Essai Yamaha FJR 1300 AE
La Yamaha GT Sport passe la 6eme et se libère, enfin
Cinquième génération du nom, la Sport GT de la firme aux diapasons revient sur le marché dans une livrée plus aboutie, plus sophistiquée, plus élaborée.
Commercialisée ce mois de février en France dans deux versions, AE (avec suspensions électroniques) et AS (boîte semi-automatique), la FJR 1300 millésime 2016 se voit désormais dotée d’un nouvel embrayage anti dribble souple pour une rétrogradation en douceur, d’un pack complet d’éclairage à leds adaptatif dans les virages (excusez du peu) et d’un nouveau tableau de bord anti reflets réclamé par les clients de cette routière sportive.
L’intégration de la norme Euro 4 libère cette FJR 1300 du carcan des 100 chevaux pour lui permettre d’offrir une version libre de 146 chevaux. Et pour finir, cerise sur le gâteau, cette version 2016 voit enfin l’arrivée tant attendue et tant souhaitée d’un 6eme rapport de boîte. Une intégration qui a nécessité pour les ingénieurs de Yamaha de redéfinir complètement tout le bas moteur.
Résultat, nous allons le voir durant cet essai, la FJR 1300 se transforme en une moto performante, plus dynamique, toujours aussi confortable et enfin plus « onctueuse ».
Histoire
Plus rien à voir donc avec la FJR 1ere génération de 2001. Avec ce 1er modèle Yamaha avait trouvé le moyen de lancer sur le marché un compromis GT-Sport doté d’un cardan et surtout d’un châssis alu censé apporter rigidité et légèreté. La génération 2 des FJR en 2003, se voyait complétée, au niveau sécurité, par une option ABS et, d’un point de vue esthétique, par l’intégration de ses clignotants. Il fallait ensuite attendre 2006 et la 3eme génération donc pour voir l’arrivée d’un nouveau design, ébauche de celui d’aujourd’hui et d’un nouveau châssis. C’est surtout cette année-là que l’on assistera d’une part à l’apparition sur ce modèle d’un système de freinage avant et arrière unifié et d’autre part à la commercialisation de deux versions, une version A « normale » et une version AS intégrant un système avant-gardiste de boîte de vitesse motorisée à commande électronique (YCC-S). Une version facilement identifiable à l’absence de levier d’embrayage. Le passage des rapports se faisant seulement au pied ou bien à l’aide de gâchettes disposées au niveau de la poignée gauche.
Fin 2013, Yamaha présentait alors sa 4eme génération avec une fois de plus un châssis et un moteur revisités mais aussi une électronique embarquée plus sophistiquée avec notamment un traction control et un régulateur de vitesse. Autre innovation, mais uniquement sur la version AS, où là le constructeur japonais faisait le choix d’une fourche inversée accompagnée d’un dispositif électronique de suspensions pilotées, système offrant ainsi, mieux que le Kâma-Sûtra, un panel de 83 positions…
Quatre générations qui ont ainsi permis à Yamaha de vendre pas moins de 100.000 modèles dans le monde dont 60.000 en Europe. De 2001 à 2015 ce sont quelques 20.000 FJR 1300 qui ont trouvé preneur en France dont un cinquième, il est vrai, auprès des forces de l’ordre (police, gendarmerie et douanes).
L’arrivée de cette 5eme génération 2016, agile et amusante, dynamique et performante, équipée mais pas trop sophistiquée, au prix contenu (toutes options intégrées) par rapport à la concurrence pourrait permettre à Yamaha de consolider sa 2eme place au niveau des ventes sur ce segment et pourquoi pas se rapprocher de sa concurrente allemande.
Découverte
Au 1er coup d’œil cette FJR 1300 version 2016 n’a guère changé. Que ce soit dans sa livrée sombre et discrète (Tech Graphite) ou bien dans sa robe gris clair (Matt Silver) elle garde son côté imposant et accessible à la fois. Longue et élancée, vu de profil, la croupe callipyge, un brin fellinienne du à ses valises, vu de l’arrière, prête à accueillir confortablement son passager ou sa passagère. On termine le tour du « propriétaire » fasciné par son regard de bichehb. Ses deux optiques semblables à des yeux surmontées d’une rangée de leds telles des paupières fardées prêtes à cligner de l’œil dans chaque virage, nous y reviendrons plus loin.
Drapée dans une parure mature et raffinée, frappée des diapasons plutôt discrets sur son réservoir et des rappels subtils de la marque sur ses flancs, cette routière garde un aspect sportif indéniable, bref une sportive enrobée, élégante, musclée et en même temps raffinée.
