Essai moto Harley-Davidson Street Glide
Retour vers le futur
V-Twin Milwaukee Eight 117 de 1.923 cm3, 107 ch et 175 Nm, 368 kg, à partir de 31.790 euros
Harley-Davidson aime à évoquer la Dyna de 1969 pour légitimer ses derniers tourers. 55 ans d'évolution au service du voyage à l'américaine. La Street Glide est une référence, icône routière des grands espaces dont les différentes itérations ont renforcé le statut. Innovant, le millésime 2024 renouvelle profondément le modèle au travers d'une importante évolution. Le sud de la France nous accueille et ouvre sur nous les portes du ciel pour y déverser un déluge de technologies et... de pluie.
Découverte
C'est d'abord en style que la Street Glide créée une rupture dynamique. Le vaisseau Harley rentre définitivement dans une nouvelle ère tout en conservant ses principes. Élégante, sa signature lumineuse se fait légère et harmonieuse, l'optique frontale intégrant un oméga inversé de LEDs qui se poursuit en lignes fines sur le bat wing. Ce dernier bénéficie de nouvelles surfaces qui réduiraient les forces appliquées sur le train avant et améliorerait l’écoulement des flux d’air autour du pilote. De même les volumes se font plus élancés, tant sur le déflecteur que le réservoir de 22.7 litres ou les valises plus profilées. Elles logent pourtant 2,5 litres supplémentaires chacune pour un total de 69 unités. Mais, toujours pas de quoi y placer un intégral....
Le tourer repose sur le cadre inchangé en tube d'acier, mais, point d’importance, place son moteur plus bas. Un changement essentiel pour le centre de gravité. Le twin Milwaukee Eight 117 de 1.923 cm3 reçoit-lui aussi de petites évolutions. Injection et échappement bénéficient d'un flux plus libre. Le refroidissement des culasses est optimisé au niveau des soupapes d'échappement. Il développe désormais 107 chevaux à 5 000 tours et 175 Nm de couple à 3 500 révolutions ; des évolutions respectives de 3 et 4%. Mais pas de distribution variable, réservée aux CVO.
En revanche, la machine rentre enfin pleinement dans le XXIe siècle en s’équipant d’une électronique digne d’un roadster sport. Sa centrale inertielle (IMU) à trois axes et six directions pilote, même en courbe, de nombreuses assistances (C ABS), freinage couplé (C-ELB), contrôle de traction (C-TCS), du couple résiduel (C-DSCS) et maintien du véhicule en ligne(VHC). Trois profils d’injection et trois modes de pilotage (Sport, Route, Pluie) ajustent la Street Glide par défaut. Un profil Personnalisé permet de paramétrer l’ensemble de la machine à ses souhaits.
La géométrie ne change guère avec un angle de colonne typique très ouvert de 29,25°, une chasse de 173 et un empattement de 1 625 mm. Le train avant repose sur une fourche Showa de 49 mm qui coulisse sur 117 mm. Deux combinés amortisseurs lui sont associés à l’arrière et leur débattement s’accroit de 50% soit 76 mm. Seuls ceux-ci sont ajustables en précharge.
Des jantes à cinq branches partiellement usinées de 19 et 18 pouces chaussent des Dunlop D408 en 130/60 et 180/55. Leur rotation est stoppée par des étriers avant à montage radial à quatre pistons serrant des frettes de disque de 320 mm. La pince opposée simple piston mord une galette de 300 mm.
Avouant 368 kilos pour prendre la route, soit 8,2 de moins qu’avant, la Street Glide présente une excellente finition et un souci du détail appréciable. Intégration des câbles et fils, durites et refroidissement, aspect des surfaces métalliques, partie cycle, la Harley en impose.
En selle
Placée à 715 mm du sol, la selle de la Street Glide invite facilement tous gabarits à son guidon. Le cintre est particulièrement ergonomique, le levier de frein réglable en écartement, mais le double sélecteur au talon est optionnel. Un rangement abrite également une prise USB-C. Le carénage intègre un nouveau volet basculant qui limite jusqu’à 60% la pression du vent.
