Vive la grasse mat'

Positive attitude

Ah ! Dormir la grasse matinée, comme on disait au XVIe siècle ! A l'époque, gras venait du latin crassus, c'est à dire "épais". En résumé, faire la grasse matinée revenait à rester dans l’épaisseur du sommeil.

Et on y revient ! Car avec le confinement, plus besoin d'aller au bureau pour la très grande majorité des Français ! On reste chez soi. On continue à bosser en télétravail, mais on évite les transports et les bouchons et la cohue des transports en commun. D'après la dernière étude BVA, les salariés mettent en moyenne 37 minutes pour rejoindre leur lieu de travail, soit près d’1h15 passée chaque jour dans les transports. En Ile-de-France, ce temps monte à 44 minutes en moyenne et à 52 minutes en transport en commun, soit près de 2h aller-retour. Et il est prouvé que ce temps passé dans les transports a un impact négatif sur le bien-être, la productivité (23%), la concentration (24%), l’équilibre vie pro / vie perso (32%)... toujours d'après l'étude BVA. Pour les Franciliens, c'est donc pas loin (voire plus) de 2 heures gagnées chaque jour, les odeurs en moins en bonus.

Donc oui, il faut positiver. Ce n'est pas du repos ni des vacances, mais deux heures par jour, soit 10 heures par semaine et 40 heures au bout d'un mois (il ne faut pas rêver, on en prend jusque mi-avril), c'est quand même une semaine de gagnée !

Donc, plus besoin de se lever à 6h, pour partir un peu avant 7h et arriver vers 8h. En tout cas, c'est le cas à la rédaction du Repaire des Motards. Alexis et Virginie arrivent vers 8h le matin en fonction des jours et repartent en fin d'après-midi. Le Rédac' Chef arrive beaucoup plus tard mais repart vers 20h parfois 21h, ce qui permet d'assurer un roulement sur un peu plus de 12h. Ce n'est pas les 3x8, mais cela permet de couvrir l'actualité en temps réel.

Mais là, on peut désormais faire la grass mat' pour commencer à bosser vers 9h et terminer à peine plus tard que d'habitude, tout en étant libre beaucoup plus tôt qu'en rentrant après une journée habituelle. Et il n'y a pas moins de travail. Il n'y a plus de sujets compétition, ni événements, ni opérations spéciales pour les motards mais on en profite pour travailler sur le fond... le nouveau site, un autre site en parallèle pour la nouvelle émission vidéo qui arrive, la mise en place du studio de tournage, tous les dossiers de fond et encore plus toutes les mises à jour de dossiers plus anciens. Bref, le rythme est à fond pour toute l'équipe, sauf les essayeurs naturellement, qui eux n'ont pas le droit de sortir pour aller essayer le dernier millésime. Autant dire que quand habituellement, on enchaîne les essais toutes les semaines, là, à la fin du confinement, il va falloir mettre les bouchées double. L'occasion de prendre des forces avant.

La grasse mat' ne s'en justifie que plus !