Le top 15 des motos qui font peur !
Trop puissantes, pas équilibrées, mal conçues, sans freins...
15 manières fort différentes d'être sûr de mouiller la chemise dès que l'on met un peu de gaz !
Ah, les joies de la moto ! Ce sentiment de liberté absolu, de ne faire qu'un avec le paysage, de dépasser la notion d'inertie pour virevolter d'un virage à l'autre en bougeant simplement une oreille. Quand la moto confine à la légèreté de l'être, c'est un plaisir absolu.
Seulement voilà : dans le monde de la moto, il y a aussi des pièges. Des machines qui vous font peur, parce que vous savez qu'au premier moment de relâchement, elles vont vous mordre et que cette morsure peut être fatale. Trop puissantes, surmotorisées par rapport aux capacités du châssis, mal conçues, sans freins, elles ne vous laissent jamais serein et en fait, quand vous montez dessus, c'est toujours un peu avec la boule au ventre. Voici donc une sélection de 15 machines fort différentes mais qui ont un point commun : avec elles, vous êtes sûrs de transpirer de la chemise et de l'entrejambe si vous essayez de mettre un peu de gaz.
15. Yamaha V-max avec le V-Boost
Elle fit sensation et on doit à l'opiniâtreté de Jean-Claude Olivier, l'omnipotent patron de Yamaha France, l'arrivée sur notre territoire de cette machine qui était d'abord conçue pour le marché américain. Son gros V4 débordait de couple et malgré la puissance limitée à 100 chevaux, la 1200 Vmax était lourdingue et son châssis n'avait rien de flamboyant, donc il y avait déjà largement de quoi se faire peur, surtout sous la pluie. Cependant, en dépit du bridage, quelques motards ont bravé toutes les interdictions et ont fait venir des kits "V-Boost", qui équipaient la Vmax américaine et qui portait la puissance à 145 chevaux. Le concept du V-Boost était simple : au-dessus de 5750 tr/mn, un bypass permet à chaque cylindre d'être alimenté par deux carburateurs au lieu d'un. D'où le sentiment d'un excès brutal de puissance, (mal) géré par une machine de 260 kilos (à sec), dotée d'une fourche de 40 et de disques de 282 mm à 2 pistons (la fourche passera à 43 mm et les disques à 298 mm et 4 pistons en 1993). Heureusement, elle consomme beaucoup et le réservoir est petit. Les pauses sont donc salutaires.
14. Une belle moto de hipster
Les hipsters, c'est vraiment la classe. Look (d'apparence) négligé, petite barbe, chemise à carreaux, quelques beaux tatouages, c'est la coolitude assurée. Et donc, un hipster a une moto de hipster, qui peut être à peu près n'importe quoi, mais qui répond à quelques règles, parmi lesquelles on gagne des points de bonus s'il y a des pneus à crampons et de super bonus si on retire des trucs inutiles, genre des renforts de cadre. Et du coup, je vous laisse imaginer la tenue de cap et le premier freinage d'urgence, sur l'angle et sur des pavés mouillés. Et hop, une clavicule !
13. Kawasaki GPX 750
A la fin des années 80, les machines deviennent de plus en plus puissantes et les constructeurs sont confrontés à un problème (pas nouveau, certes) : comment leur faire tenir la route et pas toute la route ? L'une des solutions réside dans la roue de 16 pouces à l'avant. Une fausse bonne idée, car cela rend les trains avant très "nerveux" et les motos sont promptes à partir en guidonnage dès que l'on passe en accélérant sur des bosses. Déjà critiqué pour sa GPZ600R, qui pouvait partir dans des guidonnages violents, Kawasaki n'est pas plus avancé avec la GPX 750 qui souffre du même problème en plus d'offrir un look peu aguicheur. Du coup, Kawasaki "triche" en modifiant l'angle de chasse des motos destinées à la presse. Presse qui s'en rend compte et qui dévoile le scandale !
12. Un side-car
Le public pense généralement que le side-car est un engin super stable, mais dans ce cas bien particulier l'opinion générale n'a jamais été aussi fausse. Un side-car est par nature foncièrement instable. La conduite des side-cars est très particulière : elle demande même beaucoup d'humilité. Le side n'aime pas trop tourner à gauche, mais il faut le forcer et ça passe ; en plus, il tire naturellement à gauche au freinage, ce qui permet de l'aider à s'inscrire en virage. Il n'aime pas non plus tourner à droite et il faut absolument respecter ça, en entrant doucement en courbe, puis d'un petit coup de gaz, enrouler doucement le virage. Bref, un side, ça s'apprivoise, mais ça demande de la méthode. Et du temps.
