Z'humeurs : annulation des événements moto

Le coronavirus retarde le démarrage de la saison

La rédaction s'exprime sur le sujet

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  Alexis, Journaliste

  La situation est on ne peut plus frustrante, surtout que le marché moto se porte bien et que les événements continuent de fédérer la communauté. Qu'ils soient annulés ou pas, les rendez-vous à venir seront de toute façon impactés en termes de fréquentation. Le tout reste bien entendu de mettre fin à cette situation au plus vite tout en limitant la propagation. Mais certains y laisseront des plumes, c'est certain...

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  David, Rédac'

  Entre annulé, pas annulé, reporté et bruits de paddocks, le calendrier est bouleversé partout et pas que dans la moto. Premières pensées pour les plus de 4.000 morts (déjà) et leur famille et pour toutes les entreprises et leurs salariés qui dépendent de ces événements pour (sur)vivre. Mais au final, quand tout le monde s'apercevra que manquer un événement moto n'est finalement pas si grave que cela, ce sont les événements futurs qui verront leur fréquentation diminuer et tout le sport moto qui en pâtira.

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  Grégoire, Chroniqueur

  Je n'aimerais pas travailler dans l'événementiel actuellement : la base du métier consiste à rassembler un grand nombre de gens autour d'un point donné, ce qui est exactement le contraire de l'attitude normale en cas d'épidémie. Des entreprises vont perdre plein de sous, certaines mettront la clef sous la porte -pensez aussi aux loueurs de vaisselle ou de mobilier, aux prestataires sono et image, etc. Tout cela va faire des chômeurs en plus. Bien/pas bien s'efface devant la question : nécessaire ou pas ?

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  Damien, Essayeur

  C’est un peu frustrant. On attend la reprise du MotoGP depuis des mois. Celle des autres évènements, moto ou non, rythment également la vie de millions de personnes. La vie sans vie se met en place doucement. Pour la protéger sans doute. C’est plus important que nos jeux du cirque. Et ça nous rappelle notre faiblesse sur cette planète. On est bin peu d’chose M’ame Michu.

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  Sandrine, Journaliste

  Déjà, on n'est plus forcé de faire la bise à tout va dès qu'on rencontre quelqu'un. Le coude c'est bien aussi. Mais cela va peut-être amener les gens à se laver plus fréquemment les mains et surtout éviter de tousser dans les transports sans mettre la main devant la bouche. Et puis, s'il n'y a plus de gros événements motos, on pourra toujours faire des rides ensemble en petits groupes.

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  Virginie, Illustratrice

  Contente d'avoir un aperçu de la réaction des gens en cas d’invasion zombie. Entre la pénurie day-one des gels, masques, pâtes, papier toilette et serviettes hygiéniques, on voit où vont les pré-occupations des Français. Je crains davantage les répercutions économiques pour le monde de la moto et le reste que de ne pas pouvoir m'essuyer les fesses en quarantaine.

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  Jean-François, Doc' Méca

  La Chine s'enrhume et le monde éternue, puis entre en léthargie. C'est toute une industrie avec de gros investissements personnels et financiers qui est impactée. Les petits teams des 24 H, l'équipe du Salon de la compétition d'Angers, ou de Seclin, qui préparent ces événements depuis un an ou plus, voient leurs efforts anéantis, c'est dramatique, beaucoup plus pour eux que pour nous qui ne sommes parfois impactés que pour nos loisirs, ou parfois dans nos vies quotidiennes (Travail, déplacements, école, garde des enfants, etc.). Et puis il y a les malades, les vrais. Ils sont beaucoup, énormément, moins nombreux que pour la grippe et c'est ça que l'on a du mal à comprendre, même si à proportion le nombre de décès est plus élevé. Bizarre. Inconfortable, mais surtout pas de panique ni de ruée sur les supermarchés pour ajouter la pénurie au bordel ambiant. Ah si une relative bonne nouvelle : l'essence baisse !

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