Serbie : Code de la route

Une vigilance accrue face aux risques routiers

État enclavé en plein cœur de la péninsule des Balkans, la Serbie n'a peut-être plus d'accès à la mer, mais dispose d'autres atouts pour attirer les visiteurs. C'est notamment le cas de son patrimoine naturel et des vallées traversées par le Danube. Avant de prendre la route en direction du pays, mieux vaut connaître la réglementation et les coutumes pour y rouler.

Permis et assurance

Le permis de conduire national français est reconnu par les autorités serbes jusqu'à 6 mois dans l'année et est donc amplement suffisant pour les séjours touristiques. En plus du certificat d'immatriculation de sa moto, il faut également être en possession d'une attestation d'assurance, la couverture au tiers étant obligatoire sur les routes serbes. Le pays n'est pas membre de l'Union européenne, mais est pris en charge par la carte verte pour la couverture de base. En ce qui concerne les garanties des assurances "tous risques", il convient de vérifier auprès de son assureur que la Serbie est bien incluse.

Réseau routier

Sur les grands axes routiers, particulièrement les quelques portions d'autoroutes, la qualité des infrastructures est assez bonne. En revanche, dès que l'on part en direction des axes secondaires, les choses se compliquent nettement : bosses, nids-de-poule, graviers... Les chaussées sont d'un état très variable d'une section à l'autre, alternant la route refaite à neuf et les zones en état déplorable. La signalisation routière y est également assez limitée, surtout en campagne. La vigilance est de mise à tout instant.

Limitations de vitesse

Les vitesses sont limitées à 50 km/h en agglomération, à 80 km/h sur les petites routes du réseau secondaire, à 100 km/h sur les voies rapides et jusqu'à 130 km/h sur les autoroutes. Les contrôles de vitesse sont fréquents et donnent lieu à des amendes qui doivent impérativement être réglées dans un délai de huit jours. Attention toutefois, l'agent qui verbalise n'est pas autorisé à encaisser l'argent

Alcool et stupéfiants

De manière générale, l'alcoolémie autorisée pour les conducteurs est de 0,2 g/l. En revanche, aucune tolérance n'est appliquée pour les professionnels et pour les jeunes conducteurs. Quant à la consommation de stupéfiant, elle est tout simplement prohibée dans le pays et systématiquement punie d'une lourde amende, parfois accompagnée d'une peine d'emprisonnement.

Autres règles et usages

Il n'y a pas que les défauts de la route qui peuvent présenter un risque sur le réseau secondaire. On y croise en effet des charrettes, du bétail, des animaux sauvages, des véhicules sans éclairage... la conduite devient périlleuse de nuit et doit être évitée autant que possible. À cela s'ajoutent des comportements à risque de la part de nombreux conducteurs (vitesse, dépassements...).

En cas d'accident, il est recommandé d'appeler la police afin de faire établir un constat. Surtout, il faut se mettre à l'abri, mais ne pas toucher au véhicule.

Le port du casque est obligatoire à moto et les phares doivent être allumés en permanence.