Essai Harley-Davidson CVO Street Glide
Chevauchée fantastique... sur l’échine de l’aigle.
Légende ET mythe, telle est le concept d’une Harley Davidson CVO (Custom Vehicle Operations). La firme de Milwaukee conjugue en effet, avec ces réalisations, le meilleur de son histoire et le summum de son art mécanique. Véritables sculptures en série limitée, elles ne sont assemblées que par un unique technicien par machine et réservées aux puristes fortunés de la marque. Poignée de fidèles privilégiés pour qui le style à l’américaine s’étend jusqu’au bout de l’exceptionnel. L’année 2012 met également à disposition, sous cette finition, les Road Glide Custom, Ultra Classic Electra Glide et Softail Convertible. Dénominateur commun : la démesure.
Découverte
Issue de la base Street Glide, le modèle CVO n’en conserve que son cadre, la forme de sa tête de fourche et de menus éléments communs. Toute autre pièce est spécifiquement conçue pour équiper le haut de gamme de Milwaukee... La Street Glide arbore les lignes classiques du bagger telle que définies par Harley Davidson. Son carénage de type «battwing» coiffé d’un pare-brise fumé tronqué, enveloppe l’optique avant. Fixé à la fourche de 43 mm, aux plongeurs garnis de caches chromés, il surplombe une roue de 19 pouces relevant la proue de l’américaine. De fait, la poupe se tient, elle, sur une jante réduite d’une unité. De type «Agitator» à 7 branches, leur finition miroir est éblouissante jusqu’aux moyeux. Ceux renferment les capteurs ABS invisibles et différenciés avant/arrière.
Large et aplati, reprenant le forme goutte d’eau inévitable, le réservoir de 22,5 litres tombe en pente douce sur une selle pilote généreuse. L’assise en cuir Big Beast comporte des inserts à la texture contrastée tout comme celle du passager, plus réduite et agrémenté d’un sissy bar. Deux amortisseurs hydrauliques réglables en pré-contrainte suspendent la boucle arrière. Difficilement accessibles, ils nécessitent la dépose de la bagagerie. Celle-ci masque également la traditionnelle transmission par courroie crantée.
De part et d’autres, les valises spécifiques intègrent deux des huit haut-parleurs composant le système Harman Kardon. Pas moins de 2x200 watts alimentent l’ensemble ! La valise de droite comporte un support pour lecteur MP3 Apple (iPhone, iPod...), celle de gauche, dont la jonction électrique n’est pas très heureuse, intègre l’un des deux amplis. L’autre est placé dans la tête de fourche avec quatre enceintes. Les deux dernières prennent place dans les pare-jambes, encadrant le moteur, ou deux trappes permettent également d’ajuster le flux d’air sur les membres inférieurs.
Véritable hymne à l’élément Cr24, le Twin Cam 110 spécialement dédié au CVO impose son esthétique rutilante de 1.800 cm3. Seul le léger contraste de son enveloppe grise granitée tranche avec la profusion de surfaces brillantes. Filtre à air et culasses reçoivent la prestigieuse signature Screamin’Eagle mentionnant les caractéristiques uniques du bloc. V-twin longue course à 45° refroidi par air, ce moteur issu du département course Harley Davidson développe 15,6 da.Nm de couple à 4.000 tr/mn et 95 ch à 3 000 tr./mn. Double arbre à cames, taux de compression élevé, ouverture des cames à longue durée ainsi qu’une programmation plus agressive de l’allumage et l’injection en font la mécanique la plus démonstrative de la marque. Enfin, l’option EITMS (gestion de température moteur au ralenti) peut automatiquement couper l’alimentation en carburant du cylindre arrière au ralenti, permettant de réduire la chaleur générée. Un plus fort utile en ville l’été...
Son souffle toujours habilement syncopé est dirigé par un système de collecteurs deux-un-deux vers les silencieux dotés d’embouts ouvragés. Face à tant d’expressivité et un poids respectable de 389 kg, le freinage Brembo oppose deux étriers avant à quatre pistons mordant des disques de 300 mm et un système identique mais solo à l’arrière. De quoi museler théoriquement tout débordement imprévu.
