Kawasaki Z500
Un poil aZimutée
Bicylindre en ligne de 451 cm3, 45,4 ch et 42,6 Nm, 167 kg, à partir de 5.999 euros
Incontournable succès des ventes de Kawasaki sur le segment midsize dès son apparition en 2004, les roadsters midsize Z750 et ses descendantes Z800 et Z900 affolent les compteurs. Décliné en Z125 et Z400, le roadster se dote ainsi d’une famille à succès. Mais les petite-moyennes cylindrées du modèle ont désormais fort à faire avec une concurrence toujours plus pressante sur le marché A2. Après son Eliminator 500, le constructeur d’Akashi met à jour sa Z avec une évolution en version « 500 ». Deux déclinaisons sont disponibles, standard et SE. C’est cette dernière que nous emmenons dans l’arrière-pays d’Alicante (Espagne) sur un racé soigneusement choisi par la marque japonaise pour nous permettre de juger des qualités de son roadster de poche.
Découverte
Une Z, c’est d’abord un style immédiatement identifiable, quelle que soit la cylindrée de la gamme.
Le concept « Sugomi » frappe encore et signe l’esthétique de la machine. Il se définit comme mimant un animal féroce prêt à bondir. Arrogante et un peu tape-à-l’œil, elle bénéficie de l’aura valorisante de ses ainées. C’est notamment le cas au niveau du bloc de phare affiné. Ce mufle court et anguleux s’encastre dans les épaulements en lames des larges d’écopes. Elles encadrent le réservoir sculpté de 14 litres, mais masquent mal les volumes du radiateur. L’ensemble reste fidèle aux canons du modèle. Accueillante, la selle pilote est dominée par un strapontin passager, propulsé sur une boucle arrière gainée. La signature lumineuse générale manque un peu de modernité, notamment à l’arrière.
Cet habillage à forte personnalité repose sur un châssis acier tubulaire intégral, de même type que celui équipant les différentes Z. La géométrie s’avère dynamique avec un angle de colonne de 24,3°, une chasse de 92 mm et un empattement assez court de 1.375 unités. Ce qui devrait conférer une bonne agilité à la machine.
Cette gracile structure s’appuie sur le bicylindre en ligne à 8 soupapes et double arbre à cames, calé à 180°. Sa cylindrée s’accroit désormais à 451 cm3 par allongement de 7 mm de la course. (rapport 70 x 58,6 mm). La masse d’équilibrage du vilebrequin est également modifiée pour un ressenti plus sensible de la mécanique. Des évolutions qui influent sur le couple et la disponibilité moteur. Celui-ci développe 45,4 ch à 9.000 tr.min et 42.6 Nm de couple à 6.000 révolutions. Deux corps d’injection de 32 mm à double papillon gavent le bloc en mélange détonnant porté par le flux d’une large boite à air de 5,8 litres. Le moteur est associé à un embrayage de type "Assist & Slipper", assouplissant le levier et permettant d'empiler les rapports au rétrogradage. Deux types de cames (une came de verrouillage et une came de glissement) compriment ou séparent les plateaux de pression de la cloche d’embrayage. Lors d’un excès de frein moteur (rétrogradage trop rapide), la came de glissement entre en action. Elle désolidarise les plateaux de pression de la cloche d’embrayage. Cela soulage la force exercée sur les disques d’embrayage, limitant les rebonds ainsi que le blocage de la roue arrière.
La Kawa est, étonnamment fort peu pourvue en électronique. Non que cela soit essentiel, mais le segment très concurrentiel dans laquelle elle évolue exige un peu de soin à ce niveau. La poignée des gaz commandée par puce ne s’appuie sur aucun mode de pilotage ni contrôle de traction.
Cette frugalité d’équipement se retrouve dans l’équipement de partie cycle. Le train directeur repose sur une simple fourche télescopique de 41 mm réglable non ajustable, coulissant sur 120 mm. Elle est associée à un amortisseur monté sur biellettes, réglable en précharge et modulant sur 130 mm les mouvements d’un bras oscillant sans fioriture et en acier. Pas de quoi affoler les rétines.
