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Chronique : Assurances

"Cher assuré..."

- Iä, Iä, SAP-fhtagn !

Le cri se répercuta sous la voûte sombre.

- Iä, Iä, IARD-Niggurath !

Devant l'imposante machine, une douzaine de techno-prêtres encapuchonnés de pourpre se prosternaient, rassemblés autour d'un techno-mage vêtu de blanc. De sourds grondements et des sifflements de vapeur couvraient presque leurs incantations. Dans le fond, éclairé par la lueur tremblotante de ce qui ressemblait à une gigantesque forge, d'énormes roues dentées tournaient lentement de manière hypnotique, menées par de non moins formidables bielles d'acier de plusieurs mètres de long.

- La Machine va parler ! " cria le techno-mage.

- La Machine parle. Elle détient la vérité ! " psalmodièrent les techno-prêtres.

Le techno-mage leva vivement les bras.

- Parle, Machine ! Dis Tes arcanes, et nous suivrons Ta voie !

- La Machine parle. Elle seule détient la vérité !", reprirent les techno-prêtres.

Une série de cliquetis se firent entendre au-dessus du fracas ambiant.

- Elle parle ! Elle parle !

D'un appareil boulonné au flanc de la Machine sortit un fin ruban de papier qui s'enroula autour d'une bobine métallique à gouttière. Puis un grand claquement se fit entendre, suivi immédiatement d'un colossal dégagement de vapeur grasse mêlée d'étincelles.

En toussant, une petite créature sortit la tête d'une trappe pratiquée dans le sol juste à côté des pieds du techno-mage.

- Eh ! Faudrait leur dire d'y aller un peu mollo sur les cotations temps réel, là-haut. On est déjà à 42 bars de pression au niveau des servo-coteurs, et j'en ai marre de retailler les distributeurs tous les 10 jours.

Le techno-mage toussota à son tour et pencha la tête.

- Oui, bon, ben... on leur dira. Ça a marché ?

- Ouais, ouais, z'avez la cotation. Mais à ce rythme-là, faudra changer la pompe primaire plus tôt que prévu pour une asynchrone à double déphasage. Je le leur ai dit, mais z'ont rien voulu entendre. Le budget, qu'ils m'ont répondu. Mais y vont faire comment si ya tout qui pète en même temps un jour, hein ? "

La petite créature disparu dans sa trappe sans cesser de grommeler.

 

***

Vingt-quatre étages plus haut, dans un minuscule bureau qui sentait la cire capillaire et l'huile pour machine à écrire, Antisiphon Philotranxène suait à grosses gouttes. Relié depuis une demie-heure à un polygraphe, il subissait l'interrogatoire le plus serré de sa petite existence -plus serré encore que la fois où il était rentré à 19h05 chez lui pour se retrouver nez-à-nez avec sa logeuse, très à cheval sur certains règles, dont la ponctualité, le bruit après 21 heures et les traces de rouge à lèvres sur les cols de chemises.

- Vos parents ont-ils des antécédents judiciaires ?", demanda l'employé de bureau en face de lui.

- Pas à ma connaissance", bredouilla Antisiphon.

Dans son dos, les aiguilles du polygraphe crissèrent désagréablement sur le papier.

- Je vois ici que votre grand-père maternel est arrivé en France en 1928 en provenance de... Pologne, si mes informations sont exactes. Un commentaire à ce sujet, peut-être ?" demanda l'employé en passant une langue blafarde sur ses lèvres minces.

- Heuh... je n'ai pas connu mes grands parents maternels", répondit Antisiphon.

- Ahaah... oui... je vois", répondit l'employé de bureau en glissant un coup d'oeil peut rassurant au-dessus de ses lunettes à double foyer.

Antisiphon déglutit avec peine.

Sur le bureau de l'employé, un téléscripteur se mit à bourdonner puis cliqueter furieusement. Une bande de papier sortit de son flanc pour s'enrouler autour d'une bobine métallique à jante de fil.

