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Fiche identité : Roumanie

Des paysages urbains et naturels teintés d'art

Septième pays le plus peuplé de l'Union Européenne, la Roumanie est considérée comme "une île de latinité dans un océan slave" selon l'expression devenue célèbre grâce à Nicolae Iorga, historien et homme politique.Union Square à Timisoara

Pleins feux de la campagne à la ville

De la ville communiste de Bucarest, capitale en pleine modernisation présentant néanmoins des quartiers historiques, à l'arrière-pays d'Arieseni, les paysages roumains demeurent variés.

Les citadins apprécieront la Timisoara ressemblant à Vienne, disposant de parcs et de jardins, mais aussi la ville de Brasov avec ses ruelles étroites dans le vieux quartier de Schei et son centre ancien, la cité médiévale de Sighisoara, le centre-ville historique de Sibiu et le plus grand musée en plein air du pays.

Dans le village de Săpînţa, un cimetière au doux nom de "joyeux" accueille des tombes confectionnées par les soins du sculpteur Ion Stan Pątraş, travail d'une quarantaine d'années.Monastère de Modalvie

Les voyageurs branchés détente se rabattront sur la région agricole et montagneuse Maramures. Les églises en bois et la verdure le prouvent, il s'agit bien d'une zone rurale. La région de Transylvanie, pleine de forêts et de collines est également un endroit à découvrir.

Pour les voyageurs fans de photographie ou de prise de vidéos, sachez toutefois qu'une taxe vous sera réclamée dans la plupart des musées et autres lieux culturels, afin de vous permettre de vous adonner à cette activité-souvenir.

L'influence extérieure des beaux-arts roumains

L'art d'avant le 9ème siècle se consacre à l'aspect religieux. Courant le 10ème siècle, l'influence byzantino-balkanique eut un impact sur les fresques et notamment celles de Saint-Nicolas de Curtea de Arges (aux alentours de 1352-1377).Une église en bois en Transylvanie

L'art roumain se manifeste à travers une création spécifique que l'on peut remarquer dans les monastères de Moldavie, où la peinture extérieure des églises présente des personnages de la religion dans des situations familières ou bien politiques.

La Transylvanie se penche sur le travail des occidentaux, tout en ne délaissant pas l'art roman ni le gothique. C'est de ces tendances artistiques que les artistes roumains s'inspirèrent pour créer l'église Saint-Michel de Cluj.

Lors des 16 et 17ème siècles, la Renaissance italienne fût le courant inspirateur pour les roumains, qui se mirent à fabriquer des icônes sur verre.

Une icône sur verre représentant la vierge MarieLe 19ème siècle connut une nouvelle vague d'influences tout droit venues de Paris. La peinture chevalet de Theodor Aman (1831-1891) et Gheorghe Tatarescu (1818-1882) furent alors créées. L'impressionnisme et la peinture de plein air commencèrent à cette période à faire leur apparition. Du 20ème siècle on peut retenir ces noms d'artistes : Stefan Luchian (1868-1916) et Gheorghe Petra (1872-1949).

Perte musicale progressive

La Roumanie se trouve être le pays d'Europe possédant le plus de musiciens de village. La musique folklorique, autrefois populaire, a perdu de sa valeur au fil du temps et des nouveaux genres musicaux l'ont remplacée (il s'agit principalement de musique commerciale).

La musique traditionnelle de son côté ne s'est pas éteinte. En effet lors de célébrations festives au sein des villages plutôt reculés (type mariage), les airs de ce style ancien résonnent de nouveau, souvent accompagnés par la voix d'un paysan. La musique traditionnelle se compose en deux genres, en premier la musique populaire et entrainante et en deuxième les colindes reprenant des thèmes religieux ou historiques.

Sur le câble, deux chaines roumaines diffusent encore des musiques traditionnelles d'origine roumaine : il s'agit de Etno TV et de Favorit TV. A noter que le folklore aussi peut rejaillir lors de ces événements.

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