Gloire à David

Car il faut bien se rendre à l'évidence : nous devons tout ceci à la ténacité d'une seule personne : David (et la complicité de quelques autres). Donc : gloire à David !

J'ai tendance à dire qu'il est plus facile de se servir soi-même au rayon lauriers : attendre que les autres s'aperçoivent de ta valeur peut prendre du temps. Je fais ici une exception pour David, dont je me suis aperçu il y a peu -ça prend du temps, je te dis- qu'il fait partie des rares personnes pour lesquelles j'écris. De plus, il est devenu il y a peu le rédacteur en chef qui m'a supporté le plus longtemps et ceci n'est pas un mince exploit.

Pour être tout à fait honnête, je ne sais plus comment tout ceci a commencé : par quel biais j'ai publié le tout premier texte sur Banditmania, ni même comment j'ai connu le site. Nous avions certes en commun l'informatique, mais nous n'évoluions pas dans la même sphère lui et moi.

Quoiqu'il en soit, je commence à pondre de manière irrégulière quelques textes de-ci de-là : côté dilettantisme, je suis de niveau international. David me pousse à structurer tout ça, à me tenir à une périodicité fixe. Moi qui étais journaliste dans un quotidien, publier une fois par mois c'était un peu les vacances... jusqu'à la veille de la date fixée pour rendre mon papier !

C'est lui qui a eu l'idée des « Sept Familles », les Kroniks thématiques, la poursuite d'un fil rouge de mois en mois, la saga de l'été spéciales ouacances. Evidemment, je finis par en avoir marre et je raccroche.

Quand je me pointe à nouveau pas moins de cinq ans plus tard, Le Repaire est toujours là et David toujours prêt à prendre ce que je peux lui proposer. C'est lui qui propose de passer à une parution hebdomadaire mais avec des textes (beaucoup) plus courts. J'ajoute ici qu'il est du genre pas chien : il n'y a que mes références trop insistantes aux scoobites qu'il sabre parfois, ainsi que les attaques trop acides envers telle ou telle marque, même si je sais qu'il s'est déjà pris des coups de téléphones désagréables pour ce que j'avais écrit. Pour le reste, j'ai une marge de manœuvre énorme par rapport à la majorité des chroniqueurs qui sont censés coller un peu à l'actualité.

Je ne pense pas pouvoir trouver ailleurs que sur Le Repaire une telle liberté d'expression, tant sur la forme que sur le fond. Le plus beau c'est que je suis même payé pour ça -une quasi nouveauté, puisque ce n'était pas le cas au début. Et là encore c'est à la volonté de David que je le dois : malgré l'ambiance économique pas super jouasse, il arrive à tirer son épingle du jeu alors que d'autres battent de la bielle ou finissent dans le bac à sable.

Oh bien sûr il n'est pas seul : il est bien secondé par Sandrine et quelques autres que je ne connais pas -eh oui, je n'ai jamais rencontré personne de la rédac' à ce jour- mais le gros du dispositif repose sur lui. Pas seulement côté rédaction ou commercial/marketing, mais aussi côté code -tu sais, les incantations pour que les serveurs fonctionnent et que les poulets sacrifiés rituellement sur les routeurs pour que la bande passante lui soit favorable et tout et tout.

Bref, tout ça pour te rappeler que sans David, il n'y aurait pas de Repaire, que je n'y serais pas non plus et que ce serait quand même une foutue perte pour l'humanité en général et Motardus Simplex en particulier. Qu'on se le dise, mille sabords !

P.S. : j'ai dit à David que s'il ne faisait pas de ceci une Kronk, je ninja-posterais sur le MotoBrev

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