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Essai longue durée : gants Furygan TD 02 Mesh Evo

6 ans d'essais estivaux, des dizaines de milliers de kilomètres parcourus

De Dakar au sommet de l'Himalaya, du périphérique aux Bardenas, de la Roumanie au Québec

Soyons clairs d'entrée de jeu : ces gants Furygan TD 02 ne sont plus au catalogue. Le fabricant français a aujourd'hui un produit équivalent au catalogue, le TD12, majoritairement en polyester (le TD21 est similaire, mais en cuir de chèvre perforé). Dans tous les cas, il s'agit d'un gant d'été léger et perforé.

Essai longue durée des gants Furygan TD 02 Mesh Evo

Pourquoi ce test, donc ? C'est très simple : pour faire un test longue durée, il faut, comme l'a si bien dit Didier Barbelivien, "laisser le temps au temps". Et du temps, on a en pris pour lui en coller un maximum de kilomètres.

6 ans d'utilisation intensive !

Difficile d'être extrêmement précis, mais cette paire de gants a été utilisée au quotidien pendant 6 ans (disons d'avril à octobre), pour des déplacements dans Paris et ses environs. De Paris, elle a été emmenée en Roumanie jusqu'à la frontière de l'Ukraine, a été à Dakar, puis jusque Porto, trois fois dans le désert des Bardenas, une fois au Maroc jusque la lisière du Sahara. Ils ont fait le tour de la Gaspésie au Québec et sont même allés sur la plus haute route du monde en plein cœur de l'Himalaya. Vous avez dit un test intensif ? En tous cas, dans toutes ces régions, ils ont été appréciés par leur légèreté, leur souplesse, leur confort d'utilisation ainsi que par l'apport du mesh sur le haut de la main et leur contribution à une bonne ventilation du pilote. Bref, un gant agréable à porter.

Les gants ont été utilisés quotidiennement pendant 6 ans, bilan ?

On pourrait donc s'imaginer qu'après un tel traitement, ces gants soient réduits à une paire de loques agonisantes. Et bien non ! La seule trace du temps consiste en des petites déchirures sur le côté ou au bout de deux doigts, tandis que l'inscription blanche Furygan sur l'index a globalement disparu.

Seules quelques petites déchirures sont apparues sur le côté et au bout de 2 doigts

Le reste, la pluie, le vent, les kilomètres, les années, rien n'a affecté cette paire de gants que je porte encore en ce moment. Les empiècements en cuir sont toujours en place et le scratch de fermeture scratche toujours comme au premier jour.

La fermeture scratche encore comme au premier jour

Solides et agréables

Quant à l'agrément, il s'est révélé au-dessus de toute critique durant cette longue période d'utilisation. Les coques de protection au niveau des trapèzes tombent bien en place et ne se révèlent jamais gênantes, tandis que la matière aérée se fait globalement oublier. Et c'est finalement ce que l'on demande à cet accessoire de sécurité, qui est désormais obligatoire.

En cas de pluie, ils n'ont par contre aucune aptitude à l'étanchéité ; mais comme ils ne sont pas doublés, ils se retirent et se remettent facilement (ceux qui ont déjà vécu la solitude face à des gants mouillés qui "tirebouchonnent" à un péage ou lors d'un arrêt me comprendront) en place. Et en plus, ils sèchent vite.

Le temps n'a pas fait trop de ravages sur les TD02

Et sa résistance à la chute ? Est-ce que les emplacements de protection et de renfort situés sur les zones exposées (métacarpes, paumes, tranche de la main) sont efficaces ? Impossible à dire, je ne suis pas tombé. Désolé.

Les coques de protection tombent parfaitement sur les articulations

Son équivalent d'aujourd'hui, le TD12, est affiché à 55 € au catalogue Furygan.

Points forts

  • Agréable à porter l'été et à la mi-saison
  • Coques de sécurité sur le haut de la main
  • Qualité de construction et solidité
  • Sèche vite après la pluie
  • Globalement, se fait oublier
  • Scratch toujours opérationnel

Points faibles

  • A fini par se déchirer un tout petit peu sur une couture

Conditions d’essais

  • Itinéraire : 6 ans et plusieurs dizaines de milliers de kilomètres au quotidien comme aux quatre coins de la planète
  • Problème rencontré :aucun