Essai CFMoto 800 MT Touring
Essai longue durée du trail routier chinois sur plus de 4.000 km
Le plumage, le ramage et la banane en prime ...
Faire plus de 4.000 km de routes de montagne sur une machine tout juste sortie des cartons, avec la consigne de ne rien effectuer comme maintenance, voilà le défi que CFMoto m'a demandé de relever au moment de me confier cette 800 MT Touring pour effectuer la « Balade des Cent Cols », un roadtrip qui allait nous emmener au travers de la Corse et de la Sardaigne pour, cerise sur le gâteau, se terminer à partir de Gênes, une fois de retour sur le continent, par une traversée des Alpes Ligures jusqu'au Piémont Italien. 8 étapes de 400 km, sous des températures caniculaires (on a relevé jusqu'à 44° au tableau de bord) voilà un bon test pour cette nouvelle moto que l'on avait essayé lors de son lancement mais rapidement. Et les nouvelles venues du segment, c'est toujours mieux de voir ce que cela peut donner sur des milliers de kilomètres, là où on attend certaines marques par rapport à des marques plus historiques. A-t-on eu besoin d'assistance ? Combien de fois sommes-nous tombés en panne ? Quels problèmes plus ou moins important a-t-on rencontré ? On vous dit tout. Essai.
Découverte
On l'a déjà écrit, mais la qualité de la fabrication et le souci d'intégration sont vraiment montés d'un cran. Et ils intègrent d'origine ce que l'on trouve souvent en option et notamment les "accessoires" pour s'assurer un minimum de sécurisé supplémentaire. Que ce soit en ce qui concerne les « crash bar », les phares additionnels, l'amortisseur de direction, la bagagerie complète, la selle confortable et la béquille centrale, tout est inclus dans le packaging « Touring » et totalement intégré dans le design général de la machine. Certes il y a quelques petits points de détail qui mériteraient d'être améliorés, mais d'une façon générale les Chinois ont de moins en moins à envier à la concurrence. La moto est complète, bien conçue, équilibrée et, ce qui ne gâche rien, esthétiquement très agréable, notamment dans ce segment du trail qui comporte des modèles au look parfois ingrat.
Les amoureux du cinéma de science-fiction pourront retrouver le faciès du huitième passager en regardant de plus près la face avant de l’engin, c’est bluffant et cela donne à la moto une sorte de charme surréaliste.
Pour rester dans l'air du temps on a droit à un véritable écran TFT en guise de tableau de bord. On lui reprochera peut-être un excès de couleurs et surtout le fait de ne pas être tactile, car tout se gère à partir du commodo de gauche et, en roulant, ce n'est pas toujours aisé. Les indications de fonctionnement sont complètes, mais hormis l'indicateur de rapport engagé et le tachymètre j'avoue que sans mes lunettes j'aurais navigué dans l'inconnu.
Les leviers sont agréables à l'utilisation et tombent bien sous les mains, les protections sont un plus et comme poignées chauffantes et siège chauffant sont de séries sur la version Touring nous voilà parés pour aller au bout du monde.
Si l'on devait demander un tantinet plus à l'équipement déjà pléthorique, ce serait une bulle réglable électriquement qui éviterait une manipulation à l'arrêt assez contraignante surtout que les turbulences provoquées par la dite bulle en position haute ont tendance, avec le top case chargé, à entraîner un léger guidonnage au-dessus de … Oui je sais je n'avais pas le droit.
Pour du complet, c’est du complet. La version Touring, à 1.000 euros de plus que la version sport, apporte quasiment tout ce que vous pouvez espérer à notre époque sur une moto avec des réglages et fonctions moins usuelles du style warning lors des freinages puissants, suspensions totalement réglables pour ceux qui se sentent des âmes de bricoleurs, mais également le rappel automatique des clignos (qu’entre nous j’aurais préféré un peu moins courts), la connexion de votre téléphone en Bluetooth, des prises USB parfaitement étanches (testées) ainsi qu’une prise 12V de même facture, un amortisseur de direction qui se révèle utile surtout avec la moto bien chargée, des repose-pieds crantés façon enduro et un éclairage avec phares additionnels qui fait le jour et la nuit. Il y a même une trousse à outils sous la selle, à l’ancienne.