Remarquable, à tout point de vue, telle est la CVO Street Glide. Son montage et sa finition manuelle la classent en dehors des productions classiques. Ainsi, la robe orangée de cet aigle version luxe, Hot Citrus et Antique Gunstock, se pare de motifs Phantom Flame Graphics réalisés à la main. Les teintes sont profondes, les vernis et les chromes épais. Et «l’intérieur» recèle bien d’autres merveilles encore.
En selle
Comme tout custom, la Street Glide invite à descendre sur son assise culminant à seulement 696 mm au-dessus de l’asphalte. Véritable parcelle de fauteuil club, les selles se révèlent immédiatement d’un confort peu commun. Autre élément d’aisance, les larges platines des repose-pieds pilote invitent au voyage, tout comme les repose-pieds surdimensionnés du passager. Ces derniers, se fixent sur des montants massifs et se déploient avec une rare douceur.
Un cockpit est rarement aussi vaste. A ses extrémités se fixent les rétroviseurs, au champ renvoyé correct, encadrant les instruments.
Au centre, compte-tours et tachymètre analogique vous font face, accompagnés de plus petits hublots affichant puissance de la batterie et pression d’huile. Presque anachroniques, ces fonctionnalités accentuent l’image vintage renvoyée par les magnifiques compteurs. Approchez-vous donc et observez l’ajour du placage métallique martelé révélant les graduations. Leurs index, brillantes flèches métalliques, sont taillés au diamant pour renvoyer le moindre rayon de lumière… Des détails peu communs tout comme le lettrage en métal de leur fonction. Dans le cadran de vitesse, une fenêtre digitale propose un odomètre et deux partiels ainsi qu’une fonction d’autonomie. Un poussoir permet d’en faire varier l’affichage successivement. Enfin, d’élégants petits témoins préviennent du passage en réserve, en mode overdrive ou d’un problème moteur et batterie.
Le panneau du système audio intègre un confortable écran LCD permettant de naviguer facilement dans les multiples fonctions et réglages disponibles. Peu élégante, la face noire peut recevoir un capot d’habillage optionnel. La mémorisation des stations radios se fait sur le poste mais la connexion à un lecteur externe est pilotée au guidon. Celui-ci, aux cornes marquées, tombe naturellement sous les mains, laissant apprécier le diamètre important des poignées dont le revêtement caoutchouté strié d’éléments chromés mime certains bijoux masculins. Finition idoine des bocaux d’hydraulique en métal, aux formes aplaties et des épais leviers. L’ergonomie des commandes est soignée mais mériterait un positionnement de celles-ci plus orienté vers les poignets, notamment celles des clignotants. Ceux-ci s’arrêtent automatiquement selon la vitesse, l’angle de la moto et leur durée de fonctionnement. En revanche, la gestion de l’audio et du cruise control est intuitive. Ce dernier peut être actionné dès le troisième rapport engagé, à 50 km/h.
Pas besoin de clef sur cette Street Glide, hormis pour déverrouiller la commande du contacteur pivotant. C’est par son biais que l’on libère la direction et met sous tension la machine. Un transpondeur gère automatiquement l’alarme et l’anti-démarrage.
Autre spécificité, le réservoir reçoit une longue platine flanquée du logo Harley CVO et rétro-éclairée. A sa droite, on retrouve le bouchon de réservoir, affleurant le bidon, que l’on dégage par un système pop-up. A gauche, non… ce n’est pas une deuxième ouverture mais bien la jauge de carburant. Quasi illisible en plein jour (mais les instruments y pallient), la mesure est indiquée par des leds qui s’éteignent successivement. Le vrai luxe… beau et presque invisible.
En ville
Il est temps de remonter la longue béquille et d’éveiller l’aigle. Le mythique V-twin tousse amplement, s’éclaircissant la voix. Son chant résonne alors, plus rond que celui de ses sœurs mais au même rythme décalé qu’entonne chacun de ses cylindre de 901 cm3. Désormais filtré par des silent-blocs, depuis 1980, ses vibrations sont plaisantes et de toutes-façon exigibles. Refroidi par air, le twin chauffe fort entre les murs et cherche, à grande goulée, son souffle que les échappements ont bien du mal à évacuer.
