Les radars urbains débutent les verbalisations

Contrôle automatisé des excès de vitesse et franchissement de feux rouges en ville

Verbalisations effectives dans le Territoire de Belfort et les Bouches-du-Rhône

Année après année, la grande famille des radars automatiques n'a cessé de s'étendre, que ce soit avec la mise en place de cabines et mâts supplémentaires ou carrément avec la création de nouveaux dispositifs.

Durant l'été 2021, des radars urbains, sorte de version miniature du radar tourelle, avaient commencé à être installés dans différentes villes de France. Une expérimentation avait alors été lancée pour valider la technologie et les faire homologuer afin de pouvoir les utiliser de manière effective.

Après plus de deux ans de test, l'expérimentation a touché à sa fin et les radars urbains ont finalement débuté leurs verbalisations depuis hier. C'en est donc terminé de leur rôle purement dissuasif, du moins dans les départements du Territoire de Belfort et des Bouches-du-Rhône. Le Doubs suivra avec des verbalisations qui débuteront à partir du 29 janvier prochain.

La ville de Toulouse, qui a elle aussi mené les expérimentations, n'a pas encore donné de date de démarrage pour l'application des sanctions.

Les radars urbains sont des dispositifs de contrôle sanction automatisé destinés à être utilisés, comme leur nom l'indique, en ville. Ils peuvent être soit montés sur des mâts soit directement sur les infrastructures urbaines existantes, comme les poteaux d'éclairage public par exemple.

Par ailleurs, il existe deux modèles de radars urbains homologués avec le Nomad de Parifex et le Mesta Compact d'Idemia. Ces derniers sont assez proches techniquement et sont homologués pour détecter soit les excès de vitesse soit le franchissement de feux rouges. Une cabine ne peut pas verbaliser pour les deux motifs, même si elle en est techniquement capable. Les mini-cabines ne sont en plus pas toutes fonctionnelles puisque l'on applique ici aussi le principe de boitiers leurres qui permettent de faire ralentir les conducteurs sans pour autant les verbaliser. Ainsi, seul un boitier sur cinq est fonctionnel.

S'il était un temps question d'un développement national de ces nouveaux radars, ce n'est désormais plus le cas. Du moins, ce n'est plus le ministère de l'Intérieur qui chapeaute le dossier, car la responsabilité et le choix d'implantation ont été délégués aux préfets.

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