Chypre : l'équipement
Voyager léger (ventilé), mais protégé
Une mer azur, un soleil omniprésent, de fortes chaleurs... voilà l'image que l'on peut se faire de Chypre. Mais l'île méditerranéenne réserve-t-elle des surprises, y compris sur le plan règlementaire ? Voici quelques conseils sur l'équipement avant de préparer sa valise pour un séjour à moto dans le pays.
Qu'y a-t-il d'obligatoire ?
La première chose pour pouvoir rouler légalement à moto dans le pays est d'être en possession du permis de conduire répondant à la classe de sa moto, donc A1 pour les 125, A2 ou A pour les plus grosses cylindrées. Notons par ailleurs que le permis de conduire français est reconnu par les autorités locales.
Sinon, seul le port d'un casque moto homologué est rendu obligatoire pour le pilote comme pour son passager. Le reste de l'équipement, gants compris, est essentiel, mais pas imposé par la législation.
La tenue à adopter
L'archipel présente un climat typique de la Mer Méditerranée, avec des températures relativement chaudes tout au long de l'année. Au printemps et à l'automne, les températures douces et le fort niveau d'ensoleillement sont idéals pour rouler. Mieux vaut embarquer avec soit des vêtements de mi-saison qui offrent un peu de modularité avec doublure amovible pour la fraicheur du matin et du soir, mais aussi des ventilations zippées lorsque le mercure monte en journée.
Durant l'été, il faut favoriser le mesh et tous les vêtements pensés pour les fortes chaleurs, car on est en moyenne au-dessus des 30°C, voire 35°C hors périodes de canicule. Si le séjour se fait durant l'hiver, mieux vaut opter pour des équipements qui restent plutôt légers, mais qui sont imperméables, car si les températures tournent autour des 15°C, les pluies sont très présentes.
Le matériel à prendre
Pour les journées de roulage, il faut penser à avoir avec soi l'indispensable du motard pour faire face à toutes les situations à savoir une petite trousse de secours, quelques outils et une bombe anti-crevaison pour les pépins mécaniques, de l'eau, un encas et bien entendu un smartphone ou un appareil photo pour immortaliser les superbes paysages méditerranéens.
Enfin, pour compléter son GPS (ou celui de son téléphone) il est plus prudent d'avoir sur soi une carte routière en cas de perte de signal. Si les panneaux sont majoritairement traduits en caractères latins sur les grands axes, on peut vite se trouver au dépourvu face à une signalisation en grec sur les routes reculées.
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