Plutôt ferme, la sélection demande des ordres précis, au contraire de la commande des gaz dont la douceur est étonnante. La Street Glide décolle onctueusement, révélant un bon équilibre. Toutefois, le poids important placé sur la fourche, conséquence de l’habillage et de l’ampli, peut rendre délicates les manœuvres à très basse vitesse. L’habitude et l’angle de colonne peu ouvert (26°) aidant, on compose aisément avec ce train avant pouvant embarquer plus que de raison. De plus, son centre de gravité au plus bas atténue la réalité physique des presque quatre quintaux.
Cependant, dans un quotidien urbain, la longue américaine n’est pas le meilleur choix, en dépit d’une bonne maniabilité. Avec les limites de sa carrure, remonter les files est même possible : si les rétros passent, le reste suit. En revanche, impossible de faire aucun demi-tour dans les petites rues.
On se concentrera sur la souplesse du Twin Cam 110, docile et velouté à souhait. A la limite du sous régime, les reprises à peine hocquetantes ajoutent au charme du couple important. On musarde alors sur les boulevards, suivis de nombreux regards. La ligne et l’opulence de la CVO interpellent en effet tant les motards que le profane. Son image vintage, accentuée par sa robe vermeille, en fait un point de convergence des primo-accédant à la carte de même couleur. Leurs jeunes années se rappellent sans doute à eux et l’appel de l’Amérique est toujours fort. La légende s’étant formée sur les vastes Highway, il est d’ailleurs temps de prendre le large.
Autoroute et voies rapides
Borneeuu to be waaaaailldeuuu... Le salon roulant déboule sur l’asphalte impeccable en égrenant notes audio et mécaniques d’une qualité rare. Ouvrant en grand les gaz, on libère la boite à air et l’admission variable dans un ronflement profond. L’aigle se mue alors en dragon, crachant moult décibels. La pression sonore s’ajuste automatiquement à la vitesse et s’accommode parfaitement du rythme légal. Calé sur l’overdrive, régulateur de vitesse activé, vous voilà sur la mythique route... de votre choix. Où que vous soyez, le charme agit et fait de vous un véritable biker.
Le dernier rapport cale le régime à 3.000 tours tout en préservant de bonnes capacités de relance. Lancée à un rythme plus dynamique, la Street Glide offre une stabilité correcte à plus de 180 km/h mais loin de celle d’une Goldwing. Remous et bruit d’air frappent alors le haut du casque gâchant la fête. On perçoit également nettement le flux passant sous le battwing. En cas de pluie, le corps sera vite humide.
Le crusing rapide n’est pas sa tasse de bourbon, l’aigle préférant planer tranquillement sur des contrées plus sauvages. Il y trouvera plus aisément sa pitance, sous forme de routes moins rectilignes.
Départementales
Au rythme des courbes du réseau secondaire, la symphonie mécanique reprend le dessus, à moins que vous n’optiez pour un peu de musique numérique, Harley Davidson vous offrant même l’Ipod. Le son est alors étonnant de qualité, probablement le meilleur du marché. On regrette tout de même l’absence de connectiques USB compatibles avec d’autres supports.
En puriste, vous n’accepterez peut-être que les notes du bloc 110. Choix judicieux car les rapports intermédiaires font jouer au TwinCam sa partition favorite. Car celui-ci a été longuement travaillé en chambre acoustique ! Salle de 1.500 tonnes de béton, flottant sur 66 coussins d’air, aux murs couverts de 1400 coins anti-écho en fibre de verre, cet espace voit le réglage en continu d’une machine jusqu’à atteindre la sonorité voulue... Ajoutez à cela une garde au sol bien plus généreuse que celle du reste de la gamme et vous goûterez alors au plaisir de rouler sur une machine hors norme.