En selle
Pas de transpondeur ici, mais une clé que l'on enfile pour le contact. C'est plus simple et surtout j'ai toujours des problèmes avec les systèmes électroniques qui me posent toujours des problèmes; oui je sais je suis de l'ancienne génération.
Le tableau de bord est particulièrement complet voire « sapin de Noël » et le bi ex-autrichien s'ébroue avec vigueur. Le son métallique s'étoffe au fil des tours et l'on s’aperçoit vite qu'il va falloir envoyer au-delà de 6.000 tours pour disposer du maximum de patate. Deux positions de conduite possible : Rain ou Sport. On a testé les deux et contrairement à ce que j'avais remarqué lors d'un précédent essai d'un autre modèle de la gamme, la différence ne saute vraiment pas aux yeux. Le problème de cette moto c'est quand même le manque de couple à bas régime. En effet en dessous de 2.000 tours, l'injection a tendance à faire des siennes et cela provoque des à-coups désagréables qui ont même tendance à influer sur cet accélérateur électronique auquel j'ai eu du mal à m'habituer. Il faut vraiment être super souple avec la poignée et si en sortie d'épingle tu n'es pas dans le bon régime et que tu espères rattraper le tout avec les gaz à bloc il va falloir t'attendre à quelque surprise.
Au point de vue comportement, en plus de 4.000 bornes, je ne me suis jamais trouvé en insécurité au point de vue tenue de route, la moto se comporte particulièrement bien et je n'ai jamais éprouvé de sensation de pompage tant aux freinages, même appuyés, qu'aux accélérations souvent vigoureuses pour arriver à suivre un bataillon de trails teutons qui n'amusaient pas le parquet.
En ville
La boite est assez ferme, à l'instar de celle de la KTM 790 Adventure que nous avions précédemment essayée et qui est semblable au maximum de ses organes mécaniques avec celle que certains n'hésitent pas à dénommer la KTM chinoise. Vacciné embrayage je ne me sers que rarement du shifter. Sur cette machine il est de série pour la montée comme pour la descente, mais j'avoue que je n'ai pas pu vraiment l'apprécier, car je ne pouvais pas m'empêcher de l'utiliser à l'ancienne, en coupant systématiquement les gaz. Mika, qui a également essayé la machine et qui est largement plus jeune motard que moi, m'a assuré que cela était vraiment un plus et que cela fonctionnait à merveille.
Autoroutes et voies rapides
Avec le 800, il est vraiment possible de partir au bout du monde sans se ruiner en accessoires et en équipements. Sur autoroute, le gros trail maintient en totale sécurité et dans un excellent confort une moyenne qui peut largement dépasser les normes admises, aidé en plus par un régulateur de vitesse. J’ai constaté comme je l’ai dit plus haut un léger louvoiement avec un chargement maxi et l’équipement valises-top case complet, mais comme il était largement au-dessus de la case prison je n’en ferais point cas. Ils m’ont toutefois assuré, à l’usine, que si j’avais ne serait-ce que d’un cran baissé la bulle cela aurait disparu.
Départementales
Là je me suis vraiment régalé à jouer avec mes petits copains avec leurs brelles à plus du double du coutant de cette 800 MT Touring, la légèreté de cette moto, quoi que relative sur la balance et son équilibre sont tout bonnement remarquables. J’avais eu l’occasion de quasiment essayer la totalité de la concurrence et j’avoue que cette machine provenant est loin d’être la moins performante, la moins agréable et surtout la plus économique au point de vue équipements. Alors quand on met sur la table le chèque qu’il va falloir écrire pour en disposer je vois d’ici celui qu’il va falloir rédiger pour avoir l’identique chez les Japonais, les Anglais ou les Italiens.
L’étroitesse des pneumatiques ne doit pas être étrangère à la facilité du changement d’angle. Et dans une balade comme le Cent Cols, où la moindre ligne droite est considérée comme incongrue, je ne vous dis pas comment je me suis régalé. Par moment j’ai constaté une bonne perte de contact entre la roue avant et le bitume lors d’accélérations plus que franches, mais cela n’a jamais été désagréable ni même du style rodéo urbain. Et lorsque je vois le confort de la selle annexe, sa position légèrement surélevée, les repose-pieds bien positionnés et le distance entre eux et le pot d’échappement je me dis que la balade à deux ne doit pas conférer à la corvée, il y a juste ce petit jeu de roue arrière impromptue qui risque d’être un tantinet amplifiée.
