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Hausse de la mortalité routière en octobre
316 décès sur les routes françaises le mois dernier
10 % d'accidents corporels et de blessés graves en moins
Après plusieurs mois de dégradations des conditions de sécurités sur les routes, l'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) enregistrait une amélioration en septembre avec des baisses pour tous les indicateurs de l'accidentalité routière. Malheureusement, la tendance ne se confirme pas vraiment alors que la mortalité repart à la hausse, comme l'atteste le baromètre du mois d'octobre.
Le mois dernier, ce sont ainsi 316 décès qui ont été enregistrés sur les routes de France métropolitaine. Cela correspond à une augmentation de 2% par rapport à octobre 2023. Cette évolution est principalement due aux automobilistes chez qui ont dénombre 35 morts supplémentaires là où les usagers vulnérables ont été moins touchés.
Ce qui surprenant c'est que les deux autres indicateurs retenus par l'ONISR baisse très sensiblement. En effet, avec 4.615 accidents corporels enregistrés par les forces de l'ordre en octobre, la valeur recule de 10% par rapport à l'an dernier. Même constat pour les 1.354 blessés graves (-10%). La baisse concerne ici principalement les motards (-21%), les cyclistes (-18%) et les piétons (-7%).
Sur le dernier trimestre, l'évolution de l'accidentalité est ainsi plutôt encourageante avec -2% de tués et -5% de blessés graves. Le constat est en revanche beaucoup plus nuancé depuis le début de l'année, car si l'on dénombre 183 blessés graves de moins (-1%) et 200 accidents en moins (stable), ce sont déjà 72 décès supplémentaires (+3%) qui sont recensés à fin octobre.
Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière :
En automne, les conditions météo se dégradent : pluie, brouillard, qui réduisent la visibilité. La perception des distances est fortement modifiée et le temps de réaction allongé. Il convient d’adapter sa conduite pour rester maître de son véhicule en respectant les limitations de vitesse, en augmentant la distance de sécurité avec le véhicule qui précède et en allumant les feux de croisement et les feux de brouillard avant et arrière si nécessaire. Il faut évidemment bannir tout distracteur (smartphone) qui altère le temps de réaction et donc de freinage. À 80 km/h, 2 secondes les yeux sur son smartphone, c’est déjà 45 mètres parcourus, à 90 km/h, 50 mètres et à 130 km/h, 72 mètres.
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