Financer le permis moto avec son CPF

Les députés adoptent une proposition de loi pour simplifier l'accès au permis de conduire

Plateforme pour recenser les aides, élargissement de l'utilisation du CPF, faciliter le recours aux contractuels

Obtenir le permis de conduire n'est pas une mince affaire, que ce soit pour l'auto ou pour la moto. En dehors des difficultés que l'on peut rencontrer lors de la formation, la question du coût de l'apprentissage revient également très régulièrement sur la table. Sans parler des délais de présentation à l'examen qui sont un sujet préoccupant depuis de nombreuses années.

Pourtant il existe de nombreuses aides pour le passage du permis, au niveau national ainsi qu'au niveau local qui sont assurées par les collectivités. Mais encore faut-il en être au courant.

Afin d'améliorer l'accès à ces informations et donc au permis de conduire à un plus grand nombre, une proposition de loi "visant à faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire" a été déposée le 31 janvier par Sacha Houlié à l'Assemblée Nationale. Examiné la semaine dernière par les députés, le texte a été adopté en première lecture.

Le texte prévoit dans un premier temps la création d'une nouvelle plateforme numérique, "un jeune, un permis", qui recensera l'intégralité des aides de l'Etat et des collectivités accessibles à chaque candidat après renseignement du code postal.

La loi entend également étendre les possibilités de financement du permis de conduire par le compte personnel de formation (CPF). Jusqu'alors restreint au permis B, poids lourds et autobus, le financement par le CPF s'ouvrira à l'ensemble des permis routiers, y compris le permis moto.

La proposition de loi vise également à étendre la possibilité de recourir à des agents publics ou contractuels pour faire passer l'examen pratique du permis. Aujourd'hui, cette possibilité existe, mais se limite aux territoires où le délai d'attente moyen dépasse 45 jours. L'idée est ici de répondre ponctuellement au déficit de places et de raccourcir les délais de présentation à l'examen, tout en permettant aux IPCSR de consacrer davantage de temps à leurs autres missions telles que la lutte contre la fraude. La Loi LOPMI prévoit par ailleurs la création de 100 postes d'IPCSR supplémentaires d'ici à 2026.

Plus d'infos sur la proposition de loi du "permis facile"

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