Essai moto Zontes 703 RR
Premier contact avec une bonne base
3 cylindres en ligne de 699 cm3, 102 ch et 76 Nm, 196 kg en ordre de marche
Relativement récente (1992), Tayo Motorcycle Technology Co Ltd, est basée à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong dans le sud de la Chine. La firme Tayo emploie plus de 1 200 personnes et possède une capacité de production de plus de 1 million de motos par an. Trois fois gagnante du Grand prix de l’innovation en Chine, Zontes est l’une des marques qui développe et innove le plus au monde dans le secteur de la mobilité.
Spécialiste des 125 et 300 cm3, Zontes présentait depuis 2021 un trois-cylindre destiné à équiper plusieurs nouveautés à venir. Deux ans plus tard, c’est un séduisant trail 703 F qui personnifiait cette attente. Une année supplémentaire permet enfin la commercialisation annoncée de cette machine mais aussi d’une sportive 703 RR… ! À l’instar de CF-Moto avec sa 450 SR, Zontes n’hésite pas à investir le créneau des pistardes. Mais la firme habituée des poids mouches et plumes boxe désormais chez les moyens. Une arme des pistes alléchante que nous essayons, un peu rapidement, chez elle à Guangzhou/Canton (Chine).

Le premier contact avec la Zontes 703 RR en vidéo
Et la visite de l'usine de Guangzhou
Découverte
Une étoile (rouge) filante, un ovni, un avion… ? Non, c’est la 703 RR ! carrossée comme un jet, dessinée comme un intercepteur futuriste, la sportive chinoise allie audace et finesse, tant en style qu’en mécanique. Difficile d’imaginer qu’elle partage ses origines avec le trail 703 F. Dans son mufle effilé, supportant un élément en flèche, notez ses optiques inédites multiples qui devancent une entrée d’air frontale coiffée d’une courte bulle. Autres originalités, les écopes forment des ailerons intégrés aux flancs des carénages enveloppants. L’ensemble donne une silhouette musclée et dynamique à la machine. Tendues, les lignes des carénages entourent ensuite le réservoir de 16 litres fabriqué en acier japonais plaqué nickel-zinc. Fuselée, profilée en taille de guêpe et intégralement gainée, la poupe soutient une assise pilote large et ergonomique. Le strapontin passager s’encadre de coques ajourées aérodynamiques. Le tout se conclut sur deux feux arrière à la présence très graphiques, comme le sont souvent les signatures lumineuses des marques chinoises.

Cette livrée sportive repose sur un châssis réalisé en aluminium moulé dont le style est tout aussi acéré. Deux coques latérales (12 kg en tout) intègrent colonne de direction et fixations au moteur sur lesquelles se boulonne une solide platine de 2,5 kg formant la boucle arrière. Les éléments du cadre participent nettement à l’esthétique avec leurs épaulements acérés qui logent un ajour grillagé. Ils répondent en cela aux fenêtres lumineuses placées sur le réservoir… Surprenant.

L’ensemble est extrêmement résistant à la torsion et assure une rigidité optimale en prenant également à fonction porteuse le tout nouveau bloc Tayo. Ce trois cylindres de 699 cm3 (70 x 60,6 mm) reçoit deux arbres à cames en tête animant quatre soupapes par cylindre. Le vilebrequin est moulé, ses manetons calés à 120°, les pistons forgés et le taux de compression élevé (13.1 :1). L’ensemble produit ici une puissance de 102 ch à 9 000 tours et 76 Nm de couple à 7 500 révolutions. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en seulement 3,07 secondes et atteindre une vitesse maximale supérieure à 250 km/h selon le constructeur. La prise d’air frontale jouerait également un rôle d’air forcé. Pour une meilleure résistance à l’usure et aux températures élevées et pour réduire les frottements, les composants internes sont recouverts d’un revêtement type DLC.

La cavalerie chinoise est sous contrôle d’une électronique maison assez simple qui propose deux profils de conduite : Sport et Economique. Mais les performances disponibles restent identiques. Cette sportive n’offre pas de poignée des gaz électronique et son quickshifter est donc simplement actif en montée de rapports. De même, on regrette l’absence d’embrayage anti-dribble mais un contrôle de traction veille lors des relances. Le souffle vif du trois cylindres se jette dans un échappement compact placé au ras du sol. Un excellent point pour la répartition des masses. Dommage, le silencieux ne signale pas le triple, offrant une unique sortie. À ses côtés, on ne manquera pas le bras oscillant en boomerang aluminium ajouré, produit de même façon que le cadre.