La position de pilotage est classique, mais les instruments font un bond technologique. Un superbe grand écran couleur TFT tactile de 12,3 pouces s'appuie sur le système d'exploitation Skyline OS. L’affichage change selon les modes. Tactile, même avec des gants humides, le dispositif peut aussi se piloter via le nouveau commodo gauche, rétroéclairé, issu des CVO. Les poussoirs surdimensionnés confèrent un bon confort, les nombreuses informations se montrent logiques à afficher et l’interface didactique. Un GPS est intégré et Waze peut être connecté via votre téléphone. La carte s'affiche dans tous les modes.
Un nouvel ampli audio de 200 watts vient quant à lui alimenter les haut-parleurs de 5,25 pouces du carénage. Des enceintes supplémentaires peuvent être placées dans les valises pour atteindre 500 W…
En ville
La grosse voix du twin est à son image : ample et virile. Et encore plus sur les coups de gaz. Imposante, la Street Glide bénéficie d’un bon équilibre et sa prise en main se fait rapidement. On gardera en tête son poids conséquent, notamment en manœuvre ou sur terrain un peu meuble. De plus, rayon de braquage et longueur limitent les prouesses en demi-tour. Idem dans le trafic, où la routière de Milwaukee demande à être imposée. Mais l’interfile se fait sans mal.
C’est bien sur la disponibilité du bicylindre qui réjouit les adeptes de la marque américaine. La mécanique reprend sur un filet de gaz sur les intermédiaires, au légal urbain, sans vous faire exécuter un rodéo sauvage. Pour retrouver l’autre visage de l’Américaine, passez en mode sport et choisissez un horizon dégagé.
Autoroutes et voies rapides
Ça dépote alors sévèrement sur tous les rapports quand on tourne franchement la poignée. Il y a de l’ADN de pur sang dans ce twin. Certes, vous ne jouerez pas les TGV, mais la Street Glide atteint vite les 150 km/h et peut monter bien plus haut. Et le tout avec une très bonne tenue de cap. Le confort est remarquable, la protection au vent très correcte, abritant casque et buste. C’est un peu moins bien pour les jambes et, avec cette satanée pluie qui s’abat, mes chaussures trop légères se remplissent d’eau. J’aurais dû prendre des bottes…
Revenu à 130 km/h, on file tranquillement avec le régulateur de vitesse, au rythme des bonnes grosses pulsations du bouilleur U.S. Plaisant, le cruiser Harley-Davidson peut également vous surprendre sur le réseau secondaire.
Départementales
Pleinement aboutie, la Street Glide démontre toutes ses nouvelles qualités dans le sinueux. Sa bonne agilité se conjugue avec un appréciable retour d’information du train avant. Mieux soulagée du poids et de la pression aérodynamique, la fourche se fait sensiblement plus légère. En virage, le sentiment de confiance est appréciable, associé à une ergonomie de pilotage fort efficace. C’est également une résultante d’un centre de gravité abaissé. Sans être une ballerine, la nouveauté se montre clairement plus facile sur les changements d’angle. Rigide, le châssis participe à la précision ressentie au guidon. On peut donc hausser le rythme, même sur l’asphalte détrempé. Pour ne pas se faire surprendre, le mode Pluie assagit le gros couple sur les accélérations. Chaque mode donne d’ailleurs un comportement moteur bien différencié.
Largement disponible à tout régime, cette force moteur se lie efficacement à la puissance pour emmener dynamiquement la Harley. Volontaire dès 1 500 tours, le 117 ne cesse de renforcer sa poussée au-delà de 2 000 révolutions et s’échappe ensuite sans faiblir vers la zone rouge. Et la bande-son n’est pas en reste ; grondements et vrombissements participent nettement à l’agrément des évolutions. Ce gras moteur pleinement sensible est un des atouts de charme de la machine.
