Essai moto Yamaha Tracer 700
Sport touring ou le SUV des temps modernes
Ne m'appelez plus trail ! Appelez moi sport touring ! Et voilà toutes les certitudes qui disparaissent sur tous ces nouveaux modèles de motos qui apportent avec eux de nouvelles terminologies. Que c'était simple quand il y avait uniquement des basiques et des sportives. Donc, voilà, maintenant il y a les sport touring ou les SUV, évolutions des trails promis à un avenir principalement routier mais avec du caractère. Alors, est-ce que la nouvelle Tracer 700 répond à cette définition ? Essai sur quinze jours et au quotidien...
Découverte
La mode - ou plutôt la recherche d'économies globales - amène les constructeurs à proposer des plate-formes sur lesquelles sont déclinées de nombreux modèles. Honda l'a très bien fait avec ces CB500 ou encore NC. C'est aussi le cas de Yamaha avec la base CP2 utilisée en premier sur le roadster MT-07, déclinée ensuite en version "trail" avec la Tracer 700. Le modèle arrivé initialement en 2016 a proposé entre temps une version Tracer GT (principalement liée à de l'accessoirisation, bien pratique pour renforcer ses ambitions de routière).
Et puis, surprise, au salon EICMA 2019, la Tracer mue complètement, faisant disparaître l'air de famille également avec la version 900, pour revenir avec un look sorti de nulle part, clivant, avec ses deux phares lenticulaires surplombés par des feux à LED, un carénage renforcé, une bulle réglable (sur 65mm), des pare-mains pour un peu de protection supplémentaire et un style bien plus futuriste. On aime ou on aime pas, mais la nouvelle Tracer a de la personnalité. Au Repaire, on aime... parce que bien des machines concurrentes sont extraordinaires mais avec souvent un physique ingrat, ou réservé aux connaisseurs. Et on se prend aussi à se rappeler la TDM.
Pour le reste, la nouvelle Tracer repose toujours sur le moteur bicylindre CP2 embarquant la technologie crossplane de 689 cm3, MAIS désormais Euro5 avec de nouveaux paramètres d'injection et d'allumage modifiés, d'une admission d'air repensée et d'un nouveau système d'échappement. Elle perd au passage 1.4 cv désormais à 73,4 cv (contre 74.8 cv avant) mais avec une puissance maximale obtenue plus bas de 250 tr/mn (8.750 tr/mn contre 9.000 tr/mn avant). Le couple reste par contre identique à 68 Nm à 6.500 tr/mn, suffisamment bas pour être apprécié. A noter que le modèle de 54,00 kW à 8 750 tr/min existe en version A2 et 35 kW.
Côté partie cycle cycle, on retrouve un cadre tubulaire avec un bras oscillant en aluminium avec un empattement de 1.460 mm et un poids de 196 kg tous pleins faits. Les suspensions évoluent quant à elles avec une nouvelle fourche de 41 mm à cartouche et un amortisseur arrière désormais réglable en précharge et détente.
Et puis, on trouve une nouvelle selle, mieux finie et plus jolie que l'ancienne, sans présenter le confort apparent de la selle de la Tracer 700 GT.
En selle
840 mm ! Comme si les 835 mm de la version précédentes étaient trop bas ! Ce n'est a priori pas une moto pour les nains. Et effectivement du haut de mon 1.70m, je touche à peine du bout des pieds la terre, mais je touche malgré tout grâce à une selle suffisamment fine à l'entrejambe ! A première sensation, la moto parait légère. Les commandes tombent naturellement sous les mains, la position est droite et naturelle, les jambes sont presque détendues et on enserre parfaitement le réservoir pour une position globale naturelle et confortable. Personnellement, j'aime bien être près du réservoir. Ceux qui n'aiment pas auront du mal à être loin à cause d'une selle courbée.
Sous les yeux, on bénéficie d'un nouveau compteur, toujours LCD, tout aussi clair et lisible que le précédent même si les informations ne sont pas affichées de la même manière et tout aussi synthétique (compteur, compte-tours, rapport engagé, jauge à essence), dont on peut faire défiler les informations via un bouton au commodo pour avoir la consommation moyenne ou instantanée. C'est simple. Par contre, alors que Yamaha a ajouté de l'antipatinage y compris sur le Tricity 300 ou des modes moteurs sur d'autres modèles, rien de tel ici. On revient aux basiques et à l'essentiel.