Se balançant de virages en épingles, la vedette américaine chaloupe à peine et permet de garder une bonne vitesse en courbe. Musicales et toniques, les sorties de courbes font chanter l’aigle. La longue course de Milwaukee emporte puissamment l’équipage à chaque rotation de poignée de son couple ample et onctueux. Passé 4.000 tours, son comportement se fait presque sportif et envoie vivement l’aiguille du compte tours déclencher le rupteur à 5.700 révolutions/minute. Pas de précipitation cependant, la boite se montre peu rapide et nécessite de bien décomposer le mouvement. Franches et facilement dosables, les décélérations se montrent à la hauteur des prestations de la machine. L’usage simultané des ralentisseurs avant et arrière à rythme soutenu est recommandé.
Au final, on regrettera un amortissement sec des amortisseurs, mettant d’autant en avant les qualités de la selle. La fourche travaille honorablement à lisser le parcours aidée par une monte pneumatique sans reproche. Dunlop D408 F et D407 encaissent efficacement couple et poids élevés.
Partie-cycle
Les grandes courbes bosselées feront doucement onduler la machine. Ses suspensions souples de custom en sont la cause. Rien d’inquiétant. La tenue de cap est bonne mais demande un peu d’engagement pour ne pas laisser sur-virer la Street Glide. Son carénage traditionnel la dessert tant sur voies rapides qu’en manœuvres lentes, grevant son agilité.
Freinage
Peu d’attaque mais une puissance convaincante eut égard aux dimensions généreuses de cette Harley. L’étrier arrière assoit comme il faut la machine en courbe tandis que l’action de l’ABS se fait transparente.
Confort/Duo
En dépit de suspensions progressives, le confort est excellent. Le mérite en revient tant à la sellerie qu’à une ergonomie étudiée. Quelques points chagrinent toutefois : la surdimension des commandes est appréciable mais l’on souhaiterait des platines de repose-pieds avant plus longues. Autre doléance côté gauche où la commande d’embrayage trop courte oblige à rentrer le pied vers l’intérieur pour être manipulée.
Prendre place à bord, pour le passager, n’est pas évident. Les longues valises ne lui permettent pas de s’approcher comme il le souhaiterait. La meilleure solution pour lui est de s’installer le premier.
Consommation
Au rythme coulé seyant à son pedigree, la diva US n’écluse son cocktail de 22,5 litres de sans plomb qu’en près de 350 km. Sobre si on ne la tente pas, la plantureuse américaine peut vite se montrer goulue à rythme déluré. Ses 1.800 cm3 avaleront à grande vitesse près de 9 litres par hecto bornes. L’usage habituel cantonnera sa consommation à une moyenne de 7 litres/100 km.
Conclusion
Cruiser d’exception, La Street Glide CVO tient autant de l’œuvre d’art que de la routière de luxe. Remarquablement finie, elle soigne le moindre détail. Ajustement des pièces, des joints, qualité des matériaux, aspect des surfaces, agrément mécanique... le meilleur de Harley Davidson s’offre à vous. Moyennant 34.000 € bien entendu, mais ne soyons pas vulgaires. La firme de Milwaukee vous offre même une clef d’apparat en or massif fonctionnelle et une housse de protection molletonnée... A ce niveau de prix, ces petits cadeaux ne sont que légitimes et s’ajoutent aux services réservés à la clientèle hors norme. Ainsi, une assistance spécifique volera, le cas échéant, à votre secours au moindre problème. Cependant, prévoyez encore 1.500 € pour faire respirer comme là-bas votre screamin’Eagle. La Harley taxe, ou évolution stage 1, s’applique aussi à la CVO bien que ses performances soient déjà moins étouffées d’origine que celles de ses sœurs. Enfin, deux autres coloris sont disponibles. Dans les tons rouges, le Ruby Red and Typhoon Marron se font séducteurs. Pour l’élégance ultime, choisissez le camaïeu de gris Dark Slate and Black Diamond. Les décorations Phantom Flame Graphics accompagnent bien sûr ces robes.
Si le modèle vous tente mais que ce luxe rebute votre banquier, la Street Glide existe en version standard Twin Cam 103 (1 690 cm3) pour 11.000 €... de moins que la CVO soit seulement 23.690 €.
