Le contrôle du deux-roues par la pensée

Libéré, délivré, désormais plus rien ne m'arrête

On vit une époque formidable où on infantilise de plus en plus les conducteurs avec des aides diverses et variées, permettant année après année de pallier de plus en plus à leur formation (ou absence de formation) et plus grave... à leur attention et vigilance.

Les aides à la conduite vont jusqu'à la recherche du véhicule autonome qui permettra de s'affranchir totalement de la conduite avec le niveau 5 du véhicule autonome sans conducteur.

Et à coté de cela, on développe de plus en plus de technologies pour accélérer les réactions de l'humain, pour que ce dernier n'ait même plus besoin d'agir mais pour que son cerveau interagisse directement avec son véhicule sans passer par une action de son corps physique.

Et c'est bien la direction prise par la recherche actuellement de la Monash University, d'IBM Australia et de l'Université de Southampton pour analyser l'activité du cerveau en permanence pour un conducteur de deux-roues et agir directement sur le moteur pour le couper en cas de danger. Certes, on parle ici de vélo et il reste donc la possibilité pour le cycliste de continuer à pédaler, l'ordinateur embarqué sur le vélo n'allant pas jusqu'à empêcher de pédaler ou freiner à la place du conducteur.

Mais ceci pose la question de la meilleure direction de recherche ? Continuer à prendre en charge le conducteur pour qu'il n'ait plus du tout à intervenir pour le déresponsabiliser totalement de la conduite, ou l'aider au maximum via des aides qui permettent au contraire d'accentuer sa vigilance ?

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