- Ah ! Il semble que nous ayons une réponse. Voyons voir", déclara l'employé en tendant le bras pour arracher la bande de papier.

Il resta quelques instants à lire, puis fronça les sourcils avant de soupirer :

- Eh bien, il semblerait que votre requête ait reçu un avis de non-rejet. A titre exceptionnel et révocable sur simple injonction non verbale, je précise", dit-il.

- Et... ce qui signifie ? " demanda Antisiphon en se penchant en avant malgré son harnachement.

- Que notre commission de sages et d'experts a statué que nous ne pouvons pas accepter d'établir à votre égard un prononcé de non-assurance. Voulez-vous signer ici et parapher en double exemplaire chaque page du contrat ? " répondit l'employé, en lui tendant une épaisse liasse de papier pelure qu'il extirpa d'un tiroir.

Antisiphon tenta de se pencher en avant, mais les câbles du polygraphe l'en empêchèrent.

L'employé fit un geste à l'adresse d'un comparse qui s'était tenu silencieusement dans le fond de la pièce. Celui-ci défit la courroie maintenant le bras droit d'Antisiphon.

- Heuh... je suis gaucher, en fait, " fit-il remarquer.

- Gaucher ? Gaucher ? Mais vous ne nous l'avez pas dit !" glapit l'employé.

- C'était important ?

- Mais évidemment que c'est important. C'est même fondamental pour l'imputation de la prime principale et de son collatéral substitué. Il faut tout recommencer", gronda l'employé.

- Tout ?

- Tout. Alors voyons. Nom et prénom ?

- Mais...

- Nom et prénom... insista l'employé.

***

Une fois ??? sorti, un bourdonnement sortit d'un boîtier surmonté d'un micro. L'employé se pencha :

- 15.580*", dit-il.

- Ici 721. J'ai suivi la fin de l'entretien. Qu'avons-nous d'autre au profil ? " dit une voix dure provenant d'un haut-parleur situé dans le socle de l'appareil.

- Une étrange corrélation : il est gaucher, et sa maison est bâtie sur des calcaires marneux du tribulacien supérieur".

- Oui, je vois. Et son grand-père maternel est d'origine polonaise, ne l'oublions pas. De quelle couleur est la moto ?"

- Grise", répondit l'employé.

- Hmmm... Gardons un oeil sur ce jeune homme".

- Bien, monsieur 721", répondit l'employé.

***

Quelques mois plus tard, dans un accident de la circulation peu banal impliquant une jardinière municipale en fibrobéton et une otarie savante, Antisiphon fit une chute à moto. Naïvement, ce dernier en fit part à son assureur.

***

L'amphithéâtre n'était pas particulièrement bondé ce jour-là. Sur l'estrade, deux sièges élevés façon arbitre de tennis se faisaient face. 15.580, revêtu d'un gilet vert foncé à bandes jaunes par-dessus son costume, sirotait un café quand il fut abordé par un homme d'âge moyen portant lui un gilet rouge à bandes blanches. Sur son revers était épinglé un numéro.

- 15.580, je présume ? " demanda-t-il.

- C'est exact. Et vous devez être le nouveau 8.743", dit 15.580 sans même regarder le badge de son interlocuteur.

- Oui, répondit ce dernier

- 8.743 a donc quitté la maison ?" demanda 15.580.

- Oui. Pour raisons personnelles, m'a-t-on assuré.

L'un comme l'autre savaient ce que cela signifiait. On ne disait plus "divergence de vue quant à la stratégie de l'entreprise", on disait maintenant "raisons personnelles". Même si l'employé avait quitté précipitamment son bureau du 42e étage en préférant la fenêtre à la porte.

Ils échangèrent leurs cartes de visite, où ne figurait plus qu'un nombre à la place de l'habituel nom-prénom-fonction**.

