Histoire marque : Triton
Un châssis Norton pour un moteur Triumph
Des pièces uniques produites pour la course
Les motos estampillée Triton sont en réalité issues de deux constructeurs bien distincts. Si l’on décortique le logo, on reconnaît la fusion de deux logos bien connus des motards anglais, ceux de Triumph et de Norton, assez similaires en termes de typographies et de graphismes. Les machines Triton résultent en effet d’une assimilation entre des moteurs de Triumph Bonneville et des châssis produits par le constructeur britannique Norton, les fameux cadres Featherbed.
Cette combinaison mécanique artisanale a été opérée pour la première fois dans les années cinquante et soixante par quelques passionnés éclairés. Il s’agissait alors d’en faire de véritables café racers taillés pour la course.
Pallier aux défaillances des moteurs Norton de l'époque
C’est en raison de la fragilité anormale des moteurs bicylindres des Norton de l’époque que les pilotes devaient procéder au remplacement de ces derniers. Nombreux sont ceux qui se sont alors penchés sur les mécaniques Triumph et notamment sur les moteurs de Triumph Bonneville pour rendre leur machine plus puissante mais surtout plus fiable et stable.
L’invention de la première moto Triton n’est attribuée à personne avec grande certitude même si on retrouve parfois le nom d'un mécanicien avec Dave Degens. Mais le fait est que cette préparation artisanale a vite séduit de nombreux adeptes. Le châssis Norton a servi à plusieurs autres déclinaisons à l’instar du Tribsa avec un moteur de BSA Gold Star ou de la Norvin avec son moteur de Vincent Rapide.
Quelques Triton encore produites de nos jours
Chaque Triton, produit en exemplaire unique était une machine à l’image de son propriétaire, réalisée pour répondre aux besoins de ce dernier en termes de performances. Certains modèles sont encore produits aujourd’hui en quantité très limitées par quelques artisans passionnés dans le monde.
Acheter un Triton, notamment en Angletterre, comporte des risques car sous les machines bien entretenues extérieurement, on peut trouver des guides pliés, des soupapes en bout de course, des embrayages rafistolés et pour en plus des prix avoisinant les 10.000 euros.
La marque a son club avec le Triton club de France.
Commentaires
"Pallier aux défaillances des moteurs Norton de l'époque"
17-09-2015 13:35celle-là, faut oser !
ça ne serait pas plutôt parce qu'à l'époque, le 500 (pas le bonneville) Triumph est plus puissant, que le Norton de route et qu'il bénéficie de pas mal de pièces racing ?
et qu'à l'occasion on peut aussi courir avec ?
les triton les plus recherchés sont les pré unit, boite séparée, peut-être parce que la boite norton est meilleure ?
Allez donc savoir, avec ces anglais !
sinon accessoirement, dans ce fameux cadre, y avait un Manx, 350 ou 500cc, le prix est pas le même que celui d'un Triumph.
oh put... c'est tout et n'importe quoi c't'article !
Degens a effectivement construit des cafés racer, les Dresda, mais ça n'était pas le premier loin de là, puisque les bitzas existaient bien avant la guerre
Tribsa, est un assemblage Triumph Bsa,
Le gold star monté dans un Norton est un Norbstar ou un Starton
justement, les Dresda, Rickman, Seeley et autres Gus Kuhn était fabriqué en petite série
les fabricants de pièces spéciales fournissaient tout ce qu'il fallait pour transformer n'importe quelle bécane en machine de course, Tickle pour les commandes, les freins et même les cadres, Dunstall pour presque tout ce qu'il faut pour un moteur et évidemment les échappements "décibel" qu'on copie toujours
Ce qui fait qu'en gros tous les cafés racer de cette époque se ressemblaient, y avaient pas 36 fabricants d'ensemble selle réservoir, de commandes reculées ou de guidons bracelets
à noter aussi que le Faetherbed des Manx n'a rien à voir avec celui de série, pas le même acier et pas le même mode d'assemblage
John Viccars ou Vickers, j'sais pas au juste, semble être le premier a avoir mis un Triumph dans un featherbed, c'était début des années 50 (bien avant la première Bonneville)
17-09-2015 18:55
Faut pas l'énerver not' cCommando et si vous avez des questions sur les vieilles anglaises, faut lui demander.
17-09-2015 20:11Comm' > elle fait quelle taille Margaret Thatcher ?
17-09-2015 21:2290/60/90 et l'aut jambe aussi
17-09-2015 22:33Ce qui serait pas mal, je pense, et cela doit être valable pour d'autres articles sur les marques ou autre, c'est que Florine ( et notre Modérateur ) refasse l'article avec Commando, en vérifiant et revérifiant les infos, comme cela chacun pourrait lire un bon article sans ( trop ? ) d’erreurs.
18-09-2015 11:04Une sorte de consultant technique et historique ( ou mémoirographique je sais pas )
Certes des fois ce n'est pas simple, car même les spécialistes sont pas d'accord, mais bon.
Z'en pensé quoidonk ?
Guzzi = Berny ??
18-09-2015 20:28Sauf si t'es pas d'accord avec toi-même.
Qu'il vaut mieux confier la rédaction de l'article tout entier à Commando.
Il écrit incomparablement mieux que Martine Floret... 19-09-2015 16:51