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Un cruiser à V-Twin pour Brixton ?
Gaokin dévoile son GK1000 Thor
V-Twin à 80°, 997 cm3, 88,5 ch et 95 Nm, 269 kg
Longtemps cantonné aux motos de petites cylindrées, le marché chinois montre de plus en plus d'appétit pour des motorisations de cylindrées plus imposantes. Les constructeurs l'ont bien compris en étoffant leurs gammes de plus gros moteurs. Après les mid-size, ce sont désormais des moteurs de plus d'un litre qui commencent à arriver comme la CFMoto 1250 TR-G, la Benelli 1200 GT ou encore la Brixton Cromwell 1200.
C'est justement chez Brixton qu'une nouvelle machine pourrait prochainement débarquer.
Marque propre du groupe autrichien KSR, Brixton s'est fait une place sur les marchés européens en développant une gamme de néo-rétro de petites cylindrées puis avec l'arrivée des Crossfire 500 et enfin de la Cromwell 1200. Mais sous ces modèles, la marque s'appuie sur le chinois Gaokin pour la fabrication de ses motos. Donc lorsque celui-ci prépare du nouveau, il est probable que les avancées se retrouvent par la suite chez la marque européenne.
Gaokin ajoute justement du nouveau à sa gamme avec l'arrivée de la GK1000 Thor, un cruiser au look moderne propulsé par un V-twin dans la lignée d'un historique VRod. Bien que plus petit que le modèle parallèle de la Cromwell, ce bicylindre en V à 80° de 997 cm3 promet des performances de bon niveau avec une puissance de 88,5 ch à 7.200 tr/min et un couple de 95 Nm à 6.000 tr/min.
Le cruiser moderne présente également une partie cycle plutôt bien dotée avec des étriers radiaux J.Juan couplés à un ABS Bosch, des suspensions réglables KYB et des jantes de 18 pouces comprenant un énorme pneu arrière de 240. Annoncé pour 269 kg pleins faits, le modèle se veut accessible à de nombreux gabarits avec une selle à 680 mm, tout en conservant une géométrie assez classique du segment avec un empattement de 1.665 mm et une fourche inversée très ouverte.
Gaokin a également assuré que le modèle reprendrait le ride-by-wire et le régulateur de vitesse de la GK1200 (Cromwell).
Un cruiser que l'on devrait voir également chez MBP.
En revanche, la GK1000 n'ayant pas encore été lancée en Chine, il ne faut pas s'attendre à la voir débarquer chez Brixton de si tôt.
Commentaires
Belle machine
30-04-2022 08:00J'ai vécu l'arrivée des japonaises (très critiquées à cette époque) , je vis aujourd'hui l'invasion chinoise !
En même temps, si elle vaut la moitié d'une Diavel ou d'une HD ...
30-04-2022 18:03Les chinoises ont de l'avenir maintenant qu'elles sont bien finies et fiables. (mécanique copiées oblige)
Le seul souci c'est qu'elles vont bientôt coûter aussi cher que les européennes.
Y'en a marre de ces daubes, non mais qui aurait envie de faire claquer les talbins pour poser sont cul là dessus ??? Ces meules n'ont rien, moches, pas d'histoire pas de style queud'. Et quand j'entends dire que les japs ont fait pareil, soit ceux qui disent ça n'étaient pas nés, soit ils l'étaient depuis un moment et dans ce cas Alzheimer les gagne. Avant même de vendre des bécanes en Europe les japonais gagnais tout en vitesse, Honda, et Yamaha en particulier, même Kawa à été champion du monde en 125 ! Et je ne parle pas de suzuki en cross, et les motos qu'ils nous ont vendu étaient des merveilles, pas comme ces merdes. Point barre.
30-04-2022 20:36Voila un bel exemple parmi d'autres du résultat de la mondialisation qui permet aujourd'hui à tous d'accéder à des produits manufacturés peu chers sans ADN qui sont de pales ersatzs de la production de marques mythiques appartenant au patrimoine historique mondial industriel.