- Qui opère chez vous aujourd'hui ? " demanda 8.743

- 721. Un crack. Il a un ratio perte/dédommagement supérieur à 0,8.

8.743 siffla doucement entre ses dents :

- On a bien fait de faire venir 433, alors" dit-il en glissant un regard vers l'estrade.

Une cloche retentit, et les employés présents s'assirent. Un petit homme en costume sombre et strict s'avança sur l'estrade, un micro à la main. Il portait un sur-gilet blanc immaculé.

- Bonjour messieurs. Nous allons traiter aujourd'hui des affaire 750-478 à 750-512. Les règles standard d'engagement s'appliquent à partir de maintenant. Ne seront admises que les réclamations faites séance tenante. J'appelle maintenant les opérateurs de l'affaire 750-478.

721 se leva de son siège du premier rang, un dossier sous le bras. Il fut imité par un homme grassouillet portant un gilet bleu ciel.

8.743 poussa du coude 15.580 :

- C'est le gros 222 de chez Walden & Walden. Le pauvre.

721 et 222 prirent place dans les chaises hautes de l'estrade. Le président de séance réclama le silence et présenta rapidement les faits. Un banal accident de la circulation impliquant deux voitures à l'entrée d'un rond-point. D'habitude, ces affaires se soldent par un 50/50. Mais 721 ne l'entendait pas de cette oreille. Il attaqua derechef :

- D'après le rapport médical, votre client conduisait sous l'emprise de l'alcool et de substances illicites.

- La contre -expertise a montré que les prélèvement avaient été réalisés dans des conditions douteuses", répondit 222 en feuilletant rapidement le dossier.

- En outre, les pneus arrière de son véhicule comportaient de profondes entailles longitudinales sur les flancs, rendant le véhicule dangereux et impropre à la conduite selon les articles du code de la route que vous connaissez aussi bien que moi", reprit 721.

Au-dessus des deux hommes, deux grandes jauges lumineuses graduées de 0 à 100 permettait à tous de voir où en étant le règlement du litige. Au bout de quelques minutes, le duel entre 721 et 222 s'acheva sur un 30/70 au profit du premier. 222, en sueur, descendit péniblement de la chaise haute.

Le président de séance reprit la parole :

-  Affaire 750-479. Le 8 mars dernier, un dénommé Antisiphon Philotranxène a percuté l'otarie savante du cirque Zavatère qui s'était échappée de sa piscine. La moto a fini sa course dans une jardinière en fibrobéton de la ville de Smouiche-Lagadoue. La ville, devant le peu de dommages subies par sa jardinière, n'a pas cru bon de donner suite. Le cirque, en revanche, entend obtenir réparation du préjudice commercial dû à une interruption de temps de travail de 18 jours de son otarie-vedette.

Du haut de son siège, 721 feignait de porter grande attention au discours du président de séance. Un fois le rappel de faits effectué, un homme large d'épaules portant un sur-gilet semblable à celui de 8.743 se dirigea sans se presser vers la chaise haute. Une fois installé, lui et 721 se regardèrent sans mot dire pendant plusieurs secondes. La tension monta d'un cran dans la salle.

Le président de séance, voyant le silence s'éterniser, intervint :

- 433, si vous voulez bien commencer ?

- Oui, monsieur le président. Or donc, nous allons démontrer que notre client est dans son bon droit, et que la partie adverse doit être déclarée fautive à 100%.

- Il attaque fort", murmura 8.743.

- Mouais. Prévisible", répondit 15.580

- Comme n'importe quel animal de compagnie, celui-ci est sous la responsabilité de son propriétaire. Si ledit animal traverse une chaussée et provoque un accident -ce qui est le cas- c'est au propriétaire de l'animal d'être déclaré fautif", répondit 721 sans quitter 433 des yeux.

Ce dernier répondit du tac au tac :

- Et pourtant, l'accident s'est produit à moins de 50 mètres d'un passage protégé".

