Hit Parade des infractions routières
Hausse régulière des délits routiers chaque année
Et stupéfiant, la palme revient à l'alcool...
Qui a noté que les incivilités sur la route augmentaient ? On dirait que chacun ne pense qu'à soi, au détriment de l'autre, entre stationnement gênant, stationnement en double file alors que les largeurs de routes se sont déjà amincies avec les pistes cyclables, livraison dans les pistes cyclables, utilisation des trottoirs réservés aux piétons comme une nouvelle route, feux rouges brûlés, priorités à droite inexistantes, clignotant oublié, utilisation du téléphone portable au volant... Ce sont ainsi pas moins de 26 millions d'infractions au code de la route qui ont été relevées en 2019 ! Forcément, les points s'envolent et les délits de fuite augmentent et le nombre de conducteurs sans assurance également.
Seule le nombre d'infractions liées à la vitesse est en baisse ! Le chiffre serait rassurant ? Pas du tout, car la baisse est liée au nombre de dégradations de radars et une occupation des forces de l'ordre à gérer les mouvements sociaux ! Moins de contrôles entraine forcément moins d'infractions relevées. D'ailleurs pendant le confinement, il y a justement eu une hausse des excès de vitesse... mais c'était en 2020 alors que là, on parle uniquement des chiffres 2019.
Le plus inquiétant, c'est que si les infractions pour consommation d'alcool baissent et ce aussi bien au niveau de l'alcoolémie délictuelle que contraventionnelle, celle pour consommation de stupéfiant explose !
Le tout a toutefois permis à l'Etat de récolter 1,6 milliard d'euros de recettes... de quoi ouvrir le débat sur le coût de la vie et de la sécurité routière, des risques engendrés versus les rentrées d'argent.
Commentaires
Salut
19-10-2020 20:57Vous n'avez pas d'autres sujets plus intéressants ????
A l'image de la société : pourrie
19-10-2020 21:32Pourtant ça l’est
19-10-2020 21:32Le plus inquiétant, c'est que si les infractions pour consommation d'alcool baissent et ce aussi bien au niveau de l'alcoolémie délictuelle que contraventionnelle, celle pour consommation de stupéfiant explose !
19-10-2020 23:29Peut-être parce qu'on fait plus de dépistages??
C'est comme pour la Covid-19, plus on cherche, plus on trouve...
VVVV
Pile poil la réflexion que je viens de me faire. 20-10-2020 00:10
Effectivement, intéressant.
20-10-2020 07:34si ça ne t'intéresse pas, tu ne lis pas !
20-10-2020 12:01Je trouve que c'est loin d'être inintéressant. Cela amène un éclairage sur les comportements des usagers de la route. Reste à savoir comment sont relevées les infractions car il faut se souvenir que la vidéo-verbalisation a vu son terrain de jeu élargi.
20-10-2020 12:12L'augmentation des délits de fuite est sans doute liée à l’extrême mollesse des juges qui ne condamnent qu'à 7 ans d'emprisonnement l'auteur d'un accident mortel.
C'est vrai qu'il aurait été plus intéressant de savoir si dans les statistiques le segment racleur s'use plus que le segment de feu....
20-10-2020 13:29Mouais alors sur la détection des "stupéfiants". Il faut savoir que quelqu'un qui a fumé une fois du shit il y a des semaines, et rien d'autre depuis, sera détecté positif et pénalisé pour "conduite sous l'usage de stupéfiant" sur un contrôle alors même qu'il n'est absolument pas sous emprise de quoi que ce soit. C'est totalement injuste. Imagine qu'on fasse la même avec l'alcool, mi février tu te fais sucrer ton permis pour "alcoolémie au volant" pour ta cuite du nouvel-an. Alors, vu qu'on augmente le nombre de contrôles et que le taux de fumeur occasionnels en France est très très élevé, faut pas s'étonner que les chiffres augmentent. ça ne veut pas dire pour autant que des hordes de drogués en pleine montée se ruent sur les routes de France.
20-10-2020 14:04Je croyais que l'usage de stupéfiants, à des fins autres que thérapeutiques, était interdit... 20-10-2020 14:07
Tu es trop fin juriste pour ne pas savoir que ta remarque n'est pas en lien avec ce que dit damthemad (au delà de son aspect superficiellement "entendu").
Oui, "l'usage de stupéfiant" est interdit, la France étant uniquement ok quand les stupéfiant sont l'alcool ou les médocs, pour autant, stricto sensu, ce n'est pas ce qui est sanctionné ici, mais bien la "conduite sous l'emprise de stupéfiant".
D'ailleurs de ce point de vue, l'article est doublement faux: il n'y pas d'infractions pour "consommation d'alcool" ou "d'infractions pour consommation de stupéfiants", mais bien dans les deux cas d'infractions pour "conduite sous emprise de".
Sauf que le critère retenu pour déterminer cette emprise est globalement opérant pour l'alcool mais pas pour l'herbe ou le cannabis: endéans la capacité de chacun à le digérer, il y a corrélation grosso modo entre le taux d'alcoolémie dans le sang et le niveau d'emprise, et pas du tout entre le taux de THC dans le sang et le niveau d'emprise.
Il est quand même extrêmement troublant d'être sanctionné pour une infraction dont la mesure n'est pas réalisable. 20-10-2020 14:43
Un peu comme si on verbalisait pour "alcool au volant" après avoir décelé un taux de gamma GT trop important.
20-10-2020 14:55La conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants (Articles L235-1 à L235-5 du code de la route) et différente de la conduite sous l'influence de l'alcool. (Articles L234-1 à L234-18 du même code) (on parle aussi de conduite sous l'empire d'un état alcoolique).
20-10-2020 15:21S'agissant du dépistage de l'alcoolémie, je crois que les procédures sont assez connues puisque régulièrement exposées par les différents médias.
S'agissant du dépistage des substances classées comme stupéfiants, les procédures sont quand même un peu plus complexes que vous ne semblez le penser ou le laisser penser. Elles sont prévues par l'article L235-2 du code de la route. En cas de contrôle salivaire positif, il est procédé à un second prélèvement qui sera analysé dans un laboratoire afin d'établir si le conducteur était ou non sous l'influence des stupéfiants au moment du contrôle. La condamnation de ce chef ne pouvant intervenir que si le second contrôle est lui aussi positif... Je ne suis pas scientifique et, même si la crise de la COVID a pu faire naître certains doutes, je pense que ce qu'ils ont déterminé comme seuil est pertinent.
Eh oui, en France on a le droit de boire, de fumer (ça commence à devenir difficile) mais pas d'utiliser de la drogue à des fins récréatives. La loi est ainsi faite.
Les textes cités par Clew, sont clairs comme de l'eau de roche.
21-10-2020 13:24Conduire APRES avoir consommé des stup est condamnable.
Y'a pas a avoir de débats sur les effets, ou pas.
Sur le temps entre la prise et la conduite.
Vous voulez pas perdre votre permis.
Voire pire.
Ne consommez pas cette merde qui fait le bonheur et qui enrichit les trafiquants.