Technique
D’un point de vue technique on s’intéressera tout d’abord à la nouvelle boîte de vitesse de cette FJR 2016, une boîte visiblement bien…sous tous rapports.
Repensée pour cette version 5eme génération, cette FJR se retrouve être la première Yamaha à adopter une transmission à 6 rapports dotée d’engrenages hélicoïdaux redessinés. Cette transformation permet non seulement de compacter la boîte de vitesse en comparaison de la transmission conventionnelle munie d’engrenages à denture droite mais qui plus est de gagner du poids. Un gain d’environ 400g comparé à l’unité à 5 rapports. Une nouvelle boîte qui va ainsi permettre de mieux exploiter le couple élevé du moteur de 1298cm3. Un 6eme rapport que l’on utilisera peu finalement dans le cadre de cet essai sous la pluie, si ce n’est sur les portions rapides ainsi que sur l’autoroute.
Autre innovation technologique non négligeable sur cette version 2016, un nouvel embrayage antidribble souple assisté (A&S) dont la conception se rapproche de celui de la YZF-R1 2015. Pour les fans de technique, sachez que cet embrayage antidribble utilise une came inclinée entre la cloche d’embrayage et le plateau de pression. Cette nouvelle structure de la came inclinée permet d’augmenter la force des ressorts d’embrayage d’un calibre inférieur offrant ainsi une plus grande légèreté au niveau du levier d’embrayage. Résultat et c’est ce que l’on retiendra dans le cadre de cet essai, ce nouvel embrayage nécessite un effort moindre de la part du conducteur et surtout il offre une rétrogradation en douceur ce qui ne sera pas négligeable à l’approche des virages sur route mouillée et par conséquent glissante.
On va maintenant s’arrêter, dans cette partie technique, sur le tout nouvel éclairage à LED de cette FJR. Afin de consolider la position de sa routière sportive Yamaha a donc choisi d’équiper son millésime 2016 d’un nouveau phare à double optique intégrant la dernière technologie LED. Innovation que l’on retrouve également à l’arrière sur la nouvelle combinaison de feux légèrement plus large que sur les modèles précédents. Et c’est ainsi que l’ensemble vu des autres usagers de la route arrivant derrière se compose d’un groupe central de LED pour le feu-stop entouré d’un périmètre extérieur de LED. On notera par ailleurs au passage que chaque clignotant se retrouve composé de trois LED horizontales. Mais ce qui constitue essentiellement la nouveauté de ce millésime c’est l’arrivée pour la première fois chez Yamaha d’un éclairage adaptatif que ce soit sur son modèle AE aussi bien que sur l’AS.
Ce système commandé par la centrale inertielle (IMU) permet, au fur et à mesure que la moto s’incline dans une courbe, dans un virage, de déclencher progressivement les trois LED disposées au-dessus des phares à double-optique. Des réflecteurs positionnés entre chacune des lampes de cet éclairage adaptatif projettent ainsi une quantité optimale de lumière illuminant la trajectoire de la moto. En clair et sans jeu de mots, ce système, fonctionnant aussi bien en feux de croisement qu’en feux de route, permet de mieux voir les courbes et donc la trajectoire la nuit évitant ces zones d’ombre, que l’on connait tous, suscitées par un phare unidirectionnel.
On retiendra également au passage, un plus au niveau de la sécurité, que ces nouvelles FJR 2016 bénéficient chacune d’un dispositif, situé sous la selle arrière, permettant l’adaptation du système D-Air Street de Dainese. Pour bénéficier du système air bag à capteurs et donc sans fil de la marque italienne, il suffit de commander et de faire installer chez un distributeur D-Air Street le kit M D-Air spécialement adapté à cette FJR 1300. Kit qui sera disponible dans le courant de ce premier trimestre.
Je ne m’attarderai pas sur la partie moteur de ce quatre cylindres en ligne sportif à refroidissement liquide. Seuls ses 146 chevaux enfin libérés grâce à la norme Euro 4 lui confèrent cette puissance qui lui faisait tant défaut dans sa version « bridée ». Il ne faut pas oublier que le bestiau, tous pleins faits, dépasse quand même les 290 kg, 292 très exactement. Heureusement son couple généreux permet désormais de fortes accélérations, quel que soit le rapport engagé.
Comme pour la précédente génération, cette FJR 1300 AE est dotée d’une fourche inversée et une commande électronique permet d’ajuster le système de suspension aux conditions de roulage. Le pilote peut ainsi choisir à l’aide du pouce gauche l’un des quatre modes, solo, solo avec bagages, duo, duo avec bagages. Le système offre également la possibilité d’adapter l’amortissement avec des modes « souple », « standard » et « dur », soit pas moins de 12 réglages prédéfinis de la suspension. Allez il est temps d’enfourcher cette GT.