Deux modes de conduite, Sport ou Rain, j’ai eu l’occasion de tester les deux, car nous sommes passés de la sécheresse la plus absolue en Sardaigne au quasi-automne dans les Alpes Ligures sur le continent italien. J’avoue ne pas avoir été vraiment frappé par la différence, les possibilités d’accélération de la machine sont semblables, le mapping n’est pas si marquant, peut-être la programmation est-elle à revoir... ou mon « testing » est-il moins affuté ?
Côté régulateur de vitesse, il fonctionne bien, est facile d’utilisation, mais force à respecter les limitations.
Partie cycle
La moto est précise, les accélérations sont franches et la motricité sans faille et le comportement est celui d’un excellent trail routier. J’ai pu comparer avec celle dont elle est le quasi-clone. Il n’y a guère de différence, l’ensemble fourche et amortisseur arrière de chez Kayaba est une référence et le freinage assuré par J.Juan se révèle largement aussi performant que celui d’autres manufacturiers plus huppés. Mais surtout la bonne surprise, c’est cette monte pneumatique en MAXXIS MaxxVenture, « made in Taiwan ». À aucun moment, quels que soient les circonstances, les conditions atmosphériques, les revêtements et même les changements de pression, car nous avons parfois roulé sous des températures dépassant 40 °C, ces pneus n’ont fait preuve de la moindre faiblesse, du moindre comportement bizarre et de la moindre usure prématurée. Belle surprise pour moi et pour la grande majorité de mes complices de Cent Cols qui, au début, faisaient preuve d’un doute le plus total. Un petit plus supplémentaire, au tableau de bord la pression et la température des pneus s’affichaient, cela m’a bien aidé lorsque cela jouait la canicule.
Freinage
Le freinage est remarquable tant au point de vue puissance qu'au point de vue feeling. On reprochera juste au frein arrière un excès d'efficacité surtout lorsque l'on se sert essentiellement de celui-ci pour assurer l'assise en entrée de virage.
Deux fois, en 4.000 bornes, j’ai du faire usage d’un freinage de trappeur, eh bien le complexe J.Juan – ABS Bosch s’est avéré sacrément efficace. Lors de la seconde expérience j’ai même du jouer de l’ensemble en virage pour éviter un car qui prenait toute la route. Même pas peur !! Enfin si, après. En bref, sécurisant.
Confort
La selle est bien conçue, ni trop large ni trop étroite et extrêmement confortable. L'assise, au fur et à mesure des kilomètres parcourus, peut facilement se changer en avançant ou reculant le séant. En plus de 4000 km parcourus sur tous les types de routes je n'ai jamais eu, malgré des étapes qui souvent dépassaient les 400 km de routes de montagne, le moindre mal au cul, c'est un sacré plus.
Le guidon est bien positionné, un peu loin, comme je l'aime et la position de conduite, un peu droite, n’est pas pour rien dans le confort de cette moto.
Au point de vue protection la bulle, en position haute, protège efficacement et permet de rouler visière ouverte. Si le fait d’avoir les gambettes qui soient bien à l’abri derrière les protections leur proximité avec le berlingot, par forte température, a tendance à virer à la cuisson lente.
Aspects pratiques
L'assise de béquille latérale mériterait d'être un peu plus large et de donner un peu plus d'angle à la moto lorsqu'elle est positionnée dessus. J'ai failli la poser au moins une paire de fois et finalement c'est un ami en teutonne qui y est arrivé lorsque son pied à glissé quand il s'est stationné à côté de moi.
J'ai sacrément apprécié la béquille centrale, ne serait-ce que pour graisser facilement la chaîne ou pour faciliter le chargement des valises, certes j'ai ouï de temps en temps un crincrin lors de la prise d'angle un peu prononcée, mais d'expérience je sais que c'est la sanction obligatoire, inhérente à ce genre d'équipement.