Ah et on note le warning au commodo droit, warning qui a tendance à disparaître sur bon nombre de machines.
Contact
Le bi s'ébroue de façon presque rageuse, avec une sonorité de soprane plutôt que de baryton. Première et on a du peps dès les premiers tours de roue, voire un caractère tranché, impulsif, plus que l'ancien malgré la baisse de chevaux (mais s'expliquant aussi par une couronne plus grande à l'arrière de deux dents, 16x45 au lieu de 16x43). Il ne faudrait même pas grand chose pour que la roue avant se soulève. C'était déjà le cas de l'ancien modèle. On retrouve le caractère joueur, dynamique, vif, marque de fabrique de la Tracer toutes générations confondues donc. On oublie immédiatement le poids qui aurait pu faire peur (196 kilos tous pleins faits quand même) à ajouter à la hauteur de selle, notamment pour les petits gabarits. C'est là qu'un poids seul indiqué sur une fiche technique ne suffit pas à dire ou pronostiquer la facilité de prise en main d'une moto. L'équilibre fait tout. Et là, la Tracer confirme sa devancière et a déjà gagné.
En ville
Sur la pointe des pieds au feu rouge, voire d'un pied, le feu passe au vert et c'est gaz ! Le moteur est rond, joyeux et donne envie de s'exprimer avec cette dynamique et ces vibrations profondes qui donnent envie de tirer dedans. On peut conduire calme naturellement, mais il donne vraiment envie de tirer dedans et forcément, si on ne regarde pas le compteur, on est trop vite tout de suite, même sur le deuxième rapport ou le troisième rapport... ce qui fait grimper la conso de façon notable. Mais pour autant, le bi est souple est accepte d'enrouler sous les 2.000 tr/mn sur le dernier rapport à 40 km/h. On peut tout à fait conduire de façon souple, ce que l'on commence à faire uniquement au bout de quelques jours, après avoir compris que la ville n'est pas un circuit, que l'on doit se réfréner avec cette moto et que l'on peut ouvrir grand ailleurs que là. C'est peut-être pour cela que l'on peut le mettre dans une catégorie Sport-Touring, plutôt que trail, plus placide de façon générale. On aurait même tendance monter un ou deux rapports et à rouler sur le 3 ou le 4e rapport en ville au quotidien, afin d'adoucir le côté cheval bascule, tout en restant à 3.000 tr/mn à 50 km/h sur le 4e rapport.
La maniabilité ensuite est au rendez-vous, permettant à la fois de se faufiler avec aise entre toutes les files de voitures mais aussi de faire des demi-tours serrés dans des petites rues et ce sans effort. La Tracer confirme son équilibre et son homogénéité en étant aussi facile qu'une plus petite cylindrée et avec le répondant du caractère moteur d'une plus grosse. Franchement, euro5 lui a peut-être fait perdre un peu plus d'un cheval, mais cela ne se ressent en rien, bien au contraire, avec les nouveaux réglages. Elle peut offrir ainsi plusieurs visages en fonction de son pilote.
Maintenant, sur le mouillé, sans antipatinage, cela demande un peu de dosage sous peine de partir en légère glisse. Puisqu'on vous a dit que le moteur était vraiment pétillant !
Sur autoroute
On s'engage sur l'autoroute comme une balle avec une excellente protection offerte par la bulle, réglable. Il est presque frustrant de rouler aux vitesses légales, tellement le bi ronronne à 5.000 tr/mn au légal autoroutier et ne demande qu'à prendre ses tours ! On peut s'installer à un régime illégal pour aller chercher les 9.000 tr/mn (et pic de puissance du CP2) cruiser en tout confort, de part le bon revêtement présent la plupart du temps sur autoroute et avec une excellente stabilité mais à régime non autorisé.
La bulle protège bien les petits gabarits. Les plus grands gabarits auront du vent dans le casque, ce qui peut-être gênant en fonction du casque.
Petites routes
Forcément, la Tracer se révèle vraiment sur les petites routes, où elle cumule agilité et nervosité, capable de prendre des tours pour dévoiler tout son potentiel et partir à l'attaque, quand elle taquine le rupteur à 100 km/h... en seconde ! Oui, il est encore possible de rouler tranquillement avec, mais c'est tout sauf une "mémère" mais plus une ballerine joueuse, qui pourrait bien vous faire aimer les cabrioles. Et encore plus qu'en ville, elle peut montrer deux visages, capable à la fois d'enrouler sous les 2.000 tr/mn sur le dernier rapport pour passer dans un virage et capable de reprendre en sortie de village pour aller taquiner les 9.000 tr/mn sans jamais s'arrêter.