La sportive avoue une géométrie compacte avec un angle de colonne assez fermé de 25,7° et un empattement assez court de 1 450 mm. De quoi donner une belle agilité à la sportive qui repose sur une fourche inversée Marzocchi de 43 mm, entièrement ajustable, de 120 mm de débattement. L’amortisseur de même origine et disposant de réglages identiques est monté sur biellettes et coulisse sur 130 mm.
Les jantes alu à cinq branches de 17 pouces chaussent des gommes de qualité Michelin Power 6 en 120/70 et 180/70. Leur rotation est régulée par des étriers avant J.Juan à quatre pistons, à montage et maitre-cylindre radial, serrant des disques de 300 mm. La pince arrière simple piston mord une frète de 265 mm et l’ensemble est sous contrôle ABS. Notez que nous avons aperçu des modèles équipés de mâchoires Brembo…

Particulièrement valorisante, la Zontes 703 RR soigne également les détails. Carters, platines et autres éléments métalliques ou plastiques arborent des surfaces sans défaut. Câbles et durites sont pour la plupart masqués, les différents éléments très bien ajustés et la machine s’équipe d’une batterie lithium-ion. Avec 196 kg annoncée prête à rentrer en piste, la 703 RR contient fort bien son poids ; à vérifier cependant.
Enfin, retenez que Zontes produit une large part de ses trails dans son usine de Guangzhou, moteur, cadre et selle compris. De quoi intervenir rapidement pour optimiser les machines. Les suspensions, pneus, jantes et freins sont affaire de sous-traitant.
En selle
Très accessible, la 703 RR veut séduire les masses populaires avec 795 mm de hauteur de selle. Le recul y est mesuré et l’assise d’un confort athlétique. Avec des commandes reculées et relevées, on bascule évidemment sur les demi-guidons et le té de fourche ajouré évoquant celui des Yamaha R1. Près des gants, les commodos reçoivent boutons rétroéclairés de bonne facture. Celui de gauche présente un ensemble de poussoirs à la logique perfectible, mais toutefois efficace. L’ouverture de selle est électrique par une commande dédiée. Les autres boutons permettent de naviguer et paramétrer la machine via l’écran TFT couleur de 6,75 pouces, large et proposant une ergonomie correcte mais trop alambiquée. De plus, la dalle uniquement en fond noir est juste assez lumineuse et l’anti-reflet perfectible. On pourra toutefois moduler son inclinaison.

Le système d'allumage sans clé 3.0 commande également l’ouverture du bouchon de réservoir. Enfin, grâce à la connectivité 4G, GPS et Bluetooth, le pilote peut accéder à diverses fonctions via l'application mobile dédiée. Bon point, le puits de fourche est parfaitement gainé et les leviers sont réglables en écartement par vis micrométriques.
En piste
Autant vous le dire tout de suite, c’est sur la piste d’essai de l’usine Zontes, fort réduite, que nous prendrons en main cette 703 RR. Pas de quoi tester une vitesse de pointe ni de forts appuis en courbes. Sur des véhicules de « pré-série » j’entame ma découverte de la sportive. Le trois cylindres chante remarquablement bien, laissant s’élever la mélopée typée que son architecture distille avec élégance et force. On prend très vite ses marques au guidon. Facile à emmener, la nouvelle Chinoise révèle très vite un défaut : celui de son injection en mode S. Difficile de conserver un filet de gaz en courbe tant les à-coups sont sensibles à bas régime et vitesse constante. On passe vite en cartographie E, bien plus précise sans grever les performances.