Consommation
Nous avons fait le Cent Cols au moment où l’essence se vendait à prix d’or, c’est vous dire si j’ai fait attention aux sommes investies eh bien là aussi la surprise fut bonne. La moyenne sur 4.150 km s’est établie à 4,5 l au 100 km avec une pointe à 5,2 un jour de canicule extrême, le tout en n’amusant pas le terrain et sur des routes qui sont propices aux changements de rapport continus et aux accélérations permanentes. Le réservoir de 19 litres m’a permis de faire chaque étape de 400 km sans refaire le plein avec un comportement de la machine qui ne changeait guère du matin au soir malgré la perte de poids et le ballant obligatoire. La jauge bascule en réserve lorsqu’il reste une quarantaine de kilomètres possible, mais faites gaffe, car toute indication s’évanouit lorsque vous serez à 10 bornes du terme …
Essai en vidéo de la 800 MT
Conclusion
Certes vous allez rouler sur une machine dont on vous demandera la provenance et qui va provoquer un léger ricanement lorsque vous l’affirmerez, mais croyez-moi, n’en ayez cure. Cette machine est bien née, comporte un équipement qui ferait bien des envies auprès de la concurrence, un équipement qui est d’ailleurs superbement fini (le doublage intérieur de la bagagerie est une merveille, la boulonnerie est de qualité et on pourra juste reprocher quelques points de finition facilement rectifiables), fait preuve de qualités routières incontestables et d’un belle endurance (en plus de 4.000 km, je n’ai effectué aucune maintenance hormis trois graissages de chaine) le tout à un tarif qui est sans comparaison avec celui de la concurrence avec les mêmes prestations. Comme le réseau de concessionnaires se développe à la vitesse grand V et que ceux-ci, faisant fi des vendeurs de quads au départ qui dépannaient en assurant le service moto, sont désormais des concessionnaires de marques bien plus huppées qui ont vu en CFMoto la marque en devenir, alors pourquoi ne pas faire plaisir à votre portefeuille en vous offrant à un tarif étudié un engin qui va vous permettre tout aussi bien de vous emmener au boulot tous les jours comme de vous tracter avec madame et bagages jusqu’au bout des vacances.
Il n’y a pas à dire, depuis que mon rédacteur en chef préféré m’a fait connaitre la marque CFMoto j’avoue qu’en trois essais de leurs machines je n’ai jamais été déçu par la qualité de fabrication et les possibilités routières de celles-ci. Le marché s’ouvre aux machines chinoises tout comme dans les années 70 celui-ci s’est ouvert aux motos en provenance du Japon à la différence que de nos jours, pour pouvoir exister il ne faut pas seulement produire à tarif modéré, mais également assurer une qualité comparable à la concurrence et un équipement à l’unisson. CFMoto est en train de faire sa place dans le monde motocycliste européen et cela ne m’étonnerait pas que d’ici quelques années la marque ne devienne aussi prisée que d’autres, actuellement plus huppées, ne serait-ce que par une fidélisation de la clientèle ce qui est le nerf de la guerre dans le mode du deux roues.
Points forts
- Tenue de route remarquable
- Freinage au top si on l’utilise bien
- Confort
- Équipement pléthorique
- Pneumatiques au top
- Possibilités de chargement avec la bagagerie complète
- Consommation même à rythme élevé
Points faibles
- Mapping de l’injection
- Béquille latérale trop verticale et d’assise trop petite
- À coups dans l’accélération ride by wire
- Bruit d’échappement un peu trop impersonnel
- Quelques défaillances au niveau du shifter
- Frein arrière manquant un peu de feeling
Commentaires
Tant qu’elle est pas faite par des ouïgours…
17-09-2022 09:06La gamme des 650 a déjà fière allure chez CF. A voire dans 5 ans ce que ça donnera. En tout cas la gamme et les tarifs sont dans les clous de ce que l’on peut attendre pour se faire plaisir.
17-09-2022 11:16Histoire de faire un peu le vieux ronchon.
17-09-2022 13:07Ras-le-bol des trails pseudo-touring c'est moche et finalement ce n'est ni un touring ni un trail.
Si pour l'instant c'est tout beau tout neuf il faudra encore voir avec le temps comment ça vieillira...
