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Rallye Africa Eco Race : Martens s'impose dans l'étape 3
Tagounite / Oued Draa (Maroc) - Spéciale : 433 km - Liaison : 92 km
Leader de la catégorie moto, Turchi abandonne sur blessure
Le moins que l’on puisse dire est que ce dernier jour de l’année 2012 n’aura pas été de tout repos sur les pistes du Rallye Africa Eco Race, tant au niveau de l’organisation avec 700 km de liaison à effectuer par la route, que des concurrents avec une spéciale costaud et des assistances avec beaucoup de remises en état cette nuit de la Saint Sylvestre.
Motos : Dubois refait une partie de son retard
Sur deux roues, le moins que l’on puisse dire est que la journée a été terrible. Notamment d’abord pour Stefano Turchi, victime de deux chutes et relevé de la seconde avec trois vertèbres et une clavicule fracturées. Le leader du général jusqu’à aujourd’hui sera rapatrié en Italie demain.
C’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. En l’occurrence celui du Hollandais Guillaume Martens qui remporte la spéciale sur KTM, 14’25’’ devant Norbert Dubois. Discret mais efficace, le pilote KTM prend du coup la tête de l’épreuve devant le Belge Martin Fontyn, également sur KTM. Juste derrière, on retrouve la Honda de Patrick Arnould puis Norbert Dubois qui grappille une place après sa deuxième place du jour.
Autos : Schlesser, vainqueur endeuillé
Après l’annonce hier de la crise cardiaque fatale à Christian Graff, l’ambiance était plutôt morose ce matin au moment du départ, surtout dans la catégorie auto où il était engagé. Pour la deuxième journée consécutive, Jean Louis Schlesser et Cyril Esquirol, le Champion du Monde d’Enduro à nouveau assis dans le baquet du Buggy Sonangol, avait la lourde tâche d’ouvrir la piste.
Premier véhicule à passer la ligne d’arrivée et donc vainqueur du jour, Jean Louis Schlesser n’était pourtant pas très enthousiaste :
Nous avons gagné la spéciale et je dédie cette victoire à mon ami Christian Graff qui nous a quitté hier. J’ai pensé à lui toute la journée. Il me demandait souvent des conseils et était régulièrement à l’atelier. Il va vraiment nous manquer. Pour revenir à la course, René nous a encore gâté aujourd’hui avec une vraie spéciale africaine. Certains vont rentrer tard. En ce qui me concerne, hormis un micro plantage et une crevaison lente, je n’ai pas spécialement eu de problèmes. Pourvu que cela dure !
En effet, en dehors de Jérôme Pelichet, personne n’a été en mesure de suivre le quadruple vainqueur de l’épreuve. Au volant de son Toyota Pick Up, le Jurassien ne concède que 3’07’’ au Buggy Sonangol alors qu’il a fallu attendre un peu plus de 34 minutes pour voir arriver Jacky Loomans et son Toyota Pick Up. Le Belge expliquait sa contre-performance par un plantage et une crevaison. Il faut dire que le terrain plutôt caillouteux annoncé par René Metge lui ayant fait peur, il n’avait pas monté des pneus adaptés au sable d’où des difficultés dans l’Erg de Chegaga.
Même cas de figure pour son compatriote Joost Van Cauwenberg, victime d’ensablement pour éviter une moto couchée sur la trace et au final, 49’33’’ de perdu. D’ailleurs, le Belge est devancé par le surprenant Portugais Paulo Ferreira sur un Nissan Pick Up d’ancienne génération.
Camions : Shibalov récidive
Chez les camions, la victoire est à nouveau revenue au Kamaz d’Anton Shibalov qui, au passage, s’est octroyé le 4ème temps au scratch. Le Russe devance le Tatra de Tomas Tomecek, bien heureux d’avoir résolu ses problèmes de mauvais Gasoil de la veille et d’avoir devancé, cette fois, Elisabete Jacinto.
Demain, les concurrents du Sonangol Africa Eco Race continueront leur progression vers le sud avec une étape de 451 km dont 343 km de spéciale qui les conduira d’Assa à Gwirat Larjam. Un lendemain de réveillon qui devrait être plutôt sympa.
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