Essai scooter 3 roues Yamaha Tricity 300

Essai sur cinq jours

Comment donner de la confiance à un conducteur de deux-roues ? En rajoutant une roue ! Et grâce à une législation adaptée permettant à un permis B avec 7 heures de conduite de conduire une plus grosse cylindrée qu'une 125 (3 roues, frein parking, largeur d'essieu ad hoc), le concept est devenu réalité, proposant des engins de mobilité urbaine plus puissants (ou moins poussifs) accessibles à tous, sans avoir besoin de passer le permis moto. Le succès du trois roues vient de là, initié par Piaggio avec le MP3, décliné dans toutes les cylindrées et envahissant toutes les villes... avant d'être rejoint par la concurrence Peugeot, Quadro puis Yamaha, d'abord avec le Tricity 125 dès 2014, puis le Niken en 2018 (dans un autre registre) et enfin ce Tricity 300, concrétisation du concept 3CT dévoilé à Milan il y a deux ans, sur base de XMax 300. De quoi balayer la concurrence aidé par un réseau de concessionnaires étendu ? Essai sur cinq jours d'un trois roues plein de surprises capable d'en remontrer à plus gros, beaucoup plus gros, mais avec un tarif à la hauteur de ses atouts...