Même ascétisme niveau freinage ou l’étrier à deux pistons est à fixation axiale et le disque perd sa frète en pétales. Ils serrent une piste de 310 mm et la pince arrière mord une galette de 220 mm. Le tout est sous contrôle de l'ABS.
Des jantes aluminium à cinq branches de 17 pouces chaussent des Dunlop GPR 300 en 110/70 et 150/60. Ces enveloppes de première monte, quoique correctes en gomme, n’ont, là encore, rien de remarquable en carcasse, trop rigide.
Avec ses 167 kg prêt à mordre, le petit fauve Kawasaki contient remarquablement son poids et soigne correctement son apparence. Carters, platines et autres éléments métalliques arborent des surfaces sans défaut. Mais certains câbles et durites pourraient être mieux intégrés. C’est un peu mieux sur le modèle SE qui s’équipe de deux demi-sabots sur le bas moteur. Son écran TFT est en couleur et des clignotants à leds complètent la dotation. Un prise USB-C est disponible via les options. La standard ne propose qu’un élément LCD, dépourvu de connexion multimédia.
Produites en Thaïlande, les Z 500 sont garanties 4 ans (pièces et main-d’œuvre) et les intervalles de maintenance sont de 12.000 km.
En selle
Très accessible, la Kawasaki Z500 SE place sa selle à 785 mm seulement. L'arc de selle à ce niveau étant étroit, la Z est d’autant plus accessible et la position gagne en efficacité; légèrement basculé sur le cintre presque plat, le pilote bénéficie ainsi d'un bon appui sur les poignées. Agréables, les volumes du réservoir écartent à peine les jambes. Fort dommage, les leviers ne sont pas ajustables en écartement…
La Z500 bénéficie de "l'ERGO-FIT", système Kawasaki permettant aux pilotes d'adapter l'ergonomie de leur machine. Divers éléments (le guidon, les repose-pieds, la selle, etc.) peuvent être ajustés grâce à une combinaison entre des pièces interchangeables et des pièces réglables. Un principe dont l'éventuel passager n'aura que faire au vu de la dureté absolue de sa selle. Le pilote est mieux loti sur un coussin plus souple. Sportivité oblige, ses repose-pieds sont sensiblement reculés, les jambes fléchies, contribuant à une position dynamique. Mais sans excès.
Sous les yeux, un écran TFT de 4,3 pouces, à la luminosité adaptable automatiquement, affiche rapport engagé et compte-tour barregraphe dominant un tachymètre, une jauge de carburant et de température moteur, horloge. Par pression successive sur l’un ou l’autre des deux poussoirs sous l’écran, on fait apparaitre partiel, odomètre, consommation moyenne et instantanée, autonomie, vitesse moyenne et charge de batterie.
La Z500 SE offre également des fonctionnalités étendues. Dans le détail en utilisant l'application pour smartphone "RIDEOLOGY THE APP", des informations telles que la jauge de carburant, le compteur, le calendrier de maintenance, etc. peuvent être visualisées sur smartphone. La fonctionnalité Riding Log y affiche l'itinéraire et le régime moteur. Connecté en Bluetooth, vous recevrez même vos mails ou textos… Plus utile, cet équipement enregistre vos parcours GPS. Enfin, l'affichage propose fond sombre ou blanc, ce dernier est plus agréable et idéal pour éviter les reflets.
En ville
La « Kawette » assure niveau sonore, avec tonalité plutôt grave et ronflante qui gonfle la présence du modèle. Très souple l’embrayage soigne la main gauche et la sélection précise s’associe à une boite rapide secondant une mécanique fort agréable. Le twin témoigne d’une très bonne disponibilité, acceptant de reprendre au légal urbain sur le cinquième voir sixième rapport, à un peu plus de 2 000 tours. Sur ces évolutions, il contient très bien ses vibrations. Ce moulin s’exprime plaisamment dans une partie cycle très équilibrée qui permet une grande facilité de prise en main de la machine. La Z500 s’emmène ainsi intuitivement dans le trafic et bénéficie d’un excellent rayon de braquage. Compacte et surtout légère, la kawa témoigne déjà d’une agilité et d’un dynamisme sympathique qui donne vite envie de voir plus loin.