Bon, pour les 9.000 tr/mn, vous descendrez deux rapports, sinon, vous vous catapultez littéralement et vous aurez vite fait de faire peur à la veuve et à l'orphelin, sans oublier votre permis. Si le rythme s'accélère vraiment, la fourche peut plonger de façon exagérée et l'amortisseur dur en ville se fait rigide dans la virole pour offrir un comportement particulièrement sain... avec une nette sensibilité aux appuis sur le guidon, plus que d'autres. Il faut vraiment être doux sur les appuis sur le guidon pour ne pas voir la direction réagir de façon rapide.
Vous pourrez aller dans les petits chemins gravillonnés avec, mais le peps du moteur et des pneus pas vraiment adaptés, vous feront apprécier les joies de la glisse et de la dérive arrière. C'est là, qu'une Ténéré 700 prend tout son sens et revient à la définition du trail, face à la Tracer, indéniablement plus routière.
Freinage
Les doubles disques de 282 mm de la Tracer 700 offrent une attaque franche et toute la puissance nécessaire, voire trop même avec peu de progressivité, avec en plus un ABS qui se révèle assez intrusif en solo, alors qu'il n'y a qu'un simple disque de 245 mm à l'arrière. En d'autres mots, il se déclenche facilement, ce qui peut conduite à privilégier l'avant, qui est du coup capable de vous faire piler. Donc, attention sous la pluie aux excès de confiance, car les freins répondent bien et fort, voire très fort, trop fort en ville où on aimerait un peu plus de douceur... une puissance que l'on appréciera en fait dès que le rythme s'accélère sur petite route où là, ils s'apprécient à leur juste valeur, sans le trop de mordant et de puissance que l'on expérimente en ville.
Confort
Ce n'était pas le point fort de la première génération de Tracer. Cela s'est sensiblement amélioré mais cela reste sec dès que la chaussée de dégrade. On gagne en rigidité de comportement sur la route, ce que l'on perd en confort au quotidien, que ce soit pour le conducteur ou le passager. Il ne faut donc pas hésiter à modifier les réglages, d'autant plus que l'amortisseur arrière est désormais réglable en précharge et détente. Mais il y a beaucoup plus confortable dans la catégorie.
Consommation
Cette manie d'afficher le nombre de km par litres alors que l'on est habitué à l'inverse. En moyenne, l'ordinateur de bord affiche 17 km/l, ce que l'on transcrire par un 5.8 l/ 100. Avec le réservoir de 17 litres, on arrive donc à une autonomie qui peut approcher les 300 km, même si pendant l'essai avec le caractère du moteur, on a eu un peu tendance à tirer de façon abusive sur la poignée droite... ce qui explique l'écart entre la consommation normalisée annoncée par Yamaha à 4.3 l/ 100 et qui doit pouvoir tomber sous les 5 litres avec une conduite plus tranquille.
Pratique
On peut régler la bulle à une main. Un détail qui se révèle très pratique à l'usage.
On aurait rêvé d'une prise USB d'origine et non pas en option
L'essai en vidéo
Conclusion
La Tracer 700 était une excellente machine, aussi bien dans sa version d'origine que GT, dont on avait loué le twin, toujours aussi pétillant en 2020. Elle revient en mieux en gommant sensiblement quelques défauts, avec un look moderne et surtout un prix imbattable pour le rapport prestations/prix à 8.799 euros. Malgré sa hauteur de selle, elle est adaptée aux petits gabarits... et s'affiche comme un trail - pardon sport touring - le plus facile pour les petits. Les grands ne seront pas en reste avec de l'espace pour les jambes sans avoir obligatoirement besoin d'aller chercher une plus grosse cylindrée, même s'ils seront moins protégés et seront plus à l'aise sur une plus grosse cylindrée. Elle se place donc particulièrement bien face aux Versys 650 et autres VStrom 650 et loin devant la CB 500 X, forcément, notamment pour son moteur renforcé par son poids plus léger que les concurrentes mais mieux aussi qu'une F900XR pour la partie moteur. Elle prouve une nouvelle fois si cela était nécessaire, qu'il n'est pas forcément besoin d'aller prendre un gros trail (plus cher) pour se faire plaisir avec l'avantage de l'agilité et de la nervosité de la jeunesse face à des machines plus lourdes. Et par rapport à un roadster de type MT-07, elle vous offre plus de protection et de possibilités de voyages. Bref, on retrouve avec la Tracer 700 une machine à la fois simple sans débauche d'électronique qui vous renoue avec le plaisir de conduire.
