Roadster QJ Motor SRK400
Look moderne et équipement complet pour les permis A2
Bicylindre en ligne de 400 cm3, 41.5 ch et 37Nm, 176 kg, 5.790 euros
En France, on connait bien le groupe Qianjiang pour être le propriétaire de la marque italienne Benelli depuis 2005, mais aussi avec sa marque Keeway arrivée dans l'Hexagone dès 2006. En Chine, le groupe est également connu pour son autre marque propre QJ Motor.
Il y a du nouveau cette année puisque si QJ se réservait jusqu'alors aux marchés asiatiques, la marque a finalement fait son apparition en Europe cet été, avec une distribution en France assurée par la DIP.
Pour ses grands débuts, QJ a misé sur trois roadsters pour se faire une place sur le marché, notamment avec son SRK400 ciblé pour les titulaires du permis A2 et qui vient se mettre en concurrence avec les Kawasaki Z400, Yamaha MT-03 et autres KTM 390 Duke.
Moderne dans son look, avec ses lignes agressives, son éclairage à LED, son compteur TFT multifonction ou encore son silencieux deux-en-un placé sous le moteur, la SRK 400 repose sur un bicylindre en ligne à refroidissement liquide de 400 cm3 délivrant jusqu'à 41,5 chevaux et 37 Nm de couple. Compatible sans bridage, le roadster se place au même niveau de performances que ses concurrents européens et japonais.
La partie cycle s'articule quant à elle autour d'un treillis tubulaire et d'un double bras oscillant tubulaire portant un amortisseur déporté sur le flanc droit, tandis qu'une fourche inversée de 37 mm amortit l'avant. Une configuration qui n'est pas sans rappeler celle de la Kawasaki ER-6n.
Les jantes de 17 pouces chaussées de pneus Maxxis Supermaxx Sport portent à l'avant deux disques de 260 mm mordus par des étriers flottants et un simple disque arrière de 240 mm, le tout secondé par un ABS. Avec son empattement de 1.425 mm, sa selle à 785 mm et son poids donné pour 176 kg, le roadster soigne également sa disponibilité auprès des jeunes motards.
Désormais disponible dans l'Hexagone, la QJ Motor SRK400 s'affiche au prix de 5.790 euros, elle reste donc très légèrement sous les tarifs pratiqués sur les modèles précédemment cités.
Caractéristiques roadster QJ Motor SRK400
- Moteur : bicylindre en ligne, 4-temps, refroidissement liquide, distribution par double arbre à cames en tête, 8 soupapes
- Cylindrée : 400 cm3
- Alésage x course : 70.5 x 51.2 mm
- Puissance : 41.5 ch (30.5 kW) à 9.000 tr/min
- Couple : 37 Nm à 7.000 tr/min
- Allumage : électronique Bosch
- Démarrage : électrique
- Alimentation : injection
- Embrayage : multidisque en bain d'huile
- Boite de vitesse : 6 rapports
- Transmission finale : chaine
- Cadre : treillis tubulaire en acier
- Suspension avant : fourche hydraulique inversée de 37 mm, débattement de 125 mm
- Suspension arrière : mono-amortisseur latéral
- Frein avant : double disque de 260 mm, ABS
- Frein arrière : simple disque de 240 mm, ABS
- Pneu avant : 110/70 R17
- Pneu arrière : 140/70 R17
- Longueur : 2.080 mm
- Largeur : 820 mm
- Hauteur : 1.085 mm
- Empattement : 1.425 mm
- Hauteur de selle : 785 mm
- Garde au sol : 150 mm
- Réservoir : 13,5 litres
- Poids : 176 kg
Disponibilités / Prix
- Prix : 5.790 euros
Commentaires
La comparaison avec la Z400 fait mal : quelques ch de plus, 10 kilos de moins, 100¤ moins chère, et surtout une fiabilité éprouvée.
15-12-2022 23:22Si au moins elle était belle, comme les nouvelles Morini par exemple, pourquoi pas, mais là... Faut vraiment avoir envie de la fourche inversée et d'un bel amortisseur latéral 🤷♂️
(et toujours bizarre de voir des photos où la roue arrière n'est pas parfaitement alignée avec le feu stop et le compteur 🤨 )
C'est quoi une moto ?
17-12-2022 00:03Est-ce que c'est un assemblage de solutions techniques mises bout à bout ?
Où est-ce la volonté d'un groupe de chercheurs de proposer quelque chose qui leur ressemble, et qui vous emporte, parce que vous adhérez à leur élan créatif ?
Genre , votre c½ur s'arrête de battre devant une FJ1200 , une GSXF 1100 , une 500 XT, une 1200 Goldwing, ou me concernant, une K 100 RT.
Que ressentons-nous devant ces propositions modernes?
Rien , si ce n'est l'admiration devant la prouesse technologique, l'habilité des solutions techniques, derrière laquelle on sent une équipe d'ingénieurs perforants, mais qui n'a jamais touché la matière, ne s'est jamais confrontée à ses contraintes.
Et n'a jamais conçu une moto en se mettant dans la peau d'un amoureux de la bécane. Ils se sont juste dit , que nous désirions simplement gagner du temps.
En évitant les embouteillages , en nous faufilant , afin d'être toujours les premiers au rendez-vous imposé.
Inutile de dire que je pense qu'ils se sont plantés dans les grandes largeurs.
Vous les professionnels de SolidWorks, de Rhino,Maya et autres, vous pouvez bien aller tous vous faire foutre, reprenez vos crayons et votre carnet de croquis, et pondez-nous des putains de bécanes qui nous font rêver.
On paye assez cher pour ça non, non?
@ sebfrench
17-12-2022 19:46J'abonde dans ton sens : des bécanes des années 80 à 2000.
Elles nous faisaient rêver: déjà minot je m'extasiais devant la Suzuki 750, 3 cylindres.
Certes ces machines freinaient mal mais quel plaisir de les conduire.
Je serai quelque peu trivial en disant, Messieurs, les concepteurs, sortez-vous les doigts du fondement, dessinez-nous (pas un mouton) mais une vraie moto 😁
Quitte à lire Joe Bar Team❗
"au même niveau performances..." et ça viendra même un jour "bouffer" les concurrentes européennes et japonaises.
19-12-2022 06:58La nostalgie, le coup de crayon, le design intemporel etc. c'est "has been" l'important c'est les ventes.
Mieux vaut construire une moto qui se vendra sur le marché asiatique que vouloir faire plaisir à la décadente Europe. Les chiffres parlent.
L'Europe, l'Amérique du Nord c'est des niches dans lesquelles il faut être présents.
La Chine ne s'est pas réveillée en même temps que nos nations, elle part de plus loin. Elle croît, continue de progresser et nous décroissons.
Combien de générations avant que des gamins démolissent et critiquent nos machines ? Eux ils admireront, encenseront les motos chinoises. Juste une question de temps....
Mais dans le fond je suis d'accord, mes yeux se sont habitués aux belles italiennes, aux performantes japonaises, aux qualitatives allemandes et au je ne sais quoi so british...
Le danger est là.