Peu de marques peuvent donner ainsi l’accès à la légende version haut de gamme. Citons Honda et sa GL 1800 Goldwing, tarifée à 29.390 €. A son bord, luxe calme et volupté sont de mises. Avec l’avantage d’une technologie moteur à la souplesse incomparable et un équilibre hors catégorie. Pour moitié moins cher que l’américaine, la Kawasaki VN1700 Tourer ABS à 16.199 € vous donnera certes l’image mais pas le son d’Outre Atlantique. Sans même parler de la mécanique ou de la finition qui, même pour la Street Glide à moteur 103, ne peuvent soutenir la comparaison.
Dernier challenger envisageable, la Victory Cross Country et son bicylindre en V à 50° de 1731 cm3. Apparue en 1998, la marque mime la gamme du Wisconsin avec toutefois des lignes plus modernes contre 19.990 €.
Pour lutter avec cette CVO, seules les deux autres créations Road Glide et Ultra Classic Electra Glide trouveront grâce à vos yeux. Protection supérieure ou bagagerie supplémentaire pourraient vous tenter. La Street Glide leur opposera sa ligne originale et rétro qui n’est pas le moindre de ses arguments. En la choisissant, vous garderez un peu de la rebelle attitude qui fait l’originalité de la marque et sera votre vrai luxe.
Points forts
- Caractère moteur
- Qualité de fabrication et finitions
- Sonorité travaillée
- Système audio
Points faibles
- Train avant lourd
- Suspension arrière sèche
Concurrentes : Honda Goldwing GL1800, Kawasaki VN 1700, Victory Cross Country
La fiche technique de la CVO Street Glide
Commentaires
Je trouve cette moto superbe effectivement.
23-11-2012 15:07Cependant, sans affirmer que la KAWASAKI VN 1700 voyager dispose du même niveau de finition que l'HARLEY, il me semble que le journaliste auteur de l'essai n'est pas honnête.
En effet, cette dernière est tout a fait comparable. Si le journaliste ne connait pas ce modèle de KAWASAKI, c'est tout simplement un incompétent pour ne pas être plus désagréable !
Le journaliste connait bien la VN 1700. Et même les autres...
> Essai gamme custom Kawa
La journaliste n'est pas désagréable, lui.
Enfin, le journaliste n'écrit pas pour ceux persuadés d'avoir la meilleur moto du monde et ne pense pas que son avis a valeur de loi.
Pour ces raisons, le journaliste fait son travail honnêtement. Et il a même droit de se tromper.
Ce qui reste à démontrer...
Dernier point, connaissez -vous cette CVO autrement que par cet essai? 23-11-2012 19:34
Bonjour,
24-11-2012 12:04Je ne pense pas utile de polémiquer.
J'ai effectivement essayé ces deux motos.
Je ne suis propriétaire d'aucune de ces deux motos et n'ai ni de près, ni de loin aucun intérêt commercial ou financier.
Je précise pour être parfaitement honnête qu'il s'agit d'un bel essai.
Mais je maintiens que pour être exhaustif, il aurait fallu citer dans les concurrentes la KAWASAKI VN dans sa version 1700 voyager et non la tourer qui n'est pas comparable en terme d'équipements ni de finition.
Je partage également le point de vue sur le son hélas totalement étouffé de la KAWASAKI comme beaucoup de ses sœurs. Un filtre à air moins bridé devrait lui donner plus de caractère. Reste que cette marque n'a pas le prestige de l'HARLEY, que l'offre de customisation en France est quasi nulle. Mais le mythe à un prix qui est vraiment un peu trop élevé.
Bonjour Bounty,
24-11-2012 14:12je préfère ce type de discussion.
Effectivement, c'est bien la VN Voyager que je pensais évoquer et non la Tourer... je comprends donc votre étonnement. Une erreur de lien à corriger.
Toutefois, cela ne change donc en rien l'issue de mon raisonnement. La Kawa est loin de valoir l'Américaine. Ce qui est logique ne serait-ce qu'à la vue de la différence tarifaire.
Le gros défaut de cette VN est son moteur anémique. La finition est forcément en deçà également. Pour le reste, elle séduira les allergiques aux Harley. Un point de vue tout à fait respectable, une affaire ce choix.
A mon sens, chez Kawa, mieux vaut s'orienter, dynamiquement, vers les modèles 900.