La fin des motos thermiques pour 2040 ?

Le Royaume-Uni veut régler la question des deux-roues motorisés thermiques

Les cyclomoteurs interdits dès 2030 avant un élargissement à tous les deux-roues en 2040

En théorie, l'Europe a prévu de mettre fin à la vente de voitures neuves propulsées par des moteurs thermiques à l'horizon 2035. C'est en tout cas ce qui est prévu par la législation adoptée il y a un peu plus d'un an, même si une porte a été laissée ouverte pour les carburants de synthèse.

Seulement voilà, la question des deux-roues motorisés n'est pas vraiment tranchée, du moins pas officiellement. De l'autre côté de la Manche en revanche, il semble qu'une date a bien été fixée pour sceller le sort de nos chères motos thermiques.

Selon le Telegraph, les ministres du Royaume-Uni seraient sur le point de s'accorder sur une interdiction de vente des motos et scooters à moteur à combustion.

Le projet ne se ferait toutefois pas du jour au lendemain et les interdictions seraient progressives avec tout d'abord les cyclomoteurs thermiques qui pourraient être interdits dès 2030 tandis que pour les deux-roues motorisés de la classe L3, c'est à dire les 125 cm3 et les plus de 125 cm3, c'est l'horizon 2040 qui est évoqué.

Alors que le Royaume-Uni compte environ 1,3 million de motos immatriculées, la part des motorisations électriques reste marginale puisqu'elle représentait moins de 2% des volumes de vente l'an dernier. Le gouvernement tente pourtant de pousser les motards vers les 2-roues électriques de petite capacité avec une subvention de 500 £ pour les machines de moins de 10.000 £.

Le ministère des transports britannique a bien indiqué poursuivre l'idée de mettre fin à la vente de motos thermiques, mais assure qu'aucune décision n'a encore été prise et que les dialogues se poursuivent avec les industriels. Pour le MAG, l'association qui représente les motards, cette mesure est "irréalisable" et serait dramatique pour les constructeurs britanniques. Affaire à suivre.

Plus d'infos sur les interdictions de ventes

• Source : www.telegraph.co.uk
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