Réagir
Sportive Yamaha R1 Race
L'hypersportive d'Iwata désormais cantonnée aux circuits en Europe
Ailettes aérodynamiques en carbone, fourche inversée KYB réglable, étriers Brembo Stylema, selle racing...
On le savait, l'aventure de la Yamaha R1 touchait à sa fin alors que la marque aux trois diapasons avait décidé de ne pas mettre son hypersportive en conformité avec la norme Euro 5+. Pour autant, il n'est pas non plus question de faire un adieu définitif au modèle introduit en 1998 qui reste produit de manière classique pour certains marchés et pour les besoins des compétitions nationales et internationales avec une nouvelle R1 Race en Europe.
Opérant comme ce fut le cas avec la R6 devenue R6 Race il y a quelques années, le constructeur d'Iwata n'a pas ménagé ses efforts pour offrir à sa superbike une ultime évolution importante.
Débarrassé des impératifs liés à une homologation pour la route, la R1 Race peut aller encore plus loin dans ses propositions, à commencer par son habillage. La sportive se dote en effet d'imposantes ailettes aérodynamiques dérivées de la technologie développée en MotoGP sur la YZR-M1. Réalisées en fibres de carbone pour un poids réduit, elles génèrent une force d'appui pour limiter le cabrage et offrir davantage de stabilité au freinage et en courbe.
La suspension avant a elle aussi été modifiée avec une fourche inversée KYB de 43 mm entièrement retravaillée avec désormais des réglages individuels de la détente et de la compression sur les tubes droit et gauche. Chaque tube est doté d'une valve destinée à optimiser la pression dans le cylindre et empêcher l'huile de tomber dans le fond. Le revêtement Kashima apporte une nouvelle teinte bronze.
Le freinage aussi se muscle puisque la R1 Race reçoit désormais un maître-cylindre Brembo et des étriers monobloc Brembo Stylema à l'avant. L'ergonomie aussi se fait plus sportive avec une selle revue pour améliorer l'adhérence et faciliter les déplacements sur la moto.
Le moteur CP4 de 998 cm3 reste quant à lui le même avec toujours 200 chevaux disponibles via le système contrôle électronique de l'ouverture des gaz YCC-T associés à une poignée d'accélérateur APSG qui reproduit la sensation d'une commande traditionnelle.
La R1 a toujours bénéficié d'un package électronique complet, en particulier depuis la dernière refonte de 2015 avec la centrale inertielle à 6 axes installée pour piloter l'ensemble des assistances. Ce modèle Race conserve son contrôle de traction TCS, son contrôle de glisse SCS, son contrôle du frein BC, son contrôle de cabrage LIF, sa gestion des départs LCS et ses trois modes de gestion du frein moteur. On y ajoute le shifter bidirectionnel et les modes de sélection de puissance.
Attendue chez les concessionnaires Yamaha à partir du mois de novembre, la nouvelle R1 Race n'a pas encore dévoilé son tarif.
La Yamaha R1 Race 2025 en vidéo
La Yamaha R1 Race 2025 en photos
Disponibilités / Prix
- Coloris : noir
- Prix : - euros
- Disponibilité : novembre 2024
Commentaires
N'y aurait-il pas de la place pour des versions plus routiéres de ces machines plutot que les sortir du catalogue? Les couts seraient lissés il me semble.
20-09-2024 10:17Put... comment je vais me taper 320 maintenant.
20-09-2024 14:47Sur autoroute Allemande bien entendu.
C'est vrai que l'absence d'homologation va priver quelques kékés (toujours pas de définition officielle pour "kéké" mais on se comprend)... Blague à part, ce qui manque le plus n'est pas l'homologation mais les circuits, notamment près des grandes agglomérations pour des raisons évidentes de voisinage. Pas vraiment de solution.
20-09-2024 15:02T’inquiète, t'inquiète, pour les terrains de motocross c'est pareil, cela fait des années que l'on essaie d'en redémarrer un près de chez moi. Quand tu ne subies pas les réflexions de promeneurs sur les chemins.
20-09-2024 17:20Entendu hier à Clastres: "ce n'est qu'un faisceau électrique racing. La fourche c'est de la merde, l'amorto c'est de la marde, l'amorto de direction, c'est celui d'origine de la merde. 35k pour un faisceau, c'est franchement cher payé".
22-09-2024 10:23Ben oui, les pistards préfèrent partir d'une machine full stock pas trop cher pour mettre le matos qu'ils veulent et accessoirement revendre les équipements d'homologation.
Et il y en a aussi qui viennent par la route, ne l'oubliez pas. J'en fait partie à Carole, j'en ai encore vu hier (par exemple, j'ai pas mal discuté avec un proprio de 675 Daytona, qui rentrait à Reims après la journée de roulage).
Tout le monde n'achètent pas une R1 pour courir le promosport, et tous les R1 street legal ne sont pas aux mains des kékés. C'est désolant vos préjugés!!!