A moto, ne roule jamais sans ces indispensables

L'assurance ? L'intégral ? Un pote dans la Gendarmerie ?

Il y a bien plus indispensable à moto : en voici la liste.

L'assurance ? L'intégral ? Un pote dans la Gendarmerie ? Pas du tout. Il y a bien plus indispensable à moto : en voici la liste.

1. Un manomètre pour la pression des pneus

Sauf à avoir un pneu complètement à plat, comment peux-tu savoir si tu n'as plus qu'un bar et demi ? Si ça fait bizarre en virage, c'est quoi ? Toi qui es mal luné ce matin ou ton pneu qui a besoin d'un coup de gonfleur ? Sans manomètre, comment savoir ? Le manomètre, c'est LE truc à avoir dans ta caisse à outils.

2. Un tour de cou

En hiver, ça sert à ne pas choper la crève par la gorge. L'été, ça évite de se faire piquer par des abeilles ou des guêpes en roulant et le fort pernicieux coup de soleil au-dessus du col du blouson. En cas de flotte, ça retarde l'arrivée de la petite goutte dans le cou. Si comme moi tu dois maintenant laver plus de visage que de cheveux, ça fait un bonnet d'urgence pour éviter l'insolation -si ça te fait rigoler, attends d'en choper une : tu rejoindras le club de ceux que ça ne fait plus rire. Mouillé, il fait office de clim' du pauvre. J'en ai deux modèles : un doublé pour l'hiver et un plus léger pour l'été.

3. Un sachet plastique à zip

Ou deux. Ou trois. Ou quatre. De différentes contenances. Ça sert à tout : gourde de fortune, entonnoir à huile, isolant pour circuit électrique endommagé, emballage pour batterie de téléphone, protège-carte-grise/carte verte/photocop' du permis, coussin anti-vibration... C'est super pratique.

4. Une poignée de colliers plastiques

Pour ce foutu bout de carénage dont les vis se sont mystérieusement fait la malle en chemin. Pour fixer temporairement un bidule ou un machin. Pour augmenter temporairement l'adhérence de ton pneu arrière sous la neige (mais il en faut une brassée pour que ça marche, pis des gros, en plus, donc on va dire que c'est très circonstanciel).

5. Une serviette humide anti-sprotch sur le casque

OK, tu peux avoir une microfibre planquée quelque part. Mais à sec, les cadavres de lépidoptères font surtout de la bouillie collante difficile à éliminer complètement. D'où la serviette imprégnée d'eau (pour les feignants) ou d'un mélange à 70/30 d'eau et d'alcool dénaturé pour que ça s'évapore plus vite après essuyage et évite que ça pue à la longue. Faut juste penser à 'recharger' de temps en temps.

6. Un smartphone

Ouais. Ça me tue d'écrire ça. Mais c'est super pratique, ces saloperies. Presque tous ont un circuit GPS qui fonctionne en l'absence de signal cellulaire. Les cartes numériques de ton coin ne pèsent pas bien lourd en mémoire. Ça peut t'éviter de galérer le jour où tu n'as vraiment pas le temps de galérer. D'où la batterie et son câble dans un sac plastique zippé vidé de son air (pour la condensation) si tu n'as pas de prise 12V sur la bécane. On trouve des 2.500 mAh à pas cher et ça suffit pour dépanner.

7. Un brêlage fluorescent

Il vient remplacer le gilet jaune officiel. Je ne sais pas si c'est légal, mais côté volume ya pas photo. Celui que j'ai acheté sur ce site dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom est légèrement élastique et s'enfile sans problème par-dessus le zonblou d'hiver. Ses bretelles sont réglables ; il est maintenu par un clip plastique qui se manipule même ganté. Il ne gêne pas du tout à la conduite, au contraire : il plaque mon blouson et ne 'flappe-flappe' pas au vent comme un gilet jaune standard.

Si tout ce bazar ne tient pas sous ta selle, il existe de petits sacs pour la randonnée vélo. J'ai adopté un modèle de sacoche sous selle pour randonneur de 2,5 litres tout à fait étanche. La fixation par clips est plus pratique et rapide que les scratchs des sacs de cadre ou de guidon.

C'est un peu comme mes manies avant de me mettre en selle : avoir mon petit barda me rassure.

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