Kawasaki et Airbus carburent à l'hydrogène
Un travail commun pour préparer un écosystème d'alimentation en hydrogène
De la production au ravitaillement du secteur de l'aviation
A l'automne dernier, Kawasaki s'est montré très clair quant à ses objectifs et a dévoilé une feuille de route mettant en avant le développement d'une importante gamme de motos électriques et hybrides et la fin de ses modèles thermiques. Depuis, le constructeur d'Akashi s'est également tourné plus attentivement vers l'hydrogène, notamment en collaboration avec Yamaha.
Aujourd'hui, c'est bien l'ensemble du groupe Kawasaki Heavy Industries (KHI) qui porte son attention sur l'utilisation de l'hydrogène. La société vient de trouver un accord avec Airbus pour travailler à la préparation d'un écosystème d'alimentation en hydrogène, dans un premier temps spécifique au secteur de l'aéronautique.
Ce partenariat promet de couvrir de nombreux aspect allant de la chaîne d'approvisionnement en hydrogène, de la production d'hydrogène, de la livraison aux aéroports et de son transfert à bord des avions.
Dans un premier temps, il est surtout question d'établir une feuille de route et de définir les besoins de la filière. Le protocole d'accord vise également à développer des hubs aéroportuaires à hydrogène.
Chacun apportera son expertise sur ce dossier. Airbus va ainsi être en charge des questions sur les caractéristiques des avions, la consommation d'une flotte et les opérations au sol là où Kawasaki se focalisera davantage sur la chaîne d'approvisionnement et le déploiement des infrastructures.
Motohiko Nishikura, directeur général de la Hydrogen Strategy Division chez KHI :
L'hydrogène est une énergie propre qui n'émet pas de CO2 lorsqu'il est utilisé et qui convient comme carburant durable. Nous nous sommes spécialisés dans le développement d'infrastructures de liquéfaction, de transport, de stockage et d'acheminement vers les terminaux de réception, contribuant à la construction et à l'expansion des chaînes d'approvisionnement du marché de l'hydrogène. Nous sommes convaincus que notre technologie reliera les zones de production et de consommation d'hydrogène, créant ainsi une nouvelle route appelée Hydrogen Road.
Commentaires
N'oublions pas qu'à côté d'une production anecdotique pour le groupe, Kawasaki produit non seulement des pièces aéronautiques en sous-traitance, mais aussi des avions. Et que cela remonte même avant l'ère Shôwa (débutée en 1928).
18-04-2022 13:49C'est donc très probablement bien plus cet aspect aéronautique qui a poussé Kawasaki à cet alliance. Même si à n'en pas douter les autres activités comme par exemple la moto ou la construction navale, en profiteront dans la mesure du possible.
Je me réjouis de voir ces entreprises internationales travailler sur le développement de l'hydrogène pour la propulsion de véhicules aérien, terrestre et maritime.
19-04-2022 08:54Parce qu'en 'Europe on avance en reculant, on veut d'abord faire du profit sur les investissements colossaux réalisés sur l'électrique quitte à plomber l'hydrogène plus vertueux et économique pour la planète et l’humanité..
Le fric d'abord, l'écologie du quoi qu’il en coûte, on connait, merci.
Plus vertueux…. Faut le dire vite et pas trop fort…
19-04-2022 11:16Ouais parce que vu les modes de production actuels de l'hydrogène qui sont à 95% basé sur les énergies fossiles... il faut effictivement le dire vite et pas trop fort.
Pour rappel, hein, Airbus, dont il est question dans l'article est européen. 19-04-2022 12:24
AiIRBUS civil c'est l'Allemagne et la France, pas vraiment les 27 pays pas européens.
19-04-2022 14:04Propulsion électrique ou hydrogéne la solution idoine immédiate est le nucléaire pour les alimenter, sauf que l'électrique pollue plus à concevoir avec un cycle de durée de vie court non recyclable.
L'hydrogène a de meilleures perspectives à moyen terme avec la séparation des atomes sans avoir recours à l'énergie nucléaire, des recherches avancées sont en cours dans le monde, encore quelques années de patience.