Envolée du prix du pétrole
Les pays de l'OPEP annoncent une baisse de production surprise
Les cours repartent en forte hausse après avoir retrouvé leur plus bas niveau en mars
Après avoir connu une explosion sans précédent avec des prix atteignant des sommets à la pompe, le tarif du pétrole a entamé une lente descente avec un prix du baril très bas, même si ce prix bas du baril ne s'est pas vraiment ressenti à la pompe. La facture est en effet toujours très salée souvent au-dessus des 2 euros le litre.
Mi-mars, les barils de WTI et de Brent descendaient ainsi à leur plus bas niveau depuis près d'un an et demi. Mais comme toujours, la répercussion de l'évolution des prix de gros du pétrole n'est pas immédiate et il faut attendre plusieurs semaines pour voir les tarifs des carburants reculer à la pompe.
Sauf que cette baisse des cours du baril, ça ne fait pas les affaires des pays producteurs de pétrole, d'autant plus que dans les pays occidentaux la volonté est de se passer à terme du pétrole pour la mobilité, en particulier en Europe où la date de 2035 est finalement actée après que l'Allemagne a pu obtenir ses contreparties sur les carburants de synthèse.
En résumé, ça ne plait pas à l'OPEP dont plusieurs pays ont décidé de réduire drastiquement leur production de pétrole : 500.000 barils en moins chaque jour rien qu'en Arabie Saoudite, 211.000 en Irak. L'Algérie, les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït sont également concernés. Au total ce sont près d'un million de barils de pétrole qui seront produits en moins chaque jour dès le mois de mai. Pour donner un ordre d'idée, il s'agit environ de la consommation quotidienne d'un pays comme la France.
Forcément, la réponse des marchés ne s'est pas fait attendre. Et lorsque la production baisse, les prix montent. Ou explose en l'occurrence. Le baril de WTI a ainsi pris près de 10 $ en l'espace d'un week-end alors qu'il était à 72,20 $ en fin de semaine dernière. Même chose pour le Brent qui s'affiche à 77,54 $.
Si une légère baisse pourrait intervenir ces prochains jours suite au recul observé en mars, c'est bien une hausse des prix à la pompe qui nous guette pour les mois à venir, car les baisses de production sont prévues jusqu'à la fin de l'année.
Commentaires
Premier défi : trouver le précieux liquide en station
05-04-2023 15:33Deuxième défi : des vacances à presque 3 euros le litre cet été ça va piquer, faut il rouler ?
Ah bon il avait baissé ?
05-04-2023 18:06En tout cas à la pompe j'ai jamais vu la baisse ...
Qui croit encore que l'essence reviendra à son niveau d'avant?
06-04-2023 08:15Les tensions sur le marché mondial ne feront que se renforcer et les pays producteurs ne pensent qu'à engranger des dollars même un pays "ami" comme l'Algérie.
Bientôt les vacances et ses bouchons à 2 euros le litre, il nous reste qu'à nous adapter avec des véhicules moins gourmands ou passer électrique avec la bénédiction du gouvernement.
Le choix nous appartient, j'ai choisi , je roule moins et mieux.
Le prix de l'essence je m'en moque, j'en mets à chaque fois pour 40 euros...🙂😋
08-04-2023 11:36