- Oui, un passage protégé pour piétons, répondit 721. Le code de la route est très strict à ce sujet.

- Votre client arrivait bien trop vite, cela a été démontré dans l'expertise policière.

- Mon client a été surpris de voir débouler sous ses roues un animal pour le moins peu commun sous nos latitudes. L'effet de surprise joue en sa faveur, rétorqua 721.

- Il n'aurait pas dû être surpris. Il aurait dû éviter l'obstacle.

Un gong retentit. Le président de séance se leva de son fauteuil. Au-dessus de 721 et 433, les jauges n'avaient pas bougé et restaient à zéro de part et d'autre.

- Messieurs, vous avez épuisé votre quota d'arguments juridiques sans résultat apparent. Poursuivez.

721 se tapota un instant la bouche de son index, prit une inspiration, et déclara :

- L'otarie était âgée de 16 ans. Un âge avancé pour une otarie en captivité. Une partie de l'ITT est indue.

- Une étude de marché a démontré qu'elle faisait à elle seule plus de 45% du chiffre d'affaires annuel du cirque Zavatère. Elle est sur toutes les affiches. Sa disparition aurait des conséquences incalculables pour mon client.

- Mon client, gravement traumatisé par cet accident, a repris la moto avec difficulté. Il met plus de temps à se rendre sur son lieu de travail et à en revenir, donc consomme plus d'essence, pollue plus, et risque plus longtemps sa vie sur les routes. Il doit être indemnisé, poursuivit 721.

- Le cirque Zavatère n'a pas pu poursuivre sa tournée et a dû rester sur la commune de Smouiche-Lagadoue quasiment un mois complet, entraînant un manque à gagner significatif, rétorqua 433.

Les jauges restaient désespérément à zéro de part et d'autre. Le président de séance intervint une fois de plus :

- Messieurs, nous n'arrivons à rien. Phase spécieuse, je vous prie.

Murmures d'acquiescement dans la salle. 8.743 se frotta les mains :

- Ah ! C'est maintenant que ça commence. Accroche-toi, ça va être sport.

15.580 ne répondit rien, mais s'avança dans son fauteuil.

721 et 433 sortirent chacun une série de petites fiches bristol de leurs dossiers.

- Assuré sans aucun litige pendant 16 ans, commença 433.

Un murmure d'approbation parcourut la salle, sauf chez les porteurs de gilets vert et jaune. Dans un faible tintement, les jauges affichèrent 60/40 en faveur de 433.

- Famille assurée IARD depuis 1986 sans aucun sinistre. Rentabilité brute : 82%, riposta 721.

Nouveau murmure d'approbation, cette fois-ci généralisé. Des clients comme ça ? Le rêve. Ding ! firent les jauges, qui échangèrent leurs position : 70/30 pour 721. 433 fronça les sourcils.

- La cirque de mon client emploie 14 personnes et 5 intermittents", dit-il.

Ding ! Ding ! Les jauges montèrent à 80/20 pour 433, et le président intervint :

- Argument d'employabilité économique. Validé. Poursuivez, messieurs, je vous prie. 721 ? "

- Casier judiciaire vierge. Pas de contraventions connues, répliqua celui-ci.

Les jauges ne bougèrent pas. Dans son fauteuil, 15.580 fronça les sourcils. D'habitude, ce genre d'arguments pesaient lourd.

- Mais sa moto est de couleur... grise, répondit 433.

- La faute de goût n'est pas un motif de suspension de garanties", lança 721 d'un voix forte en tapant l'accoudoir de son siège. "Tout du moins chez nous", poursuivit-il d'un voix radoucie et pleine de sous-entendus.
 
433 frémit sous l'insulte et bredouilla :

- Il... Il est... gaucher", avança-t-il avec une grimace de dégoût.

- OBJECTION ! Latéralophobie ! hurla 15.580 en se levant d'un bond de son siège, faisant sursauter 8.743.