En selle
Pas de chance, alors que l’équipe de Yamaha France a choisi le sud de l’Espagne comme théâtre d’essai de cette FJR1300AE, en l’occurrence la région de Malaga et de Marbella, normalement réputée pour son soleil et bien ce matin il pleut. Il pleut même à grosses gouttes. Mais qu’importe le côté GT de cette sportive avec sa bulle électrique nous protégera. Une bulle par parenthèses qui mériterait d’être plus conséquente, plus large et plus haute pour des gabarits « rugbyman » ce qui est heureusement rendu possible avec la gamme d’accessoires. S’asseoir sur la selle, assez haute (805 mm), est un jeu d’enfant. Une selle élevée mais qui à l’usage ne va pas se révéler suffisamment haute. Un petit peu trop en appui sur le guidon et une flexion des jambes légèrement trop prononcée, la position haute (825 mm) va immédiatement trouver grâce à mon mètre 80 évitant toute fatigue et permettant toutefois de poser les pieds au sol à l’arrêt.
A peine assis sur cette selle ferme mais confortable, les mains tombent sans difficulté sur les poignées (chauffantes) entourant les pontets des demi-guidons (réglables eux aussi). Sous les yeux, le nouveau tableau de bord high-tech au traitement anti-reflet dominé par une casquette destinée à le protéger du soleil ce qui ne sera pas nécessaire aujourd’hui… Un tableau de bord composé de trois parties cerclées d’une finition couleur gris acier. A gauche le tachymètre redessiné s’inspire de ceux des séries R et confère à cette routière un caractère sportif. Au centre l’écran LCD numérique affiche la jauge, l’heure, le mode choisi (touring ou sport) et bien entendu la vitesse. Enfin l’écran droit affiche le reste des données sélectionnées par des appuis successifs sur le commodo gauche. En marge du rapport de vitesse engagée, on peut ainsi faire apparaitre, via le bouton du menu, l’odomètre, partiel ou total, les différentes températures (extérieure et moteur), la consommation alors qu’au-dessus apparaissent les icônes des menus… Quelques minutes de manipulation, lors de la première prise en main, permettent d’intégrer facilement et rapidement l’ensemble des données.
Au pouce gauche également le bouton permettant d’engager le régulateur de vitesse alors que le pouce droit permettra lui de choisir, poignée de gaz coupée, le mode Touring ou bien Sport. Derniers détails, la présence de deux molettes en avant du tableau de bord, de chaque côté, permettant de paramétrer l’inclinaison des optiques enfin la présence, sur le côté gauche d’un vide poche renfermant au demeurant une prise 12V. Vide-poche très pratique se condamnant automatiquement lorsque l’on coupe les gaz. Il ne reste plus qu’à faire descendre la FJR de sa béquille centrale et sortir du parking.
En ville
Ce qui frappe immédiatement c’est le bruit assez feutré, au-début, du bloc moteur lorsque l’on tourne la clé. Une sonorité qui devient tout de suite plus présente et plus sportive en actionnant la poignée de gaz. La première enclenchée, en douceur et sans bruit, il faut affronter les ruelles pavées et glissantes sous la pluie du village perché de Benalmadena. Pas de souci la FJR se montre immédiatement rassurante. Commandes douces, dosage progressif de l’accélération, freinage efficace et sans brutalité, suspension adaptée (que je vais tout de même renforcer de 2 points, physique de rugbyman à la retraite oblige), elle avale sans difficultés ni sans à coup les nombreux gendarmes couchés. Tout de suite ce modèle 2016 affiche son efficacité et en même temps sa maturité. Son poids se fait oublier, sa longueur aussi, on est finalement surpris par sa maniabilité et, pour reprendre l’un de ses arguments publicitaires, sa « légèreté ».
Autoroute et voies rapides
Direction Ronda, le temple de la tauromachie espagnole, que l’on ne peut atteindre que via une longue route sinueuse à souhait, idéale, en dépit de la pluie, pour tester cette nouvelle FJR. Mais auparavant nous allons pouvoir laisser exprimer les 146 chevaux de ce nouveau millésime sur l’autoroute qui mène à Malaga. Le péage passé, le buste très légèrement penché vers l’avant, les mains bien en appuis sur le guidon accueillant, les jambes repliées mais trop (merci la position haute de la selle) nous allons prendre notre vitesse de croisière en dépit du revêtement mouillée. Très vite le 1298 cm3 change de ton pour une sonorité plus rugueuse, plus présente mais absolument pas fatigante.
