Les Z'humeurs du Repaire : Pourquoi j'aime la moto ?

La liberté, le côté pratique, les sensations, la route...

Et vous, qu'est-ce qui vous fait vibrer ?

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  Alexis, Journaliste

  Tout petit déjà ça me fascinait, rien qu'un petit tour du quartier avec tonton sur sa DR 125 et j'étais aux anges. Ce fut ensuite les premières sorties avec les potes sur l'Enduro du Touquet et les courses de mobs en cachette loin des parents. Un avant goût de liberté quoi. Les années passent, mais cette impression demeure.

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  David, Rédac'

  Pour la moto, pour la route, pour les sensations... Autant la voiture n'éveille rien en moi, mais la moto... le frisson me parcoure l'échine à chaque fois que j'enjambe, garantie de plaisir... qu'elle que soit la moto, parce qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.

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  Grégoire, Chroniqueur

  C'est une question intéressante, différente de : "pourquoi fais-tu de la moto ?" où je sors le refrain pratique-moins-cher-j'me-gare-partout. J'ai en partie répondu dans Matin Parfait : j'aime faire de la moto pour ces petits instants où tout s'ajuste, se met en place. Mon humeur, la route, ma monture, la météo. J'imagine que c'est lié à la mémoire collective de la domestication de quadrupèdes divers, équidés ou bovidés : voyager à califourchon sur une bestiole avec l'impression que la Terre n'y suffira pas.

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  Damien, Essayeur

  De façon générale, ma personnalité s'est développée à contre-courant d'une partie de mon éducation. Je fuis la pensée unique, le courant unilatéral et recherche perpétuellement à "faire autrement" dans mes choix, quels qu'ils soient, que ce que la majorité des gens applique. Parfois à tort, certes. La moto, c'est en moi. Parce que c'est un objet un peu transgressif et que cela résume tout ce que je suis. Anticonformiste, casse-cou, indépendant et passionné. La moto n'est pas, pour moi un moyen de déplacement, c'est, plus ou moins inconsciemment, une façon d'aborder la vie. Bref, j'aime la moto car au guidon, je me sens vivant.

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  Hervé, Reporter

  Pourquoi j'aime la moto... parce que l'automobile c'est surfait... Je viens de faire 4.000 km dont à peu près 3.000 sous la flotte. La senteur des chaussettes trempées le soir à l'étape comme le plaisir d'enfiler une combinaison de pluie assis sur un banc de square sous un déluge que l'on n'a pas anticipé, ce sont des incontournables. Rouler avec seulement deux roues sur un tapis de grêlons en plein mois de juin... Voilà une poussée d'adrénaline qu'elle est incomparable. Et le moucheron dans l’œil, je ne vous ai pas parlé du moucheron dans l’œil... c'est autre chose que la poussée d'un 2 litres à mazout !! Pour ceux qui craignent, j'éviterai de vous entretenir de la giclée de SP95 lorsque le robinet glisse... La moto... un concentré d'émotions diverses.

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  Philippe, Journaliste

  Pour la liberté. Point.

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