Autoroute et voies rapides
A nouveau, le twin démontre sa belle santé sans trainer, avec une certaine frénésie dans le haut du compte-tour. On ne se trouve aucunement à court de dynamique et la force moteur est sensible, emportant avec entrain le roadster vers le rupteur à 11.000 tours, soit largement au-delà du régime de puissance maximale, sans faiblir. On accroche facilement les 150 km/h, la vitesse de pointe de 180 km/h demande un peu plus d’espace. A 130 sur le dernier rapport, le twin s’agite à 8.000 révolutions-minutes sans trop communiquer ses ondes mécaniques au pilote. En revanche, ses rétroviseurs sont bien brouillés. De légers fourmillements parcourent le réservoir, mais ne génèrent aucune gêne. Les aptitudes aux liaisons rapides sont vite validées ; passons à l’étude plus amusante que le format compact de la petite Z promet sur un tracé tourmenté.
Départementales
Le réseau secondaire ibérique nous donne un terrain de jeu idéal pour emmener la Z500 SE. Varié, le tracé alterne courbes rapides et serrées, nous permettant de tester au mieux le roadster. C’est à nouveau la mécanique qui séduit le plus, dynamisant très correctement les évolutions. Maintenu au-delà de 5.000 tours, le twin se montre volontaire et se fait même autoritaire après 6.000 révolutions, sur sa crête de couple. Ses montées en régime rapides lui font prendre sa puissance maximale sans tarder et le bicylindre bénéficie d’une allonge très appréciable. La plage moteur exploitable est large, assurant une bonne efficacité aux évolutions. Bien étagée, la boite seconde très correctement le bouilleur dont la course plus longue bonifie sensiblement les mi-régimes. On reste ainsi en 3 assez souvent, le moteur relançant sans mal l’équipage avec un bon ressenti de la mécanique et du couple. Il monte ensuite avec vélocité vers la zone rouge, accompagnant sa course de vocalises suffisamment grondantes et toujours justes.
L'injection démontre également une grande précision, laissant un contrôle parfait des relances.
Remarquablement légère, la petite Z se fait très dynamique et ne fatigue aucunement son pilote. Sa géométrie le rend particulièrement agile et l’enveloppe arrière en 150 mm aide naturellement aux changements d’angle éclair au guidon de la machine. Compact, sportif, son châssis répond pleinement aux capacités du bloc Kawa. Ce n’est hélas pas le cas du reste de la partie cycle… A commencer par les suspensions qui grèvent sensiblement l’agrément des évolutions. Trop réduite, la course de la fourche est surtout mise à mal par une hydraulique bien trop lâche et travaille essentiellement sur le ressort. Associé à une géométrie fermée, ce train avant n’offre guère de ressenti en courbe, notamment sur le bosselé qui fait réagir la moto un peu vivement et où la prise des freins y fige la direction. A un rythme trop incisif, on préfèrera un pilotage enroulé rapide pour atténuer les faiblesses de l’amortissement.
Egalement, anticiper les décélérations permet de limiter le transfert de masse et d’appuyer trop sur le train avant. D’autant que l’amortisseur avoue les mêmes limites et, sur les plus fortes décélérations, laisse la poupe se relever et la roue balayer doucement le bitume. De même, le freinage manque de consistance sur les plus fortes prises de leviers et le ressenti manque alors de franchise. Certes, lors de ces constats on est en mode violent et aux limites d’usage de la Kawasaki. Enfin, les Dunlop GPR 300 n’aident pas à améliorer le toucher de route, leur carcasse rigide limitant elle aussi les remontées d’informations. Mais le grip sur le sec parait sans reproche et la gomme se fripe sensiblement.