11. Suzuki TL 1000 S
À la fin des années 90, Suzuki réussit l'exploit d'être confronté aux mêmes problèmes que ses confrères japonais ont connu, eux, dans les années 80 : le guidonnage ! En cause, une innovation technique : un amortisseur arrière rotatif, qui s'avérera poser plus de problèmes que prévu. Bref, le genre de machine qui vous donne la suée sur des routes bosselées. Certains journalistes se sont fait peur lors de la présentation presse française.
10. N'importe quoi avec un V8
Aujourd'hui, seul Boss Hoss est allé sur ce type de motorisation. On a essayé, c'est drôle, mais on ne peux pas dire que c'est complètement rassurant. Par le passé et dans des pays laxistes question homologation, des types ont collé des V8 Chevrolet dans des châssis maisons faits à base de tubes de chauffage. Si on vous propose de faire un tour avec, ne vous sentez pas obligé d'accepter !
9. Vincent Rapide
Certes, la Vincent est une moto mythique et il n'est jamais très bon d'égratigner les mythes. Sa qualité de fabrication incroyable, ses aptitudes routières avérées (à l'époque où un mono 500 culbuté faisait office de grosse moto), tout ceci explique sa cote qui dépasse facilement les 50 000 euros pour aller parfois vers des valeurs à 6 chiffres. Il n'empêche : si vous en avez une, exposez-là dans votre salon, admirez-là, elle le mérite. Mais vous iriez, vous, rouler à 200 km/h, avec pour seuls freins des petits tambours que l'on ne trouve même plus sur un scooter chinois vendu dans un supermarché ?
8. Un truc trop cool fait par votre pote qui n'y connait rien
A force de regarder des émissions de télé, façon American Chopper, où trois clampins construisent une moto en deux jours et en partant de rien, votre vieux pote d'enfance se dit que lui aussi, il peut faire la machine de ses rêves. Et il part même du principe que l'équilibre et la géométrie d'un châssis, c'est un concept abstrait. Après tout, tant que ça roule...
7. Les Kawasaki 3 cylindres 2-temps
Elle ne faisait "que" 74 chevaux, mais sa façon de les délivrer était suffisante pour qu'elle gagne très vite le surnom de "faiseuse de veuves". La Kawasaki 750 H2 de 1972 avait une mauvaise répartition des masses (trop de poids sur l'arrière, ce qui fait qu'elle partait en wheeling plus que de raison, une fourche de 34 mm, un cadre en guimauve (même avec le grip médiocre des pneus de l'époque, les limites de sa rigidité structurelle était vite atteintes), tandis que le frein à disque brillait par sa médiocrité, n'étant pas plus efficace que le tambour de la 500 H1 de 1969.
6. N'importe quoi avec un V6
Pas besoin d'aller jusqu'au V8 pour se faire peur. Tenez, un concepteur français, Michel Guédon, a présenté un prototype de moto équipé d'un lourd et volumineux moteur V6 PRV 2700 cm3 provenant d'une Peugeot 604 ! Autant dire que l'équilibre de l'engin est sujet à caution. Dans la même logique, Boss Hoss a voulu descendre en gamme en mettant dans ses machines au cadre modifié un "petit" V6 4.0 provenant d'une Chevrolet Camaro (la motorisation d'entrée de gamme, là-bas).
5. Suzuki GSX-R 750
Là aussi, c'est une moto mythique, la première sportive 750 de série avec un cadre alu, la véritable réplique des motos d'endurance de l'époque ! Et avec une fiche technique ahurissante, cette GSX-R : 100 chevaux, mais un empattement court (le bras oscillant sera rallongé l'année suivante) et un poids incroyablement bas de 175 kilos. Force est de constater que menée à fond, elle bougeait quand même beaucoup. Les modèles suivants seront plus lourds, parce que disposant d'un châssis renforcé.
