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24 heures du Mans : objectifs des équipes du haut de tableau

La bataille pour la victoire au circuit Bugatti promet d'être serrée

Epreuve à suivre les 21 et 22 septembre

24 heures du Mans : objectifs des équipes du haut de tableauLes équipes sont fin prêtes pour la dernière manche du Championnat du Monde d'Endurance, sur le circuit Bugatti du Mans, à l'occasion des 24 heures moto.

Honda court pour la bonne cause avec la Ligue contre le cancer, qui engage une Honda CBR 1000 RR Fireblade. A chaque tour parcouru, 10 € sont reversés à la Ligue. Pour Ludovic Devos, responsable compétition chez Honda France, l'initiative est positive, d'autant plus que l'équipe aligne une équipe TT Legends qui pourrait tirer son épingle du jeu en cas de défaillance aux avant-postes.

Une fédération de concessionnaires s'est rassemblée pour constituer cette équipe et pour supporter la ligue contre le cancer. Une vingtaine de concessionnaires sont présents avec des pilotes du réseau (…). Il y aura aussi la TT Legends qui sera là, proche des machines de tête et aussi la National Motos [composée de Greg Junod, Olivier Four, David Perret et Arturo Tizon].

Le Team Yamaha GMT 94 sera à nouveau présent avec des ambitions de victoire affichées sans pudeur aucune. A la fois Christophe Guyot et son pilote Kenny Foray sont prêts à en découdre. Le Team Manager n'a d'yeux que pour le trophée de l'épreuve prestigieuse...

En effet, on vise la gagne. En entrant dans la salle pour cette conférence, j’ai tout de suite dévoré des yeux le trophée. On a eu la chance de le glaner deux fois… Je pense qu’on a de réelles chances, on peut se battre pour la victoire et on fera tout pour ça. Je pense qu’on a une très bonne moto, capable de rivaliser voire de gagner les 24 heures. La concurrence fait partie de la richesse de ces courses. On a une chance énorme d’être dans un championnat avec de tels concurrents pour les 24 heures. Au moins cinq motos peuvent prétendre à la victoire, sans compter les autres. Il est déjà arrivé que des outsiders s’imposent. On peut se réjouir en endurance, dans les 24 heures du Mans, d’avoir une aussi belle adversité.

Kenny Foray sait qu'il lui reste encore de nombreux points de retard pour prétendre au titre, mais cela ne l'empêche pas d'entretenir une certaine envie de sacre, au-delà de la volonté de bien faire au Mans.

On a quand même pas mal de points de retard. Le but sera de tout faire pour gagner la course. C’est de l’endurance : on sait qu’il peut arriver plein de choses. Avec autant de retard sur une équipe qui fait peu d’erreurs, c’est relativement compliqué de remonter. C’est la course, on n’a pas toujours été chanceux cette année, pourvu que la roue tourne. Les 24 heures du Mans, pour un pilote, ça fait rêver. J’ai vite compris que je ne pouvais pas aller en Grand Prix pour plein de raisons. Je me suis tourné vers l’endurance, j’ai connu ça quand mon père roulait et cela fait aujourd’hui partie de ma vie. C’est une course difficile, très longue, mais elle fait rêver. C’est d’ailleurs pour ça qu’on continue à prendre le départ, on se donne à fond pendant 24 heures mais c’est la course qui – avec le Bol d’Or – fait qu’on a vraiment envie de faire de l’endurance et on espère la gagner.

Duel au sommet entre le SERT et le Kawasaki SRC ?

Si les deux équipes de Suzuki et Kawasaki sont deux favorites, celles-ci préfèrent être prudentes et s'exprimer en piste plutôt qu'avant la course. François Etterlé rappelle par exemple la difficulté du SERT à être aligné chaque saison en endurance, ce qui semble pourtant difficile à croire tant le palmarès de l'équipe est riche.

Le but, c’est de concrétiser. Mais si cela paraît naturel à nos confrères que nous soyons là, ce n’est pas simple. A chaque fois, il faut discuter du budget avec la direction au Japon, lors de changements de dirigeants, [il y a examen des coupes budgétaires possibles] et c’est un premier combat. Après, on est davantage prêt à affronter la concurrence !

Du côté du Kawasaki SRC, Gilles Stafler rappelle que le travail et une dose de chance sont deux éléments importants pour jouer la gagne, même s'il concède ne pas détenir de formule magique pour avoir décroché trois victoires consécutives. La quatrième est-elle au bout de l'épreuve ?

On va essayer [de s’imposer]. Toute l’équipe est ultra-motivée pour essayer de gagner une quatrième fois consécutive. Particulièrement Greg, je pense, car il est avec nous depuis le début de l’aventure et ça tient vraiment à cœur de tout le monde. On ne change pas une équipe qui gagne, même si on a du mal à fidéliser le même trio de pilotes : avec les différents championnats, les problèmes de date, ce n’est pas simple. On va aligner un nouveau trio de pilotes, [avec un nouveau pilote aux côtés de Grégory Leblanc et Fabien Forêt ainsi qu’avec avec Nicolas Salchaud en suppléant].

Le suspens reste entier et les équipes se retrouveront la semaine prochaine dans la Sarthe avec le même objectif : la gagne.

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