Cet ensemble rend la Z500 moins facile, mais sans être préjudiciable à la sécurité. A allure moins soutenue la fourche, alors moins contrainte, démontre malgré tout une bonne précision du train avant et le roadster confirme sa facilité à être emmené. L’usage du frein arrière, excellent, permet de lisser les trajectoires.
Partie-cycle
Avec son châssis treillis rigide et léger et une géométrie dynamique, la Z500 devrait pouvoir compter sur un équipement de partie cycle de meilleure qualité. Ses suspensions trop basiques grèvent confort et performances.
Freinage
Modulables, les décélérations délivrées par l’étrier avant manquent de puissance sur les plus fortes décélérations. La pince arrière est excellente.
Confort/Duo
Comme celui du pilote, le confort passager reste assez limité. Mieux vaut pour les deux avoir un gabarit semblable à celui de la machine : contenu.
Consommation
Emmenée à belle allure et souvent aux limites de ses performances, la Z500 SE affiche 5,3 litres au 100 km. On peut facilement imaginer un litre en moins en usage plus habituel et ainsi avoir près de 300 km d’autonomie.
Essai de la Kawasaki Z500 en vidéo
Conclusion
Mécanique, légèreté et compacité sont les points forts de la Kawasaki Z500. La qualité de fabrication est aux standards de la firme d’Akashi… Mais… Mais l’équipement général pêche un peu sur un marché de braises, attisées par un fort vent d’Est. Comprenez par là que nombre de marques produisent au meilleur coût des machines très convaincantes. Suspensions, freins, bras oscillant, électronique voire monte pneumatique… la Kawa n’est pas à la hauteur du nouveau marché, ni du nouveau monde. Egalement, on s’interrogera sur la pertinence de deux versions, standard et SE. La première est tarifée 5.999 €, la deuxième 6.349 €.
Face à l’ascétisme d’équipement de la Kawasaki, on opposera la dotation complète et de bonne facture d’une CFMoto 450 NK à 5.790 €. Même constat pour la Triumph Speed 400 à la finition hors pair pour 5.695 €. Le groupe KTM propose des machines performantes : 390 Duke à 6.699 € et Husqvarna Viltpilen 401 pour 6.649 €. Enfin, la Honda CB500 Hornet demande 6.999 € pour un ensemble de haute qualité.
Face à ce bataillon de concurrentes, les Kawasaki Z500 paraissent un peu justes dans leur rapport prestation/prix.
Points forts
- Esthétique Z affinée
- Caractère et disponibilité moteur
- Agilité
- Sélection précise
- Sonorité
- Qualité de construction
- Instrumentation agréable
Points faibles
- Equipements de partie-cycle
- Qualité des suspensions
- Manque d’équipements électroniques
- Confort
La fiche technique de la Kawasaki Z500
Conditions d’essais
- Itinéraire: routes sinueuses à revêtement variable.
- Météo : soleil, 8 à 20°C
- Kilométrage de la moto : 120 km
- Problème rencontré : Ras
Disponibilité / prix
- Standard : noir/gris, 5.999 euros
- SE : rouge/noir, vert/noir, 6.399 euros
- Disponibilité : mars 2024
Equipements essayeur
- Casque Nishua NTX4-Evo
- Blouson Rekurv
- Jean Vanucci Armalith
- Baskets Rekurv
Commentaires
Dommage pour les suspensions
29-03-2024 17:44Sans concurrence le poids pour un twin.
29-03-2024 18:56C’est souvent ce qui pêche avec les 400/500 cc : les suspensions et cadre.
29-03-2024 19:25J'adorais ma MT03 mais les suspensions digne d’une 125 ont fini par me faire passer sur plus gros cube pour avoir un ensemble plus homogène.
Ça fait vraiment "cheap" au niveau qualité perçue...