Points forts
- moteur
- partie-cycle
- maniabilité
- polyvalence
Points faibles
- confort
La fiche technique de la Tracer 700
Conditions d’essais
- Itinéraire: petites routes variées + autoroutes interurbaines avec un peu de ville
- Kilométrage de la moto : 300 km
Commentaires
Je trouve la gamme Yam très cohérente : la MT avec l'avant qui lève tout seul pour les petits jeunes des villes, la Ténéré comme vrai trail pour aventuriers, la Tracer pour les trentenaires qui font des roadtrips plus calmes mais avec quelques petits coups de folie. Les vieux, soit ils sont accroché à leur paquebot de 250 kg depuis 30 ans, soit ils descendent de cylindrée vers les 500 voire les 125.
24-07-2020 16:31Pas d'énormes changements avec cette Tracer Euro 5, mais on ne change pas une équipe qui gagne.
Même la Tracer 900 permet de descendre sous les 5L/100 sans pour autant se traîner.
24-07-2020 18:05Donc la 700 devrait passer sous les 4L5.
Les consos annoncées par Yam sur ses motos sont devenues réalistes et parfaitement réalisables par le commun des motardus.
Achat exclu a cause de la hauteur de
24-07-2020 18:30Selle.
Les conso sont atteignable uniquement sur autoroute. En ville c'est 5L mini l'hivers. 4,5L en été en conduite douce
24-07-2020 20:28bonjour
24-07-2020 21:44la selle est haute mais fine donc à essayer avant d'exclure
une sacrée moto que cette tracer. gaffe car ça pousse bien donc le permis est en sursit.
Il ne faut pas comparer avec une honda cb 500 x qui elle ne coute "que" 6900¤ et aura un prk (prix de revient kilométrique) très inféreur.
Sport-touring, c'est comme sport-GT, c'est un drôle de nom. Ça me rappelle le slogan de la 850 TDM (et du 900 XJ en 83 !) : "le nouveau sport". Une routière efficace, oui, pour le sport il a fallu attendre le TRX.
24-07-2020 23:47En tout cas elle a l'air bien sympathique, cette néo TDM.
Je me demande juste ce que vaut la selle au bout de 2 heures de route...
Les conso sont atteignable uniquement sur autoroute. En ville c'est 5L mini l'hivers. 4,5L en été en conduite douce
25-07-2020 07:07Les motards d'aujourd'hui sont devenus bien raisonnables.
25-07-2020 09:40Le seul problème qui vous tracasse c'est la conso ??
Combien vous faites de kilomètres par an en moto ?
A moins de faire entre 15000 et plus par an, la moto reste une passion non ?
Ma vieille Triumph se contentant de moins de 6 l/100km, les nouvelles doivent forcément consommer moins.
wsss
25-07-2020 13:18Et le vieux que je suis à un 1000cm3 de 200kg de 5 ans d'age qui malgré ces 4 cylindre fait une moyenne de 4.6l/100 et ce sur 34 000km.
25-07-2020 13:22Et oui je me fous de la conso, je me fais plaisir c'est tout, je roule toute l'année.
Et non je ne prendrai ni un 500 ni un 125. Ma bécane de vieux sera un 900 "pépère".
Et oui ça fait 30 ans que je roule!
bonne route à tous...
Je confirme une T120 Triumph consomme entre 3.6 et 4.2 L/100.
25-07-2020 14:42Cette Tracer GT est idéale pour un budget moyen, son seul défaut l'amortissement mais facilement corrigé par un changement de suspension.On trouve de la bagagerie non rigide pour pas trop cher, un sac étanche et une sacoche de réservoir, nous avons une compagne pour quelques années et un budget vacances grandement amélioré.
C'est du Yamaha donc du sérieux et un réseau dense.
J'ai un petit doute sur la selle quand même.
Moins de 10000 euros c'est une BM divisé par 2
Les motards d'aujourd'hui sont devenus bien raisonnables.
25-07-2020 18:43Le seul problème qui vous tracasse c'est la conso ??
Combien vous faites de kilomètres par an en moto ?
A moins de faire entre 15000 et plus par an, la moto reste une passion non ?
