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Rallye Africa Eco Race : victoire de Rabenlehner dans la 5ème étape
Gwirat Larjam / Dakhla (Maroc) – Spéciale : 332 km – Liaison : 353 km
La dernière étape sur le sol Marocain
A la veille de la journée de repos, la caravane du Sonangol Africa Eco Race avait une longue liaison à effectuer pour rejoindre Dakhla, dans l’extrême sud du Maroc, assortie d’une spéciale sans trop de difficultés au niveau terrain mais plutôt compliquée en terme de navigation. Une 5ème étape qui a souri à Jérôme Pelichet dans la catégorie Auto et à Martin Rabenlehner en moto.
L’arrivée en fin de journée au bivouac de Dakhla planté au bord de la lagune, c’est à dire à l’heure où les couleurs sont les plus chatoyantes, restera, à n’en pas douter, gravée dans les mémoires des participants de cette 5ème édition du Sonangol Africa Eco Race. Avant cela, les concurrents s’étaient affrontés sur la piste sur une spéciale de 332 km dont la moitié entièrement inédite.
Motos : Martens et Dubois s'égarent
Un secteur chronométré dans la pure tradition des tracés de René Metge, à savoir varié et comportant beaucoup de navigation. Un paramètre qui n’a pas dérangé outre mesure les autos mais qui a posé quelques soucis à certains motards. Le premier à en avoir fait les frais est Guillaume Martens, le leader du classement général, qui a perdu 34 minutes alors que Norbert Dubois, qui s’est également égaré à plusieurs reprises, en a concédé pour sa part un peu plus de 26.
De ce fait, nous retrouvons du sang neuf en haut du classement de la spéciale avec une première victoire pour l’Autrichien Martin Rabenlehner sur KTM, devant son compatriote Klaus Pelzmann sur Yamaha à 2’02’’ et Patrick Arnoult à 11’18’’, décidément toujours aussi régulier au guidon de sa Honda. En terminant 4ème à 13’18’’, le Belge Martin Fontyn réussi la bonne opération du jour puisqu’il se retrouve en tête du Rallye sur une KTM 525.
Les comédiens autrichiens du Team KTM Kini continuent leur apprentissage du désert en affichant une progression constante puisque Gregor Bloeb se classe 10ème de la spéciale et Tobias Moretti 13ème, le tout filmé par l’impressionnant dispositif de tournage de l’équipe de cinéma autrichienne composée d’une quinzaine de personnes.
Autos : Pelichet reste au contact
A l’arrivée de la spéciale située non loin de Boujdour, ville minière du sud Marocain, Jérôme Pelichet affichait beaucoup de confiance après sa victoire du jour :
Une nouvelle fois, tout s’est parfaitement déroulé aujourd’hui et je suis évidemment très satisfait de remporter l’étape. Je suis surtout confiant pour la suite car je sors du Maroc avec seulement 10 minutes de retard sur Jean Louis Schlesser. Lorsqu’on sait qu’un 4X4 et en particulier mon Toyota, est bien plus performant dans le sable que dans le cassant, j’ai hâte de poser mes roues dans les sables mauritaniens.
L’analyse du pilote français est judicieuse car, même si l’on sait que le Buggy Sonangol de Jean Louis Schlesser, 2ème de l’étape à 1’13’’ et leader du classement général provisoire, est très performant sur tous les terrains, la deuxième semaine du Sonangol Africa Eco Race reste plus ouverte que jamais.
D’ailleurs, le quadruple vainqueur de l’épreuve en est conscient :
C’était une étape très difficile au niveau de la navigation avec énormément de changement de caps et des pistes dans tous les sens. Je veux rendre hommage à mon co-pilote Cyril Esquirol qui n’a pas fait la moindre erreur aujourd’hui. C’était très important de ne pas perdre de temps car Jérôme Pelichet ne lâche rien et je m’attends à souffrir en Mauritanie.
Derrière, une extraordinaire bataille s’annonce également pour la 3ème marche du podium. En effet, à la veille d’aborder la très sélective Mauritanie, après la 3ème place sur cette 5ème étape marocaine du Russe Anton Grigorov, à 8’54’’ au volant d’un Oscar définitivement performant, la 5ème position du Hummer de Miroslav Zapletal à 16’26’’ et le 7ème temps du Toyota de Joost Van Cauwenberge, victime hier de deux crevaisons, en ajoutant le Nissan du Portugais Paulo Ferreira, ce sont quatre équipages auto qui évoluent dans les hauteurs du classement avec moins d’une heure d’écart. Autant dire que tout peut encore arriver.
Enfin, après deux jours passés à réparer son Buggy dans le désert marocain, « l’Africain » a signé son retour. Hubert Auriol s’est adjugé le 14ème temps de la spéciale, juste devant le navigateur Louis Burton qui découvre le désert et le rallye raid mais qui progresse à pas de géant.
Camions : l'équipage Russe poursuit sa domination
Chez les mastodontes du désert, le Kamaz piloté encore hier par Dmitri Sotnikov a connu une journée sans histoire. Le Russe signe le 5ème temps du jour et s’impose devant le MAN d’Elisabete Jacinto, pointé seulement à 30 secondes. Tomas Tomecek, tenant du titre et double vainqueur de l’épreuve, ne concède que deux minutes et lui aussi est impatient d’être en Mauritanie où son Tatra sera beaucoup plus à l’aise.
La journée de repos arrive à point nommé pour bon nombre de participants. L’air de l’Océan Atlantique et le soleil de Dakhla ne seront pas de trop pour revigorer les organismes des concurrents et permettre aux mécaniciens de réviser entièrement les véhicules avant une semaine Mauritanienne qui s’annonce passionnante.
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