J'ai aussi un gros doute pour l'histoire des 4000 km sans entretien si c'est une moto neuve il me semble que normalement l'huile de rodage doit être changée bien avant et dans le cas contraire ce kilométrage n'a rien d'extraordinaire.
Au passage c'est combien l'espace entre 2 révisions et il serait peut-être intéressant de connaître le nombre d'années pour la disponibilité des pièces détachées.
Si non c'est un bon reportage.
Merci pour ce test 👍
17-09-2022 13:43A part ça, c’est pas elle qui viendra remplacer ma 900XR. C’est aussi haut, aussi lourd, et, apparemment, ça consomme 50% de plus.
Suivant ! 🤪😁
si la cf consomme 4.5l et 50% de plus que la 900xr, c'est que la 900 xr consomme 3l au 100. Son fort les chinois il fabrique des moteurs pour les bmw 900 qui consomme moins que les moteurs bmw allemand.
17-09-2022 18:16Avec la XR, je fais 3,5 / 100 en enroulant « tranquille ». Et puis consommer moins qu’un gros flat ou qu’un 6 ou un 4 en ligne, c’est pas très difficile 🙂
17-09-2022 23:45Et ce moteur chinois, je le préfère de loin aux Rotax des 800GS, avec lequel je faisais environ 4.3 / 100.
Dans le cadre d'un essai ça m’étonnerai qu'ils ai enrouler tranquille, donc il doit pas y avoir un grosse différence de conso.moi avec mon mono rotax 650 je faisait 4.5/5l au 100, y'en a plein qui font beaucoup moins tout dépend si on se sert des chevaux ou pas.
18-09-2022 19:253,5 L au 100 avec un 900 faut vraiment rouler pépère même avec un logo à hélice sur le réservoir.
11-10-2022 15:38La vrai question est la fiabilité, reprenant des éléments mécaniques de la KTM 790, n'est pas forcément la meilleure garantie et tranquilité et la question du réseau aussi comme toutes les marques nouvellement implantées. Sinon dans sa catégorie elle semble très bien placée, à essayer.
11-10-2022 15:45Avec un 1200 Triumph, ça se fait sans problème. 11-10-2022 18:38
Je sais pas faire. 12-10-2022 14:45
Avec une Bonneville, pas mal de gens le font. Et encore plus avec des Street Twin (en 900 du coup).
12-10-2022 15:23Avec ma Thruxton, qui tire plus court et avec le couple plus haut placé (donc consommant plus), je faisais quasiment tout le temps entre 4 et 4,5 L/100, sans me traîner.
Je n'y crois tout simplement pas, la bm 900 r est donnée pour 4,2 L/100 par bm et la triumph T100 pour 4,1L pas trouver l'info sur le site Triumph pour la truxton. Ces consommations indiquées sont réalisées suivant un protocole qui est bien difficilement reproductible et réalisable dans la vie réelle et ces consommations sont à considérer comme le minimum du minimum atteignable en roulant super cool. Ensuite je parle de la consommation réelle et pas celle indiquée par le tableau de bord qui est souvent optimiste, pour exemple avec ma sas 1290 le TdB affiche 0,4 de moins que la consommation réelle qui va dans mon cas de 5,6 à 7L selon le parcours et mon rythme, pour 5,6L selon KTM. pour faire des records de consommation, c'est simple, on prend de la 4 voies et on roule à 80/90 k/h sans accélérer ni ralentir, dans ces conditions ma sas doit être environ à 5 L voire un peu moins, mais où est alors le plaisir ?
13-10-2022 21:17Libre à toi de ne pas y croire.
14-10-2022 14:18Moi, je me fie à ce que j'ai mesuré en faisant mes pleins : entre 250 et 300 bornes (voire quelques fois plus, jusqu'à 340 km une fois) pour 12 à 13,5 litres dès que je roulais sur "petites" routes. Je n'ai jamais remis plus de 13,5 litres, bien que le réservoir soit donné pour 14 litres.
Sur autoroute, c'était entre 6 et 7 L/100.
En ville, 8 L/100.
PS : je ne parle pas de la T100 qui est une 900cc, mais de la 1200cc (Thruxton et T120).