4. Un truc avec un turbo
Par pudeur, on ne vous parlera pas des machines propulsées par des turbines d'hélicoptère ou un réacteur nucléaire de sous-marin. Ni de la première génération de motos turbo de série, mi-80, qui poussaient, certes, mais tout de même assez gentiment, exception faite de la Kawasaki ZX 750 Turbo. Non, là on vous parle de machines modifiées : comme le turbo reste la manière la plus simple d'obtenir de la puissance, on en trouve montés sur des Hayabusa, un moteur qui tolère facilement plus de 350 chevaux sans casser. Pour en avoir essayé une, ça se lève sur la roue arrière à 220 en 4ème, quand la puissance déboule. Sympa !
3. Yamaha IT 490
Le 2-temps, c'est vachement bien. Mais un mono 500 2-temps, sur une machine d'enduro homologuée capable aussi d'aller rouler un peu sur la route, c'est un peu too much, entre les vibrations, le démarrage au kick infernal, la hauteur de selle impressionnante (945 mm). Même les bucherons en avaient peur !
2. Yamaha TZ 750 Flat Tracker
La Yamaha TZ 750, c'est une machine de GP et déjà, ça envoyait du pâté. Alors on ne sait plus très bien qui a eu l'idée de s'en servir de base pour faire une machine de flat-track, parce qu'un 4 cylindres 2-temps de 125 chevaux posé sur des pneus à crampons, faut un peu être maboul pour oser faire ça. Kenny Roberts a fait une seule course avec, à Daytona, qu'il a d'ailleurs gagnée. Ensuite, il a dit que plus jamais il ne referait un truc pareil. Les quelques survivantes de ces machines sont maintenant enfermées dans des musées, pour des questions de sécurité !
1. Les ATC Honda
Enfin, la palme du truc le plus casse-gueule revient sans conteste à Honda, qui a voulu proposer des loisirs familiaux dans les années 80. La blague a duré moins de 7 ans, puisque devant le nombre d'accidents (les ATC sortaient de la piste à la moindre ornière, si l'on ne savait pas les manier proprement et ils se retournaient facilement, aussi), les constructeurs ont accepté d'arrêter le production de ces engins en 1987, pour une période de 10 ans. Et personne n'a repris depuis... le marché s'est détourné vers le quad, un (petit) peu moins dangereux !
Commentaires
Excellent article et que de souvenir!
30-08-2017 10:20Dur pour la 750 GSX, lorsque je l'ai essayée j'ai trouvé que c'était un rail par rapport à mon 750 Séca. Et que dire de la glisse sur l'angle contrée par un coup d'accélérateur qui remettait la machine en ligne et, accessoirement, levait la roue avant.
30-08-2017 10:31Enfin chacun son ressenti.
Vous avez essayé une Laverda 1000 3C a 160 km/h en autoroute??? Ça serpentait comme une anguille avec Parkinson...
30-08-2017 12:44Ouais et il en manque beaucoup car jusqu'a l'aube des années 90 la plupart des motos qui avaient un peu plus de watts que les autres étaient potentiellement des dangers j'ai encore ds le garage un t500 avec tambour avant et une rd 350 avec fourche pompe à vélo et franchement il faut complètement penser la conduite autrement quand on les sorts. La tomcat et sa transmission brutale, la cbx ( pas de cadre pas de freins et un moteur trompeur) la r75 et son changement de gravité.. J'ai eu des motos qui me laissent un souvenir agréable ou même qui ne m'en laissent pas mais les autres.. Les graves.. Celles lã n'auraient pas du être vendues je penses notamment à cette tomcat qui faisait tout de même 145 dadas mais dont les a coups ont fait des ravages sur le mouillé et probablement dans les crématoriums quand à la h1 no comments
30-08-2017 13:35Excellent. Et un humour de bon aloi qui va bien avec.
30-08-2017 15:13Il y a quelques années, j'ai vu le top du top garé au boulot.
30-08-2017 15:23Un bricolage sur base de vieux flat, bien dépouillé (aujourd'hui on dit comme dans l' article un truc de hispter), mais avec deux jantes (et pneus!) de voiture!
Si, si, une moto avec deux roues de Renault 4L, une devant, une derrière.
J'aurais bien voulu le voir démarrer et partir.
très sympa cet article au moins ns sommes prévenus (-:
30-08-2017 15:25Ouais ... ça se discute tout ça !