Il faut maintenir le moteur à plus de 6 500 révolutions sur les intermédiaires pour ressortir vivement. Le couple tracte la machine efficacement avec un léger gras moteur évoquant, un peu, les anciens triple Triumph. Le bloc monte ensuite vite en régime dans une sonorité rauque et puissante bien en accord avec la philosophie de la RR. La sportive aime à prendre des tours et monte facilement au-delà du début de zone rouge, aidée par son quickshifter de bon aloi. On regrette assez vite de n’en point disposer au rétrogradage ainsi que l’absence d’un embrayage antidribble.
Également, la prise des freins de ma première machine d’essai dévoile un levier peu consistant offrant des décélérations idoines… La deuxième moto à disposition délivrait un freinage bien plus correct, expliquant probablement le classement « pré-série » de ces véhicules. Et soulignant aussi un manque d’uniformisation dans cette pré-production. D’ailleurs, des 703 RR en livraison client disposaient de Brembo de type M4-32… Étrange. Globalement, cela manque tout de même un peu de puissance et d’attaque.

La fourche gère très correctement le transfert de masse aidée par un amortisseur qui tient suffisamment la Zontes. Agile, la machine se place précisément en virage, calée sur les flancs de ses Power 6. Sur le bitume un peu sale nous servant d’aire de jeu, le grip de ces Michelin me surprend favorablement mais leur carcasse reste un peu rigide. Ou surgonflée… Stable, la moto se redresse sans effort pour passer une série de virages serrés, presque des chicanes, où la neutralité du châssis permet d’emmener la 703 RR à bon rythme. Précise et légère, l’athlète chinoise dispose d’une bonne répartition des masses et se fait danseuse efficace sur ce tracé contraint. Réactive aux appuis, elle s’emmène sans forcer. Mais ses bracelets demeurent trop relevés pour une parfaite aisance sur piste. Un peu dommage pour une pure sportive.

Difficile d’en dire plus avec ce type d’essai en forme de prise de contact. De plus, ces machines ne semblent pas encore pleinement définitives.
Partie-cycle
Avec ses suspensions de qualité et entièrement ajustables associées à un châssis rigide, la 703 RR assure un bon comportement dynamique. Précise, agile, la nouveauté délivre des évolutions neutres et efficaces.

Freinage
Les étriers avant délivrent une attaque et une puissance un peu trop juste, pour ce que nous avons pu en juger. Et l’équipement d’une des machines manquait franchement de performances.

Confort/Duo
Juste aussi est l’épaisseur de mousse de la selle. Même sur une sportive, qui plus est peu radicale, le confort doit être correct à ce niveau. Le strapontin passager offre une place anecdotique.

Consommation
Non mesurée.
Conclusion
L’athlète du Guandong est une des bottes de sept lieux qui fait avancer Zontes à grands pas. Avec toutefois des « pointures » à ajuster, en termes de freinage notamment. De ce contact rapide on retiendra une conception châssis/bras oscillant performante et une motorisation prometteuse. Certains gadgets (ouverture de selle électrique, LEDS latérales…) n’ont guère d’intérêt et Zontes devrait se concentrer sur les quelques essentielles qui lui font encore défaut. Le tarif de la 703 RR devrait avoisiner les 8 000 €.

