Expérimentation des radars urbains
Des radars tourelles plus compacts adaptés à la ville
Les tests démarrent dans l'agglomération du Pays de Montbéliard
Il y a quelques semaines, la Cour des Comptes exprimait ses inquiétudes quant à la politique de Sécurité Routière menée en France et qui repose essentiellement sur les radars automatiques, invitant les pouvoirs publics à développer de nouveaux axes d'action pour poursuivre l'amélioration de la sécurité sur les routes.
En attendant, c'est bien une nouvelle génération de radars automatiques qui se prépare à débarquer sur les routes, ou plutôt dans les villes, avec les radars urbains dont l'expérimentation débute finalement cet été.
Officiellement présentés comme des Equipements de Terrain Urbain dans l'appel d'offre de 2018, le radar urbain est destiné à remplacer à terme les cabines vieillissantes dans les agglomérations, à l'image de ce qui a été fait sur les bords des routes avec les radars tourelles.
L'analogie entre les deux ne s'arrête pas là puisque le radar urbain s'apparente tant dans sa forme que dans son fonctionnement à un mini-radar tourelle. En effet, sa cabine très compacte est ici placée sur un mât dédié, mais peut aussi prendre place sur le mobilier existant. Comme son grand frère, le radar urbain fonctionne aussi avec des cabines leurres non équipées et le système de détection peut être déplacé régulièrement. Verbalisant sans flasher, l'ETU permettra de sévir face aux excès de vitesse et aux franchissements de feux rouges.
Plusieurs villes doivent servir de lieu d'expérimentation avec l'objectif de pouvoir homologuer le dispositif afin de généraliser son déploiement à tout le territoire. Mais certaines villes ont pris du retard et viennent seulement de démarrer le processus. C'est le cas de l'agglomération du Pays de Montbéliard où l'installation des cabines vient de débuter. Au total, l'agglomération comptera une trentaine de cabines lorsque les installations seront terminées, avec toujours un radar fonctionnel sur cinq.
L'expérimentation doit durer six mois et les verbalisations débuteront une fois ces systèmes homologués, donc pas avant l'année prochaine.
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