Ma vieille Triumph se contentant de moins de 6 l/100km, les nouvelles doivent forcément consommer moins.
Les motards d'aujourd'hui sont devenus bien raisonnables.
25-07-2020 23:08Le seul problème qui vous tracasse c'est la conso ??
Combien vous faites de kilomètres par an en moto ?
A moins de faire entre 15000 et plus par an, la moto reste une passion non ?
Ma vieille Triumph se contentant de moins de 6 l/100km, les nouvelles doivent forcément consommer moins.
Belle moto, perso je les aime toutes, il y a celles que j'achète, celles que j'aimerai acheté et celles que j'achèterai jamais, mais ce sont des motos, et je suis un (vieux) passionné
27-07-2020 07:50Domlemans. Tu as raison, perso je ne regardes jamais le prix du carburant quand je fais le plein pour les motos (ma femme a la sienne). La moto est une passion, pour moi certaines passion ont un coût, c'est comme ça...ça me gonfle plus le prix du gasoil pour aller bosser (150km/jour).
99,9% de mes déplacements en moto sont des déplacements week-end et vacances, déplacements sur départementales (exit l'autoroutes et les nationales) à travers notre belle France (entre 10 et 15 000km/an).
Pretexte je ne suis pas trop d'accord avec toi, une petite cylindrée nerveuse et légère peut te procurer beaucoup de plaisir...Une 690 Duke en montagne je peu t'assurer que tu prends ton pied!
Alors oui je suis moins jeune que les plus jeunes, j'ai revendu ma 1190 Adventure pour une 790 Adventure (en plus de ma z900RS Café) mais j'ai encore vu certains jeunes avec leur RRRRZZZ machin qui font un bruit à déclencher les pétitions (Vosges, Vercors, Alpes...) a ne pas arriver à suivre le rythme sur les petites routes sinueuses!
On n'arrête pas la moto parcequ'on est vieux, on devient vieux si on arrête la moto....la moto est une passion avec laquelle je vis depuis bientôt 50 ans (ça commencer avant 10 ans, l'époque ou on passait son permis à 16 ans) et je roule depuis 40 ans...
@domlemans
27-07-2020 09:26Il y a plein de sortes de motards. Personnellement, la conso fait partie des critères principaux qui m'ont fait choisir la CB500X. Voir même c'était LE critère principal. Et non, en ce qui me concerne, la moto n'est pas une passion du tout, c'est mon moyen de locomotion principal, qui me fait économiser environ 1200¤ par an d'essence par rapport à une voiture, et dont l'assurance coûte 2 fois moins cher. Alors oui, c'est fun de faire frotter les cales pieds dans les virages, mais c'est un "plus", comme la clim en voiture est un "plus", dont je peux me passer.
Car oui, une CB500 ça coûte moins cher à l'année qu'une Logan, il suffit de faire une simulation de PRK ... Et une Logan elle est morte à 200 000 alors qu'une CB500 à 300K elle est comme neuve.
Avant toute chose, la moto c'est quelque chose qui me permet de diminuer mes frais fixes. Ce qui n’empêche pas que je m'offrirai peut être un jour une seconde moto plaisir, quand mes finances me le permettront, et là, la conso ne sera pas un critère.
Pour en revenir à l'article, la Tracer est une bonne moto entre 2, entre la passion et le raisonnable, entre le fun et la sagesse. Donc la conso de l'économique CP2 c'est la moitié de ce qui fait l'intérêt de cette moto.
Et je suis aussi d'accord avec le commentaire de big twin, il ne faut pas comparer la Tracer avec la CB500X, ce n'est pas le même usage ni le même public. 90% des CB500X sont conduites par des A2 qui les revendent au bout de 2 ans, 90% des tracer sont des version non bridées conduites par des A, ce n'est pas le même public ni les mêmes attentes.
Mouais... A 300000, la CB ne sera pas bien fraiche, pas plus qu'une Logan mazout menée gentiment toute sa vie.
La vieille CB500 qui avalait ses 300000 (comme celle de MotoRevue) était construite au Japon et était prévue pour durer. J'imagine que ça change pas mal de choses au point de vue longévité.
Parce qu'au vu de la finition de mon ex CB500X 2017, 300000km pour le moteur peut-être (et encore), pour le reste, ça m'étonnerait.
Mais 300000 avec une CB500X, ça fait pas mal d'antidépresseurs. 28-07-2020 00:52