On lui opposera frontalement la très raffinée CFMOTO 675 SR-R, elle aussi emmenée par un trois cylindres et prévue également sous les 8 000 € ! Autre danseuse efficace, la Yamaha R7 est davantage typée piste pour 9 999 €. Avec sa GSX-8R, Suzuki joue sur un plan plus routier mais non moins efficace, avec l’un des meilleurs trains avant du segment pour 9 899 €. Plus puissante et technologique que la Chinoise, l’Aprilia RS 660 exige 11 599 € pour vous chauffer les sens. Enfin, les quatre cylindres des Honda CBR650R, à 9 949 € et QJ Motor SRK 800 RR, à 8 999 €, seront à considérer pour les amateurs de screamers.
Points forts
- Caractère et disponibilité moteur
- Agilité de la partie-cycle
- Qualité des suspensions
- Quickshifter efficace
- Instrumentation
Points faibles
- Freinage
- Injection perfectible en mode S
- Demi-guidons trop relevés
La fiche technique de la Zontes 703 RR
Conditions d’essais
- Itinéraire : piste d'essai
- Météo : variable, 18°C
- Problème rencontré : aucun
Disponibilité / prix
- Coloris : blanc/rouge, blanc/bleu
- Disponibilité : juin 2025
- Prix : environ 8.000 euros (estimation Le Repaire)
Équipement essayeur
- Casque Arai Tour-X5
- Gants Vanucci Speed Profi IV
- Bottes Dainese
- Combinaison Dainese Laguna Seca
Commentaires
La partie dans l'usine est impressionnante. On sent qu'ils ont la volonté de montrer leur savoir faire. On n'est pas prêt, ça va faire mal.
07-03-2025 18:52C est une claque .. la
07-03-2025 18:57Produire à grande échelle pour alimenter le marché mondial n'est pas une mince affaire.
07-03-2025 20:19Toutes ces 703 se sont faites attendre et c'est encore le cas.
LCF Moto va peut être les pousser à se remuer un peu plus...
Voilà des propositions dont il va falloir se méfier ... Les chinois on augmenté leur niveau a tout point ! Et quel bonheur en voyant leur tarif... Et ça fait que commencer ! Cf moto zontes qjmotor etc ... vivement la suite...
07-03-2025 20:33J’ai visité la seconde usine de Volkswagen en 1986. C’était il y a 40 ans et à part les robots à souder je vois pas beaucoup de différence. VW était sûrement en avance, l’usine sortait une bagnole toutes les 30 secondes. Donc ouais produire en grande série on sait où on savait faire en Europe bien avant la Chine.
07-03-2025 21:48Acheter chinois est un acte politique... à vous de voir !
07-03-2025 23:02Écrit-il depuis son smartphone made in china 🤡
08-03-2025 00:30C’est bien beau d’avoir ce genre de discours sur le web quand on sait que la quasi totalité des micro composants pour l’informatique vient de là bas. Les seuls qui peuvent prétendre ne pas utiliser du matos chinois sont les ermites.
Impressionnant
08-03-2025 07:23Entièrement d'accord avec le colonel, cramedamuas me fait bien rigoler car il n'a absolument RIEN qui vient de chine ni dans son tél, son ordi, son électroménager, sa maison , sa mob en passant par ses fringues.
08-03-2025 09:06Heureusement qu'il y en a des comme lui, ça nous fait bien rire. 😁🤣
Enfin c'est pas tout à fait la même chose d'acheter quelque chose de produit en Chine sous marque, R&D et cahier des charges Européen que d'acheter directement une marque Chinoise...
08-03-2025 09:27Après pour en revenir à la moto, il est certain que les marques Chinoises progressent très rapidement, au moins en qualité perçue.
Elle a l'air pas mal cette Zontes à part deux ou trois détails et l'aspect hétérogène du freinage qui fait quand même un peu peur.
En revanche c'est quoi ce délire de faire essayer des motos sur un parking, ils sont sérieux ? 😅
Meuldor, les lignes de productions se ressemblent, certes. C'est la technologie autour qui impressionne. Notre imaginaire de l'usine chinoise avec des milliers de petites mains dans une usine crasseuse, c'est fini. On voit même qu'ils font un minimum de contrôle qualité, avec passage des moteurs sur banc. Mais comme le dit entre les lignes Damien, c'est aussi grâce aux occidentaux qu'ils ont atteint ce niveau.
08-03-2025 09:51yves68 : "Voilà des propositions dont il va falloir se méfier ... Les chinois on augmenté leur niveau a tout point ! Et quel bonheur en voyant leur tarif... Et ça fait que commencer ! Cf moto zontes qjmotor etc ... vivement la suite..."
08-03-2025 10:11Ahahahahahah merci pour cette rigolade. Un proprio de restaurant aurait difficilement fait mieux en postant un avis sur son propre établissement.
Bon, soyons sérieux. C'est loin d'être du copier/coller, il y a encore du boulot. Qu'a-t-elle de mieux qu'une Daytona ? Son tarif ? Une lapalissade. L'usine ? Pas de quoi s'émoustiller.
Parler de lapalissade ne rend pas l'argument caduque pour autant tu sais 😉 08-03-2025 12:29
