Livre : Gueules de biker
Le deuxième ouvrage de Sylvain Pierron après 'Enfourche tes rêves'
Une campagne de financement en cours, parution prévue avant noël
En 2015, Sylvain Pierron s'est fait connaître avec son premier livre "Enfourche tes rêves" dans lequel il tentait de dédiaboliser l'image de la moto et des motards en revenant sur son histoire personnelle et son rapport à cette passion.
Après cette première chronique motarde, Sylvain Pierron revient aux affaires avec un nouvel ouvrage prévu pour le mois de novembre : Gueules de motards.
Dans ce nouveau livre, il poursuit dans la même de veine que ses précédents écrits en narrant cette histoire d'un motard ordinaire pour passer outre le mythe du blouson noir et montrer la communauté sous son vrai visage.
Afin de boucler le budget de cette publication aux éditions Maïa (correction, mise en page, impression...), l'auteur a lancé une campagne de financement. Il est ainsi possible d'apporter sa pierre à l'édifice en contribuant au financement à partir de 1 €. De nombreuses contreparties sont prévues, dont l'exemplaire papier du livre disponible en avant-première à partir de 18 € de contribution.
S'il n'est plus édité chez Edilivre, "Enfourche tes rêves" sera réédité à l'automne aux Esitions Maïa dans une version enrichie d'un chapitre inédit et de photos complémentaires.
Extrait de Gueule de Bike
Lentement, je relâche la pression mise sur l’embrayage jusqu’au point de patinage. Le régime moteur tombe d’un coup, m’invitant du fait à l’ouverture des gazes. Le bicylindre s’ébroue, semblant dans son impatience, vouloir se lancer dans son premier galop. Le point de non-retour !
« Confiance »…
J’écoute la voix, j’écoute mon cœur et m’abandonne enfin. Elle me parle, mieux, elle m’encourage et je profite d’un court moment d’accalmie sur la D14 pour lâcher ma monture. Pieds au sol, je remets la bécane dans l’axe de la route, puis me laisse d’abord gentiment porter par le ralenti du bicylindre. J’ouvre alors un léger, très léger filet de gaz. La moto prend de la vitesse, suffisamment pour me permettre d’enclencher la seconde. Le moteur monte enfin dans les tours dans une clameur de libération. Elle ne parle pas cette muse, non… ELLE CHANTE !!! Adieu à toi gamin ! Vole maintenant, respire, hurle ! En un mot, EXISTE ! La route est tienne et jamais plus tu ne la quitteras des yeux. La moto ronronne, elle aussi fixée sur le ruban d’asphalte. Je partage son souffle, décompose ses mouvements, épouse ses vibrations.
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