Tu as parfaitement raison pour le protocole précis qui comprend un mix de petites routes, ville et autoroute, mais justement : le bi 1200 Triumph surconsommes largement en ville et sur autoroute. Du coup, dès qu'on sort de ce cadre, la conso chute. La T120 est donnée pour 4,7 L/100, ce qui est largement au-dessus de mes constatations (surtout que la T120 tire plus long que la Thruxton).
Je reste quand même étonné d'une consommation aussi faible, digne d'une 500 cb, qu'elle tire plus court que la t120 ce n'est pas un inconvénient sur petites routes, on peut rouler sur un rapport supérieur sans devoir rétrogader à tout bout de champs pour être dans la plage de confort du moteur. Sur ma sas avec un PSB moins 1 dent je ne consomme pas plus, c'est même l'inverse sauf sur autoroute mais c'est quasi peanuts en plus. Reste que 3,5L avec un 1200, chapeau.
14-10-2022 21:41Pour la conso, je viens de passer sur une 660, 3,5L c'est possible en roulant comme avec une 125 cb mais je ne vois pas l'intérêt, autant acheter la cb elle dépassera à peine le litre au 100.
15-11-2022 22:24Sur un 1200 faut vraiment rouler à la vitesse d'une voiture sans permis. je connais bien un gars sur un CB500X qui fait moins de 3L mais franchement il se traine comme une limace asthmatique, à ce niveau moi je prends la cb 125 pour son poids, son autonomie et son prix d'achat et d'entretien, et je me ferais plus plaisir que sur une truc de 200 kg, c'est ça la décroissance.
C’est si compliqué que ça de comprendre que la consommation n’est pas liée QUE à la cylindrée, mais aussi à la conception moteur ?
15-11-2022 22:52La moto avec laquelle j’ai le plus consommé était une 800 (VFR VTEC) et celle qui consommait le moins était une 1200 (Thruxton).
Je roule à moto depuis 44 ans, je sais bien que la cylindrée n'est pas le seul critère mais bon va pour 3,5L avec la thruxton.
16-11-2022 22:37j'ai relu tes messages, 3,5 c'est ton record, sinon 4 à 4,5 L,
17-11-2022 11:02sur le même principe
la tuareg, c'est 3,5 L mini mais on peut sans doute descendre encore un peu, moyenne 4,5 avec ma conduite. à 130 gps 5L
la gold 18 ancien modèle (euro 3) mini 5,5, moyenne 6,3, max 8L.
la F6C 18, mini 4,8L, moyenne 6 L.
la paneuro 13, mini 4,7, moyenne 6,5
la vtr sp2, moyenne 7 L
la XTZ 1200, 5,5 en moyenne
la 1290 SAS, mini 5,2, moyenne 6L
etc...
Je faisais du 3,7 sur la F800R (sur 10000 km) et la même chose avec la F750GS (400 km avec 15 litres) moyenne sur 35000 km. Avec la Nine T je suis à 4,6 de moyenne sur 12000 km.
09-01-2023 22:28Ça dépends clairement du style de conduire. Perso, je roule sur le couple et je n’aime pas « taper dedans comme un goret » ou traîner sur un rapport. Je roule entre 80 et 110 sur réseau secondaire.
J’ai essayé d’autres motos (Honda AF Twin, Indian scout, Tracer 9GT, R1250GS) et j’ai toujours une moyenne de 4.5 à 4.7. au 100. Donc je pense qu’on a « la moyenne de son style de conduite ».
Je vais aller l’essayer cette 800MT Touring. Ça semble être un excellent cheval, polyvalent. En plus on trouve déjà des occasions.
Lyon Cuge les pins par la nationale à 90km/h et un peu d'autoroute histoire de traverser aix en Provence , 5,7/100km en 1500 Goldwing 😂🤣
05-02-2023 05:4312.3 litres pour 330 km Ténéré 700 super moto je vais changer son premier kit chaine à 55000 kms 😂🤣 beaucoup de national c'est avant tout mon utilitaire la voiture quand il neige manchons gantsidl veste cross tourer et coupe vent imperméable moto.
05-02-2023 05:477.5 litres mini des mini avec z1300 injection Kawasaki mais à 180 200 11 litres grand Max eh Oui c'était les belles années
05-02-2023 05:495.5 en 1100 pan européenne à 160 180
05-02-2023 05:50