Ce qu'il y a de bien par rapport à une Daytona, c'est qu'elle existe et est vendue ou sera bientôt vendue chez nous, comme la 675 SRR de CF Moto.
08-03-2025 13:10Les sportives mid size reviennent, (Honda CBR 600) ; tant mieux pour ceux qui aiment ça.
Moi ce qui m’impressionne c’est qu’avec leur usine moderne ils n’arrivent pas à la faire freiner correctement cette meule visiblement avec du JJuan qui plus est. Mais bon…
08-03-2025 13:29On tire les prix sur ce que l'on peut, toujours des problèmes d'injection sur les chinoises.
08-03-2025 13:53C est une pré serie.. pas d inquiétude pour les freins ou le calibrage injction .. et puis vu le prix les freinent tard .. du dimanche pourront s offrir le top chez brembo ..
08-03-2025 18:28Effectivement, s'il faut aller en Chine pour faire des tours sur un parking, c'est que l'importateur français n'en a aucune sous la main.
08-03-2025 20:03De très bons pneus Michelin et des freins de qualité moyenne J.Juan ?
09-03-2025 10:01Des freins Brembo auraient plus de sens sur une sportive. Ainsi équipés le prix resterait encore raisonnable pour le marché européen.
Oui mais ce que Zontes veut c'est frapper les esprits avec un prix canon quitte à quelques sacrifices.
09-03-2025 12:48Une sportive à 8000 balles ça coupe aussi l'herbe sous le pied à d'autres chinoises.
ça me fait bien rire les autocollants "racing" et "speed" (surtout) sur le bras oscillant !
09-03-2025 13:56Il n'empêche que moins on enrichira le PCC mieux ce sera, en achetant des produits qui contiennent le moins pisdible de composants chinois.
10-03-2025 00:03Ecrit zbec mon te
Écrit avec mon tel sud coréen pour limiter la casse😅
10-03-2025 00:03Pour répondre à RESET qui dit "Enfin c'est pas tout à fait la même chose d'acheter quelque chose de produit en Chine sous marque, R&D et cahier des charges Européen que d'acheter directement une marque Chinoise..."
10-03-2025 12:45pour la qualité de fabrication c'est peut être vrai mais du point de vue éthique acheter une marque européenne qui a délocalisé sa production ( ou une partie) en chine pour tirer les prix ce n'est pas trop flamboyant , c'est peut être malheureux mais c'est le monde actuel et qui n'est pas près de changer il me semble. après je m'en tamponne le coquillard qu'elles soient fabriquées en chine en Russie ou à tataouine les bains et je n'ai pas de leçons de Bien-pensance à donner . je viens de lire que Renault et le groupe chinois Geely ( propriétaire de volvo , lotus , qj motor...) ont signé un accord coopération .
Et s'ils se gênent pas pour signer des accords de coopération avec les chinois, c'est grâce à la grande quantité de gens comme toi qui s'en tamponnent le coquillards...
10-03-2025 13:22Mais ça va peut-être changer, à force de voir la réelle face sombre des autocrates, en espérant que ce ne sera pas trop tard..
C'est extrêmement courant de faire les lancements presse dans des pays étrangers. Si en plus cela se fait dans le pays d'origine avec visite de l'usine, ça n'a pas de sens?
Effectivement, dans ce cas, je dois bien avouer que la visite de l'usine m'a beaucoup plus intéressé que "l'essai" en lui même et je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas.
10-03-2025 18:18Il se pourrait bien que toutes les marques japonaises, au moins, soient en train de se repasser la vidéo histoire de comparer les méthodes de production de Zontes aux leurs.
Si une autre marque non chinoise aurait proposé un "essai" dans un parking, tout le monde se serait moqué...
11-03-2025 18:28C'est peut-être pour cela que Damien sous-titre "premier contact".
12-03-2025 10:51Et le parking ressemble davantage à un circuit de kart...après oui si ce n'est qu'un ovale ce n'est pas très intéressant. Je serais curieux de savoir si il y a eu des précédents parmi les "marques non chinoises"
On peut ne pas apprécier les produits chinois dont ces nouvelles machines.. mais en quoi une machine indienne.. thaïlandaise japonaise autrichienne anglaise américaine ou italienne seraient plus éthique économiquement vu que toutes sont mondialement fabriquées et interdépendantes par la soutraitance de nombreuses pieces .. freins pneus abs amortisseurs fourches.. centre de design .. ect
24-03-2025 19:39Donc vu que le communisme n existe plus.. et que la mondialisation fait rage .. ou est le problème
Coxecab, ta remarque dénote une méconnaissance profonde des processus industriels.
25-03-2025 09:23Le site d'assemblage, où généralement il y a aussi la production de pièces majeures, est celui où l'énorme majorité du boulot et donc de la valeur du produit, est réalisée.
Avoir un site d'assemblage en Chine, ou y acheter 3 références de vis, ça n'est pas vraiment la même chose.