30-04-2022 21:26Il est en ainsi de tous les secteurs industriels manufacturés ou les idées sont pillées sans état d'âme dans la recherche du profit unique au détriment de la création et de l'originalité qui sont l'essence même de l'ADN et la valeur d'une marque pour en devenir une légende.
Un processus irréversible qui va s'intensifier jusqu'à une saturation complète du marché mondial et un écroulement prévisible de la consommation du à la banalisation et le manque d’intérêt des offres.
Dans le monde d’aujourd’hui on oublie que pour vivre il faut rêver !
Entièrement d'accord, et là encore les japonais ont eu du génie, ils nous ont fait réver .... Et ont rendu le rève accessible. En nous vendant des belles meules, fiables, avec des aciers de qualité, des chromes qui ne rouillaient pas, des peinture candy qui tenaient facile 30 piges, et du 50 à la 1000, tu sortais de chez le concess' et tu traversais l'Europe sans emmerde, il y a cinquante ans ...
30-04-2022 21:41L'origine du problème d'aujourd'hui est la pauvreté de la création due à la recherche du profit immédiat par le plagiat au lieu du travail et du savoir des générations précédentes fournis dans les créations industrielles des années 50 à 80.
30-04-2022 23:05Ces générations ont acquis leurs connaissances dans des écoles avec un enseignement de qualité, elles ont côtoyés des anciens, des maitres, des mentors qui sur le tas ont su leur transmettre leur savoir, leur passion, leur expérience acquises pendant toute leur carrière professionnelle.
Des bases fondamentales et nécessaires pour créer et découvrir de nouvelles voies de recherches pour proposer les créations du monde de demain.
Tous les plus grands directeurs de style, de design, d'art, d'architecture, de marketing et d'ingénierie ne sont pas tombés du ciel, ils ont tous travaillés sans relâche car leur passion était leur principale motivation et chacune de leurs créations nous ont ébahis à leur première présentation.
Hélas depuis ces 40 dernières années l’évolution industrielle de nos sociétés ont affaiblies l'éducation et ont fait disparaitre progressivement la transmission du savoir entre les générations.
Des générations qui 'aujourd'hui sont les victimes d'un système dont elles ont des difficultés à faire le lien avec le passé dont la transmission leur a échappé, a part quelques élus qui auront la chance d'y échapper pour devenir les étoiles de demain.
Beurk, quel intérêt ce genre de meules ?
01-05-2022 00:00J'ai connu cet appauvrissement dans un autre domaine celui de la création de mobilier et de luminaires. J'ai travaillé avec mon paternel à la suite de mes études dans une école d'art appliqués en relation avec des Italiens et des Espagnols. La menace vint en premier du marché Français puis de la chine déjà puisque les clients réclamaient sans cesse des baisses de prix et de qualité. Nous avons cessé notre activité en 2000 et les clients avec qui j'avais gardé le contact se plaignaient tous de la pauvreté de l'offre et de la piètre qualité des produits.
01-05-2022 01:57Quel que soit le produit l'histoire se répète, elle commence par un dumping effréné et ensuite on nous sert une offre insipide.
C'est la triste réalité du commerce de masse.
Une constante, la qualité se paie et un design soigné demande beaucoup d'efforts, en tout cas bien plus qu'une copie servile.
On en reviendra à la notion de prix que l'on veut bien accorder à un produit, ce prix, on le veut le moins cher possible mais une maison se construit pierre par pierre et ce temps là passé à y réfléchir et sortir des prototypes, il faut bien le rémunérer.
A part dans le luxe tout ce savoir faire aura disparu dans une génération si l'on ne réagit pas.
« Drame du pillage industriel »
01-05-2022 20:51« La qualité a un coût »
C’est pas faux.
Enfin en général, car la marque pillée a vendu des moteurs antédiluviens à prix d’or sous couvert d’image, finalement contrainte uniquement par les normes.
Quant à la qualité, ça rime avec fiabilité, et…