30-03-2024 05:47Pour des petits gabarits qui veulent un roadster péchu elle doit le faire. Perso je prendrais plutôt une triumph speed pour le look mais c’est bien d’avoir ce type d’offre. Plus l’éliminator 500 ça augmente le choix.
30-03-2024 07:45Souvent sur ce type de machine et de cylindrée il faut en passer par un équipementier suspensions.
30-03-2024 07:57Pour rester dans les clous question budget ils ne vont pas mettre des suspates haut de gamme.
Idem pour les plaquettes de freins ou les pneus, ce sont des petits aménagements que l'on doit faire au fur et à mesure des moyens.
On dirait un clone de chinoiserie.... Un de plus !
30-03-2024 09:27Ok, l'accastillage est moins flatteur que sur la hornet 500. Mais il vaut mieux une bonne fourche classique qu'une mauvaise inversée, et les étriers radiaux de la honda ne doivent pas avoir grand chose de commun avec ceux de la triple R.
30-03-2024 11:27En plus, un seul disque est clairement suffisant vu les perf des deux engins... et le profil des pilotes à qui ils s'adressent (rien de péjoratif, moi-même je suis devenu un piètre et frileux freineur qui ne saurait quoi faire d'un PR19 ou d'étriers 6 pistons aujourd'hui).
Alors oui, l'équipement "standard" sur ces motos A2 natives a évolué, pour coller à ce que proposent les nouvelles chinoises, mais je n'oublie pas que la kawa coûte la bagatelle de 1000 balles de moins que la honda ! Rien que ça.
Ce qui m'étonne plus c'est la différence de conso annoncée entre les deux, 5,1 l/100 pour la kawa, 3,5 pour la honda.
Cf moto 450 et future aprillia 450 sans oublier la R E 450 qui sortira en version Hunter.
30-03-2024 13:57Il y aura du choix.
Peu equipée, suspattes légères le succès sera faible
Peut-être la différence d'architecture ? La Kawa a un calage à 180°, celui de l'Honda est à 270°. 30-03-2024 14:15
Il indique qu’il a bien tapé dedans mais qu’en usage normal c’est 4 litres. Pas sûr qu’en allumant la Hornet elle reste aux 3,5 annoncés
30-03-2024 14:49Kawa annonce 5,1 litre dans son catalogue 2024 :)
30-03-2024 15:47Peaceandrun:si tu parles de la mt.-03 320 je trouvais au contraire que ces suspensions av comme ar étaient très satisfaisantes pour le prix.En tous cas bien meilleures que celles de la mt-07.Et mon actuel 750 Hornet fait plutôt moins bien.Par contre mauvais point pour le prix puisqu'elle est passée à 6500euros.C'est dommage car c'est une très bonne moto.
30-03-2024 16:51Oui je parle de la 320 cm3, je ne sais pas ton type de conduite mais sur des phases un peu plus énervé les suspensions étaient complètement a la ramasse en courbe.
30-03-2024 18:02Actuellement j’ai une ER6 de 2007 donc je pense bien moins lotie que ta Hornet 750 et je la trouve beaucoup plus stable et rigide en courbe.
Le calage du moteur de la Hornet 500 est aussi à 180°. 30-03-2024 21:21
C'est vrai que les suspensions étaient molles sur la mt-03 mais çà se rattrapait avec le cadre rigide.s'il l'avait sorti en trail j'aurais acheté
30-03-2024 21:31Ce qui est dommage c’est que ce petit moteur est vraiment plaisant a conduire et a un caractère sportif si pousser dans les tours (sa montait au dessus de 10 000 tr de memoire).
30-03-2024 22:44D’accord avec toi concernant le cadre, suspension trop molle et pas adapté a la cylindrée a mon sens.
Le jour ou les constructeurs feront des cylindrées intermédiaires bien équipée et avec un tarif placer beaucoup de motards laisseront leurs gros cubes mais pour l’instant c’est pas pres d'arriver vu ce qu’ils proposent.
Effectivement, j'ai dû me mélanger les pinceaux avec la 750.