30-08-2017 15:25J'ai eu la GPX 750 et j'ai pas souvenir qu'elle tenait si mal la route. J'ai eu aussi la Kawasaki 2 temps 350 S2 et je me suis pas mal amusé avec, sans gros problèmes de tenue de route.
... et je roulais plutôt vite avec ...
Suis étonné de ne pas voir celle la dans le classement !!
30-08-2017 16:41
Ado genre 12 13 ans j'ai eu l'occasion d'avoir entre les mains un ATC honda, dans le sud de la France, un mec qui louait ça et des karts de cross, sur une grande piste en terre.
30-08-2017 17:42Verdict: jamais réussi à faire tourner le truc, c'était atroce, et de fait on sentait qu'en insistant un peu ça allait vite se retourner, on a vite fait machine arrière et mon père nous a loué un kart façon mad max là au moins c'était marrant et ça tournait.
Curieux d'y trouver la 750 gex...
31-08-2017 00:30La 500 RG, j'aurais compris. Je me suis fait dessus à son guidon.
Une moto sortie directement du paddock du continental circus.
Mais j'imagine qu'il devait en être de même pour la 500 RDLC.
Quant à la TLS, je ne l'ai pas gardée bien longtemps, mais pas de souvenir de guidonnages intempestifs.
Elle me laisse même le souvenir d'une machine à la partie cycle assez saine.
Bon, elle n'était pas neuve, l'amorto n'était pas d'origine et elle était équipée dans amortisseur de direction.
Ceci explique peut-être cela.
VVVV
Merci pour cet article !
31-08-2017 07:00L'humour de l'auteur fait vraiment plaisir !
C'est aussi effectivement l'occasion de rappeler que, de toute façon, et quoi qu'en pensent certains, ces engins sont excessivement dangereux...
La question est de savoir si aujourd'hui, avec des motos sur lesquelles "on n'a plus peur", on est au final plus en sécurité... Il vaut mieux que ce soit la moto qui nous dise "là tu vas trop vite" plutôt que le macadam ou le virage mal négocié.
07-09-2017 22:41J'ai eu une IT200.
08-09-2017 06:50Le truc qui m'a le plus marqué c'était pas d'être sur la roue arrière jusqu'au troisième rapport, mais plutôt l'inexistance du frein à tambour, genre Mobylette). Ca aurait pu mal se terminer un paquet de fois. J'ose même pas imaginer avec la 490.
« Dans le temps », quand la bécane se mettait à vibrer, que le bruit devenait intolérable et que l'on commençait à perdre des boulons, ça donnait comme un signal d'alarme.
Maintenant que les bécanes modernes ont le confort d'un Pullman, il n'y a plus de signe avant-coureur... 13-09-2017 14:03
Et pourtant, antipatinage, aide au démarrage (sans déconner...), et d'autres assistances joyeuses..... Non seulement en trèèèès grande majorité ça tient le parquet et freine, mais en plus c'est devenu facile.
13-09-2017 17:03Z'avaient raison, au JBT, du sang de nave dans les veines....
C'est vrai que la bécane qui te balançait sans prévenir un bon vieux guidonnage à te péter les poignets, ou celle qui se mettait à louvoyer joyeusement après avoir avalé un raccord de bitume sur l'autoroute, c'étaient des bécanes 'âaachement moins dangereuses... Sans compter celles qui serraient pour un oui pour un non, de préférence à toc la tête dans les compteurs... 13-09-2017 18:50
Salut
>Péter
Il n'aurait pas dit mieux
V
13-09-2017 21:20
Demandez à Commando quand il repassera ici. Il en a une bonne à raconter à propos de serrage ...
14-09-2017 06:22Heureusement il est encore vivant !
les machines qui font peur, tout est relatif ! ça serait pas plutôt celle qu'on a pas su exploité ?
14-09-2017 12:08J'ai eu ce qui se faisait de plus brutale, parait qu'elle tenait pas la route, je faisais avec, parait qu'elle freinait pas, jamais eu le moindre problème de ce côté là, parait qu'elle consommait un max, je confirme, j'ai dépassé les 20L !