On peut également compter sur des freins efficaces pour réduire l’allure. Combiné, le système est tout à la fois efficace et sur, même à bon rythme. La Street Glide limite les transferts de masse et, en maintenant le frein arrière, aide à plonger tranquillement en courbe. Bien suspendu, le cruiser est stable sur l’angle et la précision de l’injection permet de finement moduler les gaz. En sortie de virage, le Dunlop arrière se mange sereinement 175 Nm de couple sous la surveillance de l’électronique étendue. Ces nouvelles assistances permettent de profiter plus pleinement du potentiel dynamique. On limitera tout de même les arsouilles aux limites physiques : 368 kilos se gèrent avec respect.
En pilotage plus pondéré, la Harley s’emmène sans jamais forcer au guidon et maintien son équipage dans un très bon confort général. Calé sur le dernier rapport, le twin se relance sur sa mélopée légèrement asynchrone, aux limites du sous-régime. Le « ride » commence vraiment.
Partie-cycle
Rigoureuse, d’une prise en main sans surprise, la Street Glide se fait toujours plus efficace. Dynamique, elle est un bel écrin pour une mécanique expressive. Seul le bosselé en courbe demandera à parfois rendre un peu la main.
Freinage
IMU, freinage combiné… la Street Glide est équipée en conséquence de ses performances et de son gabarit. La pince arrière permet le plus souvent de réduire l’usage des étriers avant.
Confort/Duo
Les amortisseurs travaillent honnêtement et participent au confort très honnête de la machine.
L’accompagnant dispose d’une place accueillante et d’un bon maintien.
Consommation
Non mesurée
L'essai vidéo de la Harley-Davidson Street Glide
Conclusion
Bienvenu dans une nouvelle ère. Fidèle à sa personnalité, la nouvelle Street Glide s’équipe aux derniers standards technologiques. Plus moderne, plus performante, elle optimise ainsi le charme de sa mécanique trépidante. Et cette version 117 est vendue moins cher que la 114 de l’an dernier ! Tarifée 31.790 €, la Harley reste un vaisseau couteux, mais désormais plus légitime en prix.
On lui opposera l'Indian Chieftain, 31.990 € (l’Indian Roadmaster, 34.690 € étant la concurrente de la Road Glide Limited), moins puissante, moins moderne et un peu plus lourde.
Remarquablement renouvelée, la Harley-Davidson Street Glide met un pied dans le futur sans oublier son passé.
Points forts
- Caractère moteur
- Homogénéité partie-cycle
- Ergonomie
- Sonorité plaisante
- Finitions
Points faibles
- Poids
- Amortisseurs arrière un peu secs sur grosse compression
- Béquille latérale pénible à atteindre
La fiche technique de la Harley-Davidson Street Glide 2024
Conditions d’essais
- Itinéraire : 180 km routes sinueuses
- Météo : détrempée, 5 à 14°C
- Problème rencontré : ras
Disponibilité / prix
- Finition : chrome, noir
- Coloris : Gris, noir, rouge, bleu, vert
- Prix : à partir de 31.790 euros
Équipements essayeur
- Casque Roof RO200
- Pantalon de pluie Proof
- Veste de pluie Proof
- Jean Vanucci Armalith
- Baskets Vanucci Tiffoso VTS
Commentaires
"On lui opposera l’Indian Roadmaster, 34.690 ¤, moins puissante, moins moderne et plus lourde."
23-04-2024 17:54?????????? faut pas comparer l'incomparable
une chieftain j'aurais compris mais une RM... faut faire son boulot correctement les gars
Son seul défaut à mes yeux, son prix hors de mon budget, son atout ce moteur 117 qui est une réussite, à la fois souple et puissant pour un moteur de cette cylindrée. Bref un vrai moteur de cruiser.
23-04-2024 23:24Ensuite son poids même s'il s'améliore avec les années, il reste important et il faut savoir le gérer.
Harley a fait d'énormes progrès sur la partie cycle, ce qui en ferait des motos presque faciles à piloter.
Ayant eu un Street Glide 2015, je vais aller l’essayer pour voir l’evolution et peut-être re-craquer.
