Paris sélectionne ses scooters électriques en libre-service
Cityscoot, Cooltra et Yego retenus par la municipalité
Jusqu'à 2.500 scooters en service par opérateur à compter du 2 octobre
Face au développement anarchique des trottinettes électriques en libre-service, la Ville de Paris avait décidé de lancer un appel d'offres afin de limiter à trois le nombre d'opérateurs autorisés dans la capitale. Si depuis les choses ont changé avec la disparition annoncée des trottinettes à la fin de l'été, la municipalité entendait faire de même avec les scooters électriques en limitant également le nombre d'opérateurs.
Alors que les opérateurs commençaient à leur tour à se multiplier dans les rues de la capitale à l'été 2021, la Mairie annonçait en fin d'année le lancement d'un appel d'offres destiné là aussi à restreindre à trois le nombre d'opérateurs autorisés.
À l'époque, la Capitale comptait Cityscoot, Troopy, Cooltra, Yego et Lime en activité sur ce segment. Lime s'est rapidement retiré du projet en quittant Paris moins d'un an après son arrivée. Depuis d'autres sociétés se sont portées candidates, sans pour autant être présentes physiquement.
Après plus d'un an et demi de procédure, les noms des sociétés retenues ont été validés par le Conseil de Paris parmi une dizaine de candidats. Ce sont finalement Cityscoot, Yego et Cooltra qui auront le droit de proposer leurs scooters électriques à la location dans les rues parisiennes. Le coup est rude pour Troopy qui fait les frais de cette politique de la municipalité et va donc devoir plier bagage dans moins de 3 mois.
À compter du 2 octobre prochain, seules les trois sociétés retenues auront encore le droit de proposer leurs services et ce jusqu'à fin 2028. Chacun aura le droit de déployer jusqu'à 2.500 scooters électriques jusqu'en 2025, puis pourra porter sa flotte à 3.000 scooters à partir de 2026, soit un maximum de 9.000 scooters électriques en location dans Paris.
Chaque opérateur devra verser une redevance annuelle de 67 euros par scooter plus une part variable indexée sur le chiffre d'affaires de la société. Selon les estimations réalisées par la Mairie de Paris, l'opération pourrait permettre de récolter près de 920.000 euros rien que pour l'année 2024 et dépasser le million d'euros par an ensuite.
Commentaires
permettre de récolter près de 920.000 euros rien que pour l'année 2024 et dépasser le million d'euros par an ensuite.
12-07-2023 10:59juteux l arnaque de l'électrique et encore c est rien lorsque 70%
du parque de bagnoles seront électrique Jose même pas imaginais
le prix de la recharge!!
qui serra au même prix que l essence voir plus!! (coup de revient)
faut pas ce mentir ils vont jamais s assoir sur80% de taxe sur les carburants!!!
La Mairie à sec avec son déficit chronique à soif de se faire du pognon sur le dos des utilisateurs aux bourses pleines ,le chiffre d'affaire de jeunes entreprises juteuses, en plus des impôts, des taxes de l'Etat et de l'électricité qui va coûter plus qu'un bras.
12-07-2023 19:58Pourquoi se priver quand a le monopole pour soi.
Au fait qui va payer l'infrastructure du réseau électrique à mettre en place dans la capitale pour alimenter ces jeunes véhicules?
La Mairie de Paris vous rêvez, toujours les mêmes les utilisateurs.
Tant qu'il y aura de la laine sur le dos des moutons Parisiens on rase dans la Capitale!
Ils sont ignifugés, les scooters ? 🤪
13-07-2023 09:35Ils espèrent sincèrement que ce ne soit pas le même bordel que ce qui s’est passé avec les trottinettes?!
13-07-2023 10:13Inex> Je vois très rarement des scooters garés en vrac sur les trottoirs ...
13-07-2023 10:28Des scooters nominatifs, oui.
13-07-2023 11:14Des engins en libre service… je crains que ce soit moins respecté.
Non non je parle bien des scoots en libre service.
13-07-2023 11:35Ceux-ci étant immatriculés, s’ils sont en stationnement gênant, le proprio (en l’occurrence la société de location) se prend un PV. Et peut très bien en reporter le coût sur le dernier usager.
Chose impossible avec une trottinette qui n’est pas considérée comme un véhicule.
Certes, mais tu sais c’est ce qui avait été dit avec les trottinettes, qui à défaut de plaque, ont une identification unique (N° de série et QR code). Et les sociétés avaient (il me semble) dit qu’ils pourraient sanctionner les mauvais utilisateurs.
13-07-2023 13:14On a vu le résultat…
Tous les moyens sont bons pour taxer même les véhicules dits propres !
15-07-2023 16:24