Très vite également la présence de la sixième vitesse va se faire sentir. Par rapport à l’ancien modèle « boîte 5 » l’allonge des 4 premiers rapports puis de la 5eme va trouver son aboutissement dans le passage de cette 6eme où le moteur donne le sentiment de continuer à respirer avec visiblement environ 500 tr/min de moins que sur les modèles précédents. Pas de rigidité excessive, des vibrations contenues, la bulle relevée en position haute, la FJR taille sa route sur le bitume mouillé sans à-coups et sans remous. La douceur de la boîte de vitesse se fait immédiatement sentir tout comme celle des suspensions. C’est l’occasion de tester ses reprises dans le dépassement des voitures et très vite on se rend compte qu’il est nécessaire de tomber au moins un voire deux rapports pour retrouver un peu de nervosité. Les reprises à bas régime de la 6 donnent en effet le sentiment de manquer de punch. En revanche quelle tranquillité et quel confort une fois lancé sur ce 6eme rapport, une véritable vitesse de croisière. Côté consommation l’indicateur de moyenne va se stabiliser à 6.4l au 100 pour monter à 6.8l en testant les différentes accélérations en mode « S ». C’est d’ailleurs dans ce mode sport que le côté « full power » de cette FJR prend toute sa signification permettant des reprises et une allonge que le bridage des 100 chevaux ne permettait pas d’envisager.
Sur autoroute le côté GT de cette FJR 1300 prend toute sa signification, allonge, puissance et confort, il est temps maintenant de tester ses qualités sportives.
Sur route départementale
En temps ordinaire, c’est-à-dire sec et ensoleillé, la montée vers Ronda est un véritable laboratoire routier, viroleux à souhait, pour tester la tenue de route, les suspensions, les reprises, le freinage. Là, compte tenu de la pluie qui ne s’arrête pas, il va mieux falloir être prudent. Ceci étant dit cela va aussi être l’occasion de tester la monte d’origine, des Bridgestone BT 23. Plus véritablement dans les nouveautés du manufacturier, ces pneus vont toutefois se montrer efficaces et rassurants, faisant preuve de grip sur le mouillé très largement secondés, il est vrai, par un freinage couplé suffisamment puissant et sécurisant. Là encore le réglage facile de la fourche et de l’amortisseur arrière vont se montrer à la hauteur de la situation procurant une sensation de sécurité.
En dépit de son gabarit et de son poids, cette FJR 2016 va se montrer agile, se dirigeant du bout des doigts ou du genou posé sur le réservoir de 25l. Impossible de tester complètement sa garde au sol et tant mieux peut-être d’ailleurs pour ses belles valises, mais en tout cas le passage d’un angle à l’autre se fait facilement, naturellement, là encore en douceur. On ne peut que constater sa stabilité sur l’angle, l’efficacité de ces reprises et du coup l’intervention judicieuse et à point du Traction Control sollicité une fois à l’occasion d’une ré- accélération peut-être trop optimiste. Une chose est sûre cette FJR sait se jouer à merveille de son embonpoint et fait preuve d’une agilité dont on pourrait douter au premier regard. Ajoutons enfin le rôle très appréciable de son nouvel embrayage antidribble qui a aucun moment n’a entraîné d’à-coups ou suscité de légères glissades dans des rétrogradations parfois puissantes de 4eme en 3eme voire de 3eme en seconde.
Freinage
Efficace dans toutes les situations et encore une fois en tenant compte du poids, le système de freinage ABS et UBS, doté de deux disques (320 mm) à l’avant et d’un disque (282 mm) à l’arrière permet de juguler la fougue de cette FJR. Pas d’intrusion précoce non plus du système ABS sur ce modèle essayé mais il faut bien reconnaître que les conditions météorologiques rencontrées le jour de l’essai n’ont pas permis de la pousser dans ses derniers retranchements.
Consommation
Difficile également d’établir une consommation précise sur seulement 250 km d’essai dans des conditions météo encore une fois délicates. Disons, en se référant à l’ordinateur de bord, que la moyenne s’est élevée à 6.4 litres au 100 en vitesse constante (et assez soutenue) sur autoroute, pour monter à 6.8 litres en conduite sportive.
Pratique
Les valises latérales permettent de loger un casque intégral de chaque coté.