Mes plus plates 31-03-2024 01:29
Désolé mais pour la conso j’ai pas trouvé sur le site kawa mais plusieurs sites parlent de 4l ce qui est plutôt cohérent avec ce type de machine. Kawa annonce 3,8l pour l’éliminator qui utilise le même bloc.
31-03-2024 09:14Ma Honda 750 NCX consommait moins de 3,5L et ma 1200 Bnneville autour des 4L, entre 3 et 4L pour ces petits moulins qui tournent plus vite dans les tours, c'est normal.
31-03-2024 12:20L'idéal serait de rouler au couple aux alentours de 6000 pour être à l'optimum.
C’est une petite moto plutôt bas de gamme avec un design dans l’air du temps, à savoir un look manga et un petit prix, quand au reste: ben on fait avec…
02-04-2024 11:27Un petit rappel : un 500GPZ dans les années 90, c’était 60 chevaux, des vrais suspensions, un vrai carénage et un très bon comportement routier de GT sportive avec un confort tout à fait correct et une qualité de construction remarquables pour une 500cc de l’époque…
Bref une bien meilleure moto que notre petite Z…
Mais, mais, mais attention comme dirait Dutronc… elle coutait beaucoup plus cher à savoir presque 9000¤ d’aujourd’hui en monnaie constante !
Consommons, consommons, consommons, mais il n’y a pas de secret, avec des « caouettes » on n’achète que des singes…
On vit une époque formidable!!!
C'est amusant, j'ai le souvenir que la GPZ avait des liaisons au sol d'origine assez inspirées des pompes à vélo...
02-04-2024 15:16ET quitte à comparer ce qui est comparable, contemporain à la GPZ, la Z500 descend de l'ER-5. Pas de sa frangine carénée.
Et là, pardon, mais pour en avoir par hasard parlé il y a quelques jours, l'ER-5 n'avait vraiment rien pour elle. Sa descendante, l'ER-6N (qui a ensuite été rebaptisée Z peu après que l'ER-6F -bien davantage comparable à la GPZ- est devenue Ninja) a compris qu'il fallait quand même sortir de l'utilitaire bas de gamme pour un peu plus de fun. Ce qui a permis le carton commercial qu'on lui connait.
Et en parlant finitions et économies de bout de chandelles qui peuvent in fine faire consommer: on en parle des soudures foireuses des ER-6 dont les cadres fissuraient? Sans parler des autres détails; à l'époque ces japonaises je les appelaient les moto Ikea: à finir soi-même
J'ai une CL500 et je fais 3L en roulant cool, 3,4L en arsouillant alors qu'elle a une transmission plus courte qu'une hornet.
Le 471cc à la course quasi de même dimension que l'alesage. L'eliminator en comparaison (que j'ai essayé), a des cotes davantage super carrés et demande à bcp plus monter dans les tours. Et là la conso s'envole.
Honda est épatant en terme de conso, les cotes de leurs moteurs sont pas choisies au hasard. 02-04-2024 20:00
Je me suis trompé d'page, chef 3,8l/100 dans la brochure Kawa. Du coup, que du bon cette Z500.
Le problème des bécanes pas trop cher, c'est que si tu les équipent mieux - à l'oeil tout du moins - elles coûtent vite plus cher.. 03-04-2024 19:40
Attention, ses concurrentes étaient 600 Diversion, 400 Bandit, 650 NTV, 550 Zephyr et CB500.
A l'époque elle s'en sortait pas trop mal. 11-04-2024 23:00
Oui bon, vu comme ça
Bonjour à tous,
10-08-2024 00:07D'après le repaire, la Triumph 400 et la Royal Enfield 450 guérilla, d'un poids équivalent, ont un confort de suspension bien plus agréable que cette kawa et ne coûtent pas plus cher... L'argument du prix pour expliquer la qualité des suspensions de cette Z500 ne semble donc pas recevable...
Je rêve d'un comparatif de toutes ces 400/500 mono et bi. L'offre est vraiment intéressante.