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Des radars discriminants pour les autocars
Expérimentation d'un contrôle de la vitesse distinct de celui des poids-lourds
Déploiement de la nouvelle fonctionnalité d'ici la fin de l'année
L'année 2016 démarre fort pour la Délégation à la Sécurité et à la Circulation Routière (DSCR) qui, après l'expérimentation de la conduite interfiles et l'installation de radars leurres, met en place l'expérimentation de nouveaux radars discriminants.
Plus haut et plus allongé que le radar vitesse, le radar discriminant mesure la vitesse de chaque catégorie de véhicules, quelle que soit la voie où ils se trouvent. Ce type de radars - on en compte 240 sur le territoire français - contrôle de façon différenciée la vitesse des poids lourds de celle des véhicules légers.
Depuis ce mardi 1er mars, deux radars discriminants disposent également d'une nouvelle fonctionnalité leur permettant de reconnaître sur les deux sens de circulation le gabarit d'un autocar de plus de deux mètres de haut et de plus de huit mètres de long de celui d'un camion. Cette fonctionnalité a été homologuée par le Laboratoire national d'essais (LNE) le 17 décembre 2015.
L'objectif affiché par la mise en service de ces nouveaux modèles est de mettre à égalité de traitement tous les usagers de la route. Le contrôle de la vitesse des autocars, comme celle des poids lourds, reste un enjeu de sécurité routière, encore plus depuis les récentes tragédies constatées en France.
Les emplacements des deux radars discriminants ainsi équipés ont été choisis en raison du fort trafic d'autocars des axes où ils sont situés. L'un se trouve en région Auvergne-Rhône-Alpes, l'autre en région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin. Leur nouvelle fonctionnalité est expérimentée pendant trois mois. Durant cette période de test, aucun avis de contravention ne sera envoyé aux autocaristes surpris en excès de vitesse. Si l'expérimentation est concluante, cette fonctionnalité sera étendue à l'ensemble du parc actif d'ici la fin de l'année.
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