Conclusion
Il n’y a pas à dire cette Sport-GT reste l’une des valeurs sûres du marché largement optimisée par l’arrivée d’un 6eme rapport. Les améliorations apportées à cette Yamaha FJR 5eme génération, 146 chevaux, transmission à 6 rapports, embrayage antidribble souple et éclairage adaptatif en font une sportive plus dynamique, plus performante et une routière plus confortable et surtout plus sûre. Difficile de lui trouver des points faibles ou de lui faire des reproches à l’exception peut-être en effet, au niveau de la protection, d’une bulle pas assez large et pas assez haute, insuffisance à laquelle il est facile de remédier par la mise en place d’une bulle plus conséquente proposée dans les accessoires.
Deux versions de cette FJR 2016 vont être proposées dans les concessions françaises, dès ce mois-ci : une version AE, celle de cet essai, dotée de ses assistances électroniques au prix de 18 999€ et le mois prochain (mars) une version AS à boîte semi-automatique pour 1000€ de plus (19 999€).
Des tarifs musclés certes mais qui méritent d’être examinés de près surtout si l’on tient compte de toutes les options incluses (bulle électrique, poignées chauffantes, suspensions assistées…) dans le prix ce qui est loin d’être le cas par exemple de sa concurrente et référence du genre, la BMW 1200RT pour ne pas la nommer.
Points forts
- Puissance, confort, douceur et onctuosité.
- Prise en main
- Compromis Sport/GT
- Réglages complets et faciles
Points faibles
- Bulle d’origine à changer en fonction du gabarit
- Béquille latérale pas toujours facile à déployer
- Selle d’origine confortable mais un peu dur
La fiche technique de la FJR 1300
Nouvelles caractéristiques des FJR1300AE/AS
- Nouvelle transmission à 6 rapports
- Embrayage antidribble assisté (A&S)
- Phares avant équipés de 4 feux à LED
- 6 feux d'éclairage adaptatif à LED (versions AE/AS uniquement)
- Feux de position à LED
- Clignotants à LED
- Tableau de bord en 3 parties repensé
- Arrière redessiné avec une association de feux à LED
- Garde-boue avant redessiné
- Adaptée au système D-Air
Commentaires
Putain y déchire cet essai!
28-02-2016 09:54Et puis la croupe callipyge pour la FJR fallait oser!!!
Voilà pourquoi j'aime la moto
Décidément, cette dernière version de la FJR me carrément b**der !! Enfin, les japonais se mettent à la hauteur de la marque teutonne, pour faire une vraie GT, saine, puissante, et bien équipée.
29-02-2016 10:40Parce que je considère le réglage des suspensions bien plus impératif que toutes les babioles électroniques qui encombrent les tableaux de bord et les commodos des machines dernier cri.
Et ce n'est pas rien que d'aller chercher BMW sur son propre terrain.
L'ajout d'une bulle plus grande, sur laquelle on ajoutera le quasi-miraculeux déflecteur Givi Airflow, et on aura une des meilleures GT du monde.
La version A disparaît pour la France, c'est bien dommage, et seulement deux coloris, ça fait léger. Du coup niveau tarif, on doit forcement comparer avec les autres marques tandis qu'a 17500¤ y avait pas photos..
29-02-2016 17:59C'est vrai que le tarif a "légèrement" progressé mais quand même l’alternative est de plus en plus pertinente et par la force des choses intéressante!
03-03-2016 12:59J'ai acheté ma première FJR 1300AE en septembre 2017. Toute équipée je n'ai eu à rajouter que le support GPS. C'est une excellente moto très agréable à conduire et confortable. Bon en fin de journée les fesses piquent un peu au bout de 400km mais rien de grave.
18-07-2019 20:10Comme je fais 12000km par an en loisirs, j'ai voulu la changer. J'ai essayé la nouvelle Versys 1000 avec assistance électronique de série de chez Kawasaki, c'est une très bonne moto, mais je préfère la FJR pour plusieurs raisons :
- j'aime monter dans les tours en seconde et troisième sur les petites routes. Avec la Kawasaki c'est trop bruyant.
- en mode sport la FJR est plus confortable
- la FJR est plus confortable au roulage et les rétroviseurs plus agréables à regarder
- j'aurai du changer la bulle si j'avais pris la kawa car elle est peu réglable et en plus manuellement.
Finalement Yamaha a tout compris : sur la FJR il y a l'essentiel en série de ce qu'un motard a besoin : la bulle électrique, les poignées chauffantes, les suspensions électroniques, la prise allume cigare, une selle plus confortable qu'un roadster, les valises très pratiques, le régulateur de vitesse.
Donc j'ai racheté une FJR, la concession m'a repris la mienne de façon correcte, ce qui fait que sur 22 mois ma FJR m'a coûté 275¤ par mois environ sans entretien pour 23000km