Endurance : Nigon découvre le SERT
Nouvelle moto, nouvelle équipe et nouveaux pneus
Quatre journées de tests sur les circuits d'Albacete et d'Aragon
Champion de France Superbike en 2010 et d'Allemagne (IDM) en 2012, Erwan Nigon change de cap cette année en s'engageant en Championnat du Monde d'Endurance avec le Suzuki Endurance Racing Team. Après plusieurs saisons passées sur une BMW S1000RR en courses de vitesse, le Français se prépare à une saison pleine de changements.
Nigon avait déjà eu l'occasion d'essayer la Suzuki GSX-R 1000 du SERT en février lors d'essais organisés par Dunlop sur le circuit de Mireval. Celui qui remplace Julien Da Costa, parti avec le team Honda, a enfin pu prendre la mesure de la superbike japonaise après deux fois deux journées de tests à Albacete et Aragon.
Erwan Nigon a ainsi pu réaliser un grand nombre de tours avec son GSXR officiel pour s'adapter à la machine, mais également aux pneumatiques et à l'absence de traction control. Et les résultats sont déjà là, avec des chronos à la hauteur de ses attentes et de celles de son équipe.
Erwan Nigon :
C’est un début de saison, pour moi, qui n’a rien à voir avec ceux des années précédentes. Nouvelle équipe, nouvelle moto, nouveaux coéquipiers, nouveaux pneus, c’est un défi de taille... et j’aime bien ça ! Etre le dernier arrivé dans une équipe où tout le monde se connaît, ce n’est jamais évident. Il faut apprendre à se connaître pour arriver à former une unité. L’endurance est un sport d’équipe, presque collectif et chacun doit avancer vers le même objectif : la victoire. Je devais m’intégrer complètement et, à l’issue de nos différents tests de pré-saison et de préparation physique, je pense que c’est désormais le cas. J’ai appris à connaître et apprécier mes coéquipiers Anthony Delhalle et Vincent Philippe et nous nous entendons bien.
Du côté de la moto après quatre années passées sur une machine dotée d’un « traction control », il m’a fallu adapter mon pilotage dès la prise en main. Tout est nouveau, donc forcément différent : la position de la selle, des bracelets ou même le compte tour. C’est une autre conception, comme une autre philosophie et cela me donne l’impression de découvrir quelque chose d’autre, c’est passionnant. L’un des points forts de la GSX-R 1000 du SERT est son excellent train avant, il donne un très bon retour d’information, sur l’action et permet d’avoir une perception remarquable de la limite à ne pas dépasser. J’ai déjà hâte d’en découvrir plus sur la Suzuki, savoir jusqu’où je peux aller. Non seulement je me régale, mais de toute évidence nous serons dans le coup dès le Bol d’Or.
Les prochains essais du SERT se dérouleront lors des journées pré-Bol d’Or à Magny Cours. Entre temps Erwan Nigon se rendra sur le circuit de Ledenon pour encadrer les stagiaires de la Suzuki Académie.
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