Il chute à moto à 300 km/h et survit
Quelques contusions pulmonaires pour le motard mais rien de cassé
La vitesse tue ! Tel est le message que la propagande essaie de nous convaincre depuis des années. Or, le réseau autoroutier et où l'on roule le plus vite est le réseau le moins meurtrier. Ce sont au contraire sur les petites routes ou en ville où on roule le moins vite qu'il y a le plus d'accidents et de tués. Aie ! On ne fait pas dans le politiquement correct en disant cela.
Le seul point véridique par contre et que la vitesse peut aggraver les conséquences d'un accident. Se prendre un mur à 50 km/h ou à 70 km/h a un impact bien différent. Un piéton qui se fait rentrer dedans à 50 km/h ou à 30 km/h a plus de risque d'avoir un accident grave.
La conclusion, c'est que l'on peut rouler très vite, avoir un accident, mais la mort dépend du lieu où arrive cet accident et des obstacles rencontrés. Pour les motards, ce n'est pas tant l'accident à haute vitesse qui est dangereux, ce sont les obstacles qu'il va rencontrer entre le moment de l'accident et le moment où il va s'arrêter. Sur la route, l'obstacle, c'est un "rail de sécurité" qui risque de le décapiter, un autre véhicule qui va le percuter alors qu'il est en mouvement.
Et c'est la raison pour laquelle, un motard peut chuter à 300 km/h, sans être cascadeur et non seulement survivre, mais faire un passage par l'hôpital sans séquelles lourdes. Encore faut-il être au bon endroit au bon moment. Mais dans la loi des probabilités, on est souvent au mauvais endroit au mauvais moment.
En tout cas, pour l'accident de Joan sur sa Suzuki GSX-RR, cela a été le cas, être au bon endroit au bon moment. Car il arrivait à 300 km/h quand il n'a pas pu freiner avant le virage n°1... pour finir dans le bac à gravier. Car oui, il était sur circuit et équipé, parce que l'équipement et l'airbag sont important. Et donc sans obstacle avec l'infrastructure qu'il faut pour chuter dans les meilleures conditions possibles. Il n'a donc eu "que" quelques contusions pulmonaires.
Il n'en reste pas moins qu'alors qu'il devait sortir rapidement de l'hôpital, il y est quand même resté une semaine. Et qu'il n'était pas en condition pour faire le GP de Silverstone ensuite, même s'il a recommencé l'entrainement doucement, plutôt vélo que moto d'ailleurs.
En conclusion, si vous voulez rouler vite, roulez sur circuit... et la route n'est pas un circuit.
Commentaires
Belle conclusion mais triste de voir que les circuits sont rares compte tenu des potentiels amateurs. Par chez moi le circuit de lezennes a fermé, j’imagine que les aficionados sorganisent dans la « rue » et c’est bien dommage. Plutôt que de chercher à concentrer ce joli monde on les fait baver sur la moto et réfléchir en même temps avec tout le florilège de répression routière...paradoxe moderne...
26-08-2019 14:18Pi quand on sais ce que ça représente le fait de côtoyer les circuits....... (le financier est important pour qui ménage ce poste de dépense).
Salut
26-08-2019 18:42Moi j'ai lu qu'il était tombé plus vite.... un truc comme 3000 km/h
Je pars à la vitesse de lumière
V