- Objection retenue, déclara le président de séance. 433, ne me forcez pas à revenir sur certains points du règlement.

- Pardonnez-moi, monsieur le président. L'expression m'a échappée, fit 433 en inclinant légèrement la tête.

Dans un tintement, les jauges bougèrent pour venir s'immobiliser sur 50/50. 433 leur jeta un coup d'oeil nerveux.

- Ha ! Il est fort, très fort", murmura 8.743.
- Mouais. Ton patron a du mouron à se faire. 721 est lancé, et je le connais. Il ne s'arrêtera pas avant un 100%", répondit 15.580 sur le même ton.
- 100% dans un cas comme celui-ci ? C'est impossible !
- Mais non, tu vas voir.

- Son grand-père maternel est arrivé de Pologne au siècle dernier, apparemment sans permis de travail", reprit 433.

Ding ! 60/40 en faveur de 433. Brouhaha désapprobateur dans la salle.

- D'après notre enquête, il fuyait la famine de sa région natale. En France, il a fait une brillante carrière au sein d'un grand groupe métallurgique, rétorqua 721.

- Où il était syndiqué ! répondit 433.

Murmures de dégoût dans l'assistance.

- Cela non plus n'est pas un motif de radiation chez nous", répliqua 721 en pointant l'index vers sa poitrine.

433 pâlit une fois de plus.

- Il n'empêche qu'il a une moto grise. Et d'après nos sources il utilise du SP 98.

Brouhaha dans la salle. Plusieurs participants sifflèrent en signe de désapprobation.

- Un peu de silence s'il vous plaît. L'argument d'anti-écologisme prémédité est recevable" déclara le président de séance.

Un tintement, et les jauges indiquèrent 90/10 en faveur de 433. Celui-ci eut un petit sourire triomphant. 721 eut lui aussi un étrange sourire, puis prit dans la pile une fiche de bristol qu'il tint par son coin inférieur droit, presque négligemment.

- Sa maison est bâtie sur des calcaires marneux du tribulacien supérieur, finit-il par déclarer d'un voix très douce.

Les jauges tintèrent furieusement, indiquant à présent 100/0 en faveur de 721.

433 écarquilla les yeux  :

- Je... Du tribulacien ? Vous être sûr ?" bredouilla-t-il.

- Parfaitement sûr. De l'authentique tribulacien".

433 ne répondit rien. Un coup de gong et le président de séance se leva :

- Bravo messieurs, bel échange. L'affaire 750-479 a été arbitrée. Affaire suivante. "

15.580 se radossa dans son fauteuil en poussant un soupir de soulagement. A côté de lui, 8.742 restait médusé, la bouche ouverte.

- Du tribulacien... Ben mon cochon. C'était imparable. Bien joué", finit-il par concéder.

- Et encore, t'as rien vu. Il arbitre les cinq affaires suivantes, et à la fin ce petit saligaud ne sera même pas essoufflé. Un vrai crack. Je te l'avais dit", répondit 15.580, la mine satisfaite.

***

Quelques jours plus tard, Antisiphon Philotranxène reçut une lettre qui commençait par : "Cher Assuré. Nous avons le plaisir de...".

* un consultant du célèbre cabinet de conseil en management MacBaine & Briarty estima qu'il était possible de réaliser jusqu'à 0,27 centimes d'euros d'économies par coup de fil si un employé donnait son numéro hiérarchique en décrochant le téléphone plutôt que son nom, prénom et fonction.

** ce même consultant avait ensuite appliqué la même logique à divers postes de coûts, dont les cartes de visites. Elles n'ont plus besoin d'être réimprimées lorsqu'un employé quitte l'entreprise "pour raisons personnelles". Son successeur dispose dès son arrivée des cartes de visites adéquates. Economies estimées au niveau mondial : 7,8 milliards d'euros, 148.000 tonnes de CO2, 8 bébés-phoques.

