dès qu'on passe le périph sa s'arrange et après 80 km, c'est bon, on retrouve majoritairement des passionnés de deux roues, tous sympa, tous bras tendu.
On ne peut pas vraiment dire que c'était mieux avant, juste que c'est vachement moins bien maintenant.
15-03-2017 15:52Quels clichés ? Le JBT a couché par écrit le mythe et les clichés qui nous font tant marrer...
Mais quid du vrai motard ??????!!!!
15-03-2017 19:49Salut
15-03-2017 20:42je roule depuis 62 en deux roues , l'année derniére je me suis payé une 1200 rs en vendant 11 motos anciennes ,et bien quand je suis dans le magasin bmw je ne suis pas à l'aise (j'ai dit au vendeur cela sent la maison de retraite votre magasin) Je ne suis pas à ma place .
Quand dans le désert Marocain un groupe de gs m'a doublé sans me saluer (j'étais en transalp) et quand je les ai rattrapés (crevaison ) je ne me suis pas arrêté et pourtant j'avais tout pour réparé car je roulais seul ..
Je salut en hiver et en été Mais je préfère l’hiver ; les motards sont plus sympas
Bonjour
26-03-2017 17:38J'ai quand même du mal à me retrouver dans cet article : si j'ai bien compris finalement je suis dans la catégorie motard coincé du dimanche (depuis près de 40 ans tout de même), qui n'a pas l'esprit motard. Je roule en RT mais après avoir roulé en 125, 400, 500 , 600, Sept-et-demi, 900, et autres 650 trail, custom 500, 1000, qui tiennent pas la route.De la jap et de l'allemande (et même de l'italo, si ,si pas longtemps) . J'ai toujours fait signe, clean sur moi et sur la route. Tous mes points...et pourtant quelques coup de gaz de temps en temps. Des périodes avec motobylette et d'autre sans.
Alors docteur c'est grave? Bon sang ça fout un coup , 40 ans de bécane et toujours pas motard.
Quand je pense que ma femme va s'acheter un 500 Royal Enfield après Plus de 40 ans (oui plus que moi) de bécane.
Comme on dit : vieux motard que jamais ;o) j'espère devenir motard , j'mentraine.
Phil.
Est-ce le motard qui choisit la moto, ou la moto qui fait le motard ?
01-04-2017 18:00Vaste question... Mais les préjugés ont la vie dure...