24-04-2024 12:08"l’Indian Roadmaster, 34.690 ¤ étant la concurrente de la Road Glide Limited" : bien corrigé, mais c'est pas encore ça :)
24-04-2024 15:32La table de correspondance Harley-Indian c'est :
Road king - Springfield
Street glide - Chieftain
Road glide - Challenger
Road glide limited - Pursuit
Ultra limited - Roadmaster
Pas simple de s'y retrouver, et encore on ne parle pas des CVO Harley, des Limited ou Dark Horse Indian... Et puis l'Electra Glide ? On oublie l'Electra Glide et pourtant elle revient de temps à autre ! C'est un foutu bazar tout ça.
L'ultra, La RG Limited et le Road King Harley sont encore sur l'ancien châssis et le moteur un poil plus petit. Les Street et Road Glide non limited modernisés, recollent au Indian en terme de specs. Mais à des noiveaux de différence aussi légers, faut-il vraiment comparer les motos au Nm près ?
Enfin quand on compare la gamme que propose Harley à celle d'Indian en terme de modèles et accessoires, le choix est en faveur de Harley.
24-04-2024 17:39En terme de communauté, chez Harley c'est bien rodé, les chapters sont actifs.
Pour les fringues, ça frise le racket et la qualité pas toujours au RV
L'univers Harley n'est pas le mien. J'ai néanmoins pu rouler assez longuement sur une forty eight neuve d'un voisin et ami. Puis j'ai essayé sa street glide qui était assez ancienne. Je n'ai apprécié ni l'une ni l'autre ( je descendai d'un roadster Morini....qu'il appréciait guerre).Puis il est passé chez BMW pour une R nine T et son moteur quasi électrique. A travers son expérience j'ai compris que la personnalité et les contraintes des Harley nécessitaient une entière adhésion au rêve "biker" il nécessite un engagement pur et total. Harley ne supporte pas les demis sel. On s'achète pas la panoplie pour aller au bar du coin. On se lasse vite. Les Harleyistes du forum pourront peut être confirmer que c'est l'engagement d'une vie et pas une passade superficielle. Sans cet engagement, une Harley n'a pas de sens. Bon cette grande porte ouverte enfoncée, je m'attaque à la deuxième.... j'ai enfin surmonter mon aversion pour essayer une GS 1300. Plus d'une heure puisque le commercial était un ancien élève (oups, je me suis trahi!) qui gardait un assez bon souvenir de moi.(Comme quoi on peut être jeune et avoir une mémoire défaillante) . Bon, en faisant court, tout est super. La moto qui descend sous 30kmh pour vous mettre les pieds bien à plat, au bout du parking vous l'avez en main, le confort bluffant, la protection tip top, maniabilité super....le moteur pas bouleversifiant,je m'attendais vraiment à autre chose, la boîte et le cardan vraiment pas agréable et ce qui est rédhibitoire c'est le prix : 27000e pour la version essayée et sans bagagerie c'est selon moi de l'escroquerie. Elle est trois fois plus chère que ma bécane actuelle de 2018 mais elle est très très loin d'être trois fois mieux....je suis donc reparti tout heureux.... d'avoir la moto que j'ai. Totalement demistifiée la GS. Comme pour les Harley, à réserver aux inconditionnels de la marque.
24-04-2024 20:30Je n'ai jamais mis les fesses sur une BMW mais ceux qui en ont une en disent du bien et c'est bien là l'essentiel.
24-04-2024 20:53Cela pourrait aussi bien s'appliquer à Harley ou toute autre moto.
En fait quand choisit une moto, on y trouve ce que l'on cherche.
En ce qui me concerne, c'est simple et banal.
Ce que la marque véhicule comme histoire, un moteur atypique, une pratique à l'ancienne de la moto, des sensations qui ont pratiquement disparues de beaucoup de motos.
Et si c'est une moto pour frimeurs, oui je le crois aussi mais il y a aussi d'authentiques passionnées et passionnés car les femmes ont une place à part dans le club.
Et encore les anciens diront que les nouvelles Harley sont trop aseptisées depuis l'injection.
Le gros voire énorme avantage chez HD c'est que t'as des tonnes d'accessoires qui te permettent de modifier absolument tout et de te faire une bécane à ta main (et pas forcément dans le respect de ce pourquoi elle a été conçue au départ...). Kits moteurs de malade, suspensions Ôhlins ou autres, freinage optimisé etc. Seul hic, comme souvent, le tarif final !!! L'entretien n'est, en plus, pas forcément très onéreux si tu ne vas pas systématiquement chez le concessionnaire...