Attention Kronik ! 100% mauvaise foi ! Ceci n'est pas un article ni une brève (voir historique si nécessaire). L'abus de kronik peut être dangereux pour la santé de certains. Ne pas abuser.

Commentaires

Le Modérateur

Pure Science-Fiction ou réalité ?

17-07-2012 18:18 
THE DUDE

enorme...l'est partie loin en mode SF la kronic !

chui juste inquiet: doucement sur les substances de synthese hein, et c'est un chimiste qui te le dit !
clin d'oeil

17-07-2012 20:09 
tom4

la drogue, c'est mal :)

tom4

18-07-2012 09:35 
jyv

Total Respect respect

18-07-2012 12:20 
fift

Oh, le plagiat lovecraftien en début de Kronik . T'étais en panne d'inspiration mon KPOK ?

(panne d'inspiration visiblement réparée par la suite, le reste de la kronik étant d'une dimension canabisso-ellesdienne rarement atteinte ...)

18-07-2012 14:25 
Cyrano

Je n'ai qu'un mot à dire: Bravo, 12671.

18-07-2012 20:10 
Lapin

Quand je lis que 4917 dit "la dogue c'est mal" , après avoir lu ses écrits je pense qu'il en sait quelque chose !

D’ailleurs 1 doit en prendre aussi parfois quand il prépare ses sondages....

et pour conclure, tout comme 29387, BRAVO !

10923

19-07-2012 09:30 
KPOK

(En fait, 1 n'est pas 1 mais 3, vu qu'il a loupé deux fois de suite son inscription à son propre site. Ce qui explique entre autres que son alias actuel est 'Le Modérateur', vu que 'David' et 'Dav1d', ses deux premiers alias, se sont définitivement perdu au fin fond d'une table SQL.)

A part ça, toutes mes 'scuses pour la mise en page inexistante qui rend pénible la lecture d'un tel pavé : le ouèbe, s'po fait pour lire.

19-07-2012 11:15 
malibugs

Excellent comme toujours !

Je vais vite me renseigner sur le sol sur lequel est bati l' immeuble de mon appart, en plus je suis pas gaucher et ma moto n'est même pas grise !!

20-07-2012 08:14 
LT27

- Mais sa moto est de couleur... grise, répondit 433.

- La faute de goût n'est pas un motif de suspension de garanties

20-07-2012 11:16 
Bartor

Enorme !
J'adore les ambiances mix de moebius et jeunet, et je ne sais quoi d'autre encore.
C'est vraiment du tres bon :)

20-07-2012 11:27 
KPOK

En fait, c'est une tentative de simili-Pratchett qui a -forcément- mal tourné.

A la relecture je ne suis pas satisfait. D'abord, ça se voit que ça a été écrit à l'arrache en une matinée, et ensuite le format est bancal. J'aurai du^ couper ça en deux et développer certaines parties.

20-07-2012 15:24 
Bartor

Je trouve que les deux premières partis sont nickel ! On est happés dans l'histoire tout de suite, et ça se lit vraiment très bien !
La troisième mérite peut être un peu d’être revue car on a plus de mal a rentrer dedans tout de suite.

20-07-2012 17:21 
Cyrano

Citation
KPOK
En fait, c'est une tentative de simili-Pratchett qui a -forcément- mal tourné.

A la relecture je ne suis pas satisfait. D'abord, ça se voit que ça a été écrit à l'arrache en une matinée, et ensuite le format est bancal. J'aurai du^ couper ça en deux et développer certaines parties.

Je cite un de mes vieux maîtres: "La modestie n'est que le désir d'être loué deux fois".

21-07-2012 00:37 
cajo

Tous ces chiffres me donnent le tournis... et j'suis perdu clin d'oeil
En fait j'aime pô beaucoup les chiffres en grand nombre... cool

gros bisous

21-07-2012 08:38 
KPOK

-> Cyrano : ton vieux maitre a parfaitement raison.

Je méa-culpise derechef.

24-07-2012 15:50 
 

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