Oui, j'ai serré, grave, compteur bloqué, sur l'autoroute, ça fait très drôle quand la machine s'arrête et pas vous, je me rappelle plus les distances de freinage, mais ça vaut pas pour vous quand z'êtes par terre et que vous glissez ! Cause du serrage ? pas les bonnes bougies, sur cette bécane fallait changer les bougies suivant que vous faisiez de la ville, de la route ou de l'autoroute, je le savais, je l'ai pas fait, tant pis pour ma gueule, mais la faiseuse de veuve (la vraie, la machIII) m'a pas eu.
J'ai jamais eu aussi violent, même la H2 qui a suivi était plus "douce"
Y a un truc, au début, j'étais le champion toutes catégories, je montais sur une bécane et c'était poignée dans le coin tout de suite, maintenant je vois ce que je peux faire, mes anciens à moi disaient qu'il fallait 7000 bornes pour connaitre une bécane, ça m'étonnerait que ça ait beaucoup changé.
Ah oui, pourmoi c'est toujours la plus belle, fine, racée, elle parait tellement "cool", je rêve d'en avoir une, belle extérieurement mais moteur vide, j'ai vraiment plus envie de mettre mon cul dessus ... Quoique, maintenant avec l'expérience
(YES, il est de retour!)
14-09-2017 12:12La Gex 750 tapait plutôt dans les 110-115 ch non ? Moteur réutilisé ensuite sur les Gsxf 750 jusque 2002 ou 2004, un peu dégonflé (95ch) et bien né.
10-08-2021 10:53"Le concept du V-Boost était simple : au-dessus de 5750 tr/mn, un bypass permet à chaque cylindre d'être alimenté par deux carburateurs au lieu d'un."
05-11-2022 16:42Ben moi qui pensais que Honda était le seul représentant du genre avec le vtec des vfr (bon sur des moteurs injectés, mais quand même), j'étais dans le faux. Mais je ne suis sans doute pas le seul dans ce cas.
Souvenirs de trois de ces engins.
06-11-2022 14:12J'ai pu essayer la V-Max lors de sa sortie. J'avais bien aimé pouvoir poser les pieds au sol, tout en étant confortablement assis.
Mais aimant toujours plus les outsiders que les valeurs établies, je me suis tourné vers l'Eliminator 1000. Soit le moteur de la 1000 RX avec un cardan (d'où le moteur légèrement décentré dans le cadre pour rétablir l'équilibre...). Une parfaite concurrente de la Vmax de l'époque:
puisssante avec ses 125 chevaux, un "ralentissement" à peine perceptible, et un châssis "chewingum". Sa parfaite concurrente donc.
Le pied, quoi !
Souvenir ému de la 490IT. Mon cousin au physique de bûcheron avait tenu à ce que je l'essaie... en dépit de mes 1.70 et (à l'époque) moins de 70 kilos ! Après qu'il l'eut démarrée (et laissant ses 110 kilos de muscle retomber sur le kick), et me la tint le temps que je l'escalade, je démarrai mollement. Du moins le pensais-je. Car le changement d'assiette lorsque je passais la quatrième, m’indiquât que la roue avant venait de reprendre contact avec le sol ! Je ne partis que quelques minutes dans les chemins creux, seul endroit où en cas d'arrêt intempestif, je pouvais espérer poser le pied sur le haut de l'ornière ! Mais comme j'aurais été bien en peine de la redémarrer, je retournais à la maison et m'arrêtais le long du mur, pour y caler le guidon de la machine, puis en
descendaissautais en lançant un sonore "Super ! J'adore !"Sous le regard interdit de mon cousin qui pensais m'avoir fait une bonne blague en me prêtant son monstre... Alors que je me promettais intérieurement d'aller faire dire une neuvaine pour être rentré vivant de l'expérience !
Quant à l'ATC Honda, c'était génial... dans la neige ! Enfin, tant que l'on restait dans de vastes champs de neige permettant de rater plusieurs fois le virage jusqu'à ce qu'enfin l'engin tourne.
Parce que dans les petits chemins entre les sapins...
Et dans la série des motos qui font peur, une 16éme, totalement hors concours !
06-11-2022 14:47C'est une Hayabusa équipée d'une turbine d'hélicoptère. Elle servait en juillet 2012 de "pit bike" à une équipe de course off-shore lors d'une épreuve à Miami...
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Le propriétaire en voulait 50.000 USD. Probablement juste de quoi couvrir les frais de son week-end de course !