25-04-2024 06:50Après, beaucoup achètent une image et sont souvent déçus...Idem pour les gugusses en GS et leurs valises de baroudeurs pour aller boire un Perrier au café de Flore
Pas tout à fait d'accord avec toi Troncherouge. Passez chez Harley ne demande pas un engagement d'une vie, et l'esprit "american biker" (je caricature volontairement) n'est pas du tout systématique.
26-04-2024 15:01Je dirais que la base commune de ceux qui roulent Harley c'est l'attrait pour une machine à l'ancienne, avec un moteur caractériel et une machine dépouillée. D'ailleurs beaucoup de Harleyistes ont roulé ou roulent aussi sur Triumph Bonneville, Royal Enfield ou Moto Guzzi, c'est un public assez proche. Si je me trompe pas c'est le cas de Picabia.
Il y a aussi quelques frimeurs qui ne sont là que pour l'image. En général on les voit dans le sud de la France, l'été, plutôt sur des sportsters qui roulent peu. Ils sont heureusement pas très nombreux au final même si assez voyants.
L'aspect communautaire, infiniment plus présent que dans les autres marques, n'est pas une obligation. La majorité des Harleyistes me semblent solitaires ou roulent avec des petits groupes de potes pas forcément Harley exclusivement. Au sein des clubs, il y a un peu de tout. De celui qui y trempe une patte de temps à autre, profite de l'ambiance et des copains mais peut rouler sur d'autres machines sans problèmes et avec d'autres gens, à celui qui s'y investit totalement, exclusivement et va à fond dans toute la culture qui va avec. Mais même cette "culture" du biker est très diverse et bien plus complexe que ce qu'elle peut sembler de l'extérieur.
Ce qui est sûr c'est que la fraternité y est plus élevée qu'ailleurs, même si y'a des cons partout bien sûr.
Pour résumer je dirais que non Harley ce n'est pas forcément l'engagement d'une vie. Par contre la marque a une histoire très riche et les événements extrêmement nombreux, ce qui incite à s'y engager beaucoup.
Dans mon cas, c'est la machine et ses qualités propres qui m'a attiré, et je prends vraiment du plaisir à son guidon. L'ambiance et la communauté c'est venu après. J'y adhère complètement mais c'était pas ma motivation première.
Cela fait quelques années que je roule en Chapter, si l'on met de coté le principe de l'adhésion obligatoire au HOG, vu de l'intérieur c'est autre chose.
26-04-2024 17:01Comme tout club de marque il faut la machine, il y a des types qui ont fait de réels efforts pour en acquérir une mais ce que tu es dans la vie réelle tout le monde s'en fiche. Tu fais partie du club, point.
En assemblée chacun peut proposer un road trip sur une journée, une semaine, on en débat et on organise, les cotisations servent à ça aussi ou pour l'achat de matériel.
Quand un pote est en panne une partie du groupe reste avec lui en attendant un dépanneur ou en attendant de se faire héberger par un autre chapter.
Pas de déconne sur la route, chacun à sa place car on doit tous rentrer en un seul morceau.
Et bien d'autres choses encore, derrière nos couleurs de club que l'on peut qualifier de folkloriques, ce sont nos valeurs humaines qui priment
les types qui se comportent mal voient leur adhésion refusée.
On me dit souvent les Harleyistes n'aiment pas les autres, ça n'a rien à voir car je roule indifféremment sur d'autres motos.
Mais comme on roule pépère et que tout est bien codifié chez nous, vulgairement parlant, beaucoup s'emmerderaient avec nous et nous reprocheraient notre attitude un peu "militaire".
Il y a d'ailleurs pas mal d'anciens militaires au club, tout est dit.
Bonjour
28-07-2024 15:10Les commodos de la street glide 2024 sont ils vraiment éclairés comme indiqué dans l’article ? Ils le sont pour la version